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Salon du Livre Maçonnique les 22 et 23 novembre à la Grande Loge de France avec 13 obédiences organisatrices.

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Salon du Livre Maçonnique les 22 et 23 novembre à la Grande Loge de France avec 13 obédiences organisatrices.

Voici le programme définitif :

Salon du Livre Maçonnique les 22 et 23 novembre à la Grande Loge de France avec 13 obédiences organisatrices.
Salon du Livre Maçonnique les 22 et 23 novembre à la Grande Loge de France avec 13 obédiences organisatrices.

Le programme sur SLM 2014 en version pdf


GLDF : "Job ou la vertu mal récompensée?", le mardi 2 décembre 2014. Conférence publique de la Loge l'Abbé Grégoire.

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L'Abbé Grégoire

L'Abbé Grégoire

La Loge "l'Abbé Grégoire" N°676 de la Grande Loge de France organise une conférence publique le mardi 2 décembre à 19 heures 30 dans le Grand-Temple Pierre Brossolette sur le thème :

 

 

"Job ou la vertu mal récompensée?"

 

 

La Conférencière sera Mme Isabelle Cohen, docteur en sciences des religions et en anthropologie religieuse.

 

Toutes les informations sur la conférence publique sont disponibles sur l'illustration ci-dessous.

 

Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, la loge l'Abbé Grégoire de la Grande Loge de France a été créée en 1938 par des frères qui étaient pour beaucoup de confession juive afin de lutter contre l'antisémitisme et contre les régimes nazi en allemagne et fasciste en Italie.

 

Ces frères avaient choisi le titre distinctif l'Abbé Grégoire en hommage au conventionnel, à l'émancipateur, à celui qui a toujours défendu les droits des opprimés et notamment durant cette période les droits des juifs, des protestants et des noirs.

 

Au moment ou l'antisémitisme fait un retour en force (plus de 91% d'actes antisémites en France pour les sept premiers mois de l'année), au moment où l'on entend "mort aux juifs" dans des manifestations de soutien au Hamas dans les rues de Paris, au moment où l'on crie "Franc-Maçons en prison", ou les actes antimaçonniques (vandalismes, tags, veilleurs...) se multiplient, il est important de ne pas être dupe et de relever la tête.

 

A l'heure aussi où Alain Soral et Dieudonné annoncent la création d'un parti politique (qui sera forcément antisémite), "Réconciliation Nationale".

 

Les frères de l'Abbé Grégoire de la GLDF aujourd'hui, se veulent toujours aujourd'hui des combattants acharnés et résolus de l'antisémitisme.

 

Bien entendu nous sommes à leurs côtés pour combattre ce mal absolu.

 

Avant d'assister à la conférence, je vous invite à lire le texte de la conférence sur l'Abbé Grégoire prononcée par Gaston Monnerville le 5 mai 1981, dans le Grand-Temple de la Grande Loge de France. Gaston Monnerville qui avait été initié à la Grande Loge de France au sein de la loge "La Vérité" en 1915 et qui fut un maçon exemplaire malgré ses très nombreuses responsabilités.

 

J'espère que nous nous retrouverons nombreux le mardi 2 décembre au soir dans le Grand-Temple de la GLDF avec les frères de l'Abbé Grégoire. Notez dès à présent cet événement dans votre agenda.

 

Précision importante : Il s'agit d'une conférence publique, gratuite, ouverte à toutes et à tous, francs-maçon(ne)s ou non.

 

Venez nombreuses et nombreux assister à cette conférence de très grande qualité.

 

Jean-Laurent Turbet

GLDF : "Job ou la vertu mal récompensée?", le mardi 2 décembre 2014. Conférence publique de la Loge l'Abbé Grégoire.

1985 : Quand Jean Verdun parlait de Franc-maçonnerie Universelle, de Règle, d’Ordre, d’Initiation…

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1985 : Quand Jean Verdun parlait de Franc-maçonnerie Universelle, de Règle, d’Ordre,  d’Initiation…

Je vous propose la lecture d’un texte qui va certainement en surprendre beaucoup…

 

Surtout pour ceux qui ne s’intéressent à son auteur, Jean Verdun, que depuis ses récentes déclarations.

 

Jean Verdun est, depuis plus de 16 ans, membre du Grand Orient de France. Il a depuis lors adopté les façons de penser et de voir la Franc-Maçonnerie de cette obédience, ce qui est parfaitement respectable et légitime. C’est son droit le plus absolu.

 

Jean Verdun fut membre pendant 33 ans de la Grande Loge de France. Il en fut même le Grand-Maître pendant 3 ans, de 1985 à 1988, succédant au grand Henri Tort-Nouguès qui avait tant fait durant ses deux années de mandats (suivant en cela Georges Marcou - à droite sur la photo) pour redéfinir la Règle et la philosophie, certains diraient l’essence, de ce qu’est la Grande Loge de France et de ce qui la singularise des autres obédiences maçonniques française.

 

Je dois dire que je suis de ceux qui pensent que la GLDF aurait peut-être pu s’épargner à l’époque de suspendre Jean Verdun de ses droits maçonniques pendant un an, à la suite de la publication d’un livre peu amène, ce qui a entrainé ensuite sa démission et son adhésion au GODF.

 

Car lorsque Jean Verdun parle, on le présente toujours comme « ancien Grand-Maître de la GLDF », comme s’il y était encore et comme s’il n’y avait eu, entre lui et l’obédience, aucun contentieux de nature à ce qu’il porte aujourd’hui sur elle des appréciations fort peu sympathiques.

 

Je voulais donc que nos lectrices et nos lecteurs puissent lire le discours du Jean Verdun que nous aimons, celui qui venait à l’époque d’être tout fraîchement élu Grand-Maître de la Grande Loge de France.

 

Car le texte que je vous propose de lire date en effet de 1985. C’est (en de très larges extraits) le discours que Jean Verdun, nouveau Grand-Maître de la Grande Loge de France, donne lors de la cérémonie de réception des frères des obédiences amies à la fin du Convent.

 

Je conseille modestement à nos frères de la Grande Loge de France qui lirons ce texte de le diffuser très largement à tous les frères qu'ils connaissent. Ils peuvent d’ailleurs le trouver à la bibliothèque de la Grande Loge dans le compte-rendu du Convent de 1985.

 

Car nous y trouvons la grande cohérence de la pensée des frères de la Grande Loge de France.

 

On veut nous faire croire que le processus de création de la Confédération Maçonnique de France serait un bouleversement dans la pensée et les règles de la Grande Loge.

 

Evidemment il n’en est rien.

 

Et ce texte de Jean Verdun, du Jean Verdun de la Grande Loge de France, du Jean Verdun Grand-Maître et successeur d’Henri Tort-Nouguès (qui est, je me dois de le constater, aux antipodes du Jean Verdun qui s’exprime parfois encore aujourd’hui), montre bien que la Règle et les Principes de la Grande Loge – que les députés de la Grande Loge de France vont réaffirmer (nous l’espérons) et expliciter clairement en décembre – sont évidemment les mêmes que ceux qui prévalaient alors.

 

Et que le processus de la Confédération Maçonnique de France, loin de les remettre en cause, les fortifie.

 

 

Mais pour vous en convaincre, rien de mieux que la lecture de ce discours de clôture du Convent de la Grande Loge de France de 1985, par son nouveau Grand-Maître, Jean Verdun :

 

 

«  (…) Vous l’avez entendu, ce Convent n’a pas traité seulement nos affaires courantes et administratives, puisqu’il n’est pas seulement l’assemblée générale d’une association mais la suprême expression de la Grande Loge. De la Grande Loge ou des Loges ?  Je le dis fermement dès mon entrée en fonction  et je le dis d’autant plus fermement qu’on attend de moi des initiatives pour nos structures et notre développement : Le Convent est l’expression de la Grande Loge et non d’une simple addition de Loges.

 

Cela se manifeste tous les ans mais prend cette année un caractère plus évident encore après nos questions à l’étude des loges. (Rappel en 1985 les questions étaient : La Règle et société démocratique et ordre initiatique).

 

Nous avons traité de la Règle et nos rapporteurs lui ont donné une signification bien plus large que la simple discipline interne d’une confraternité. Nous avons débattu de voie démocratique et d’Ordre initiatique, et notre Convent a été, là aussi, d’une parfaite clarté, dictant du même coup sa conduite au nouveau Grand-Maître : La Grande Loge de France, fraction de la Franc-Maçonnerie universelle, persiste à se vouloir un ordre initiatique dont l’existence, la cohérence et, si je puis me permettre cette belle image d’architecture, l’élévation, ne se peuvent concevoir sans la Règle, notre Règle.

 

Il découle d’une telle prise de position par le Convent toutes sorte de conséquences pratiques et fondamentales, qui ne peuvent laisser indifférents nos invités des Obédiences amies et qui intéressent chacun d’entre nous.

 

Ce qui fonde un Ordre, c’est le respect commun et volontaire d’une Règle. Si nos Loges œuvrent et initient en toute liberté, leur volonté constante, et qui s’est de nouveau manifestée pendant ce Convent, de constituer ensemble et dans le même Rite un Ordre initiatique, donne existence, force et vigueur à une entité ayant valeur spirituelle et pas seulement administrative, entité qui est la Grande Loge, modèle symbolique bien sûr, mais modèle d’un Ordre maçonnique universel.

 

Je dois remercier ici très chaleureusement le Grand Maître Henri Tort-Nouguès. Il savait que son successeur, quel qu’il serait, devrait passer aux actes et aurait à s’y préparer. Il a donc suggéré au Conseil Fédéral de l’an dernier de mettre à l’étude des Loges ces deux questions de la Règle et de l’Ordre initiatique. Il a, du coup, singulièrement facilité ma tâche et débroussaillé mon chemin : la finalité de la Grande Loge est d’aider les hommes à acquérir une dimension qu’ils ne peuvent espérer s’ils demeurent délibérément dans la matérialité des choses.

 

Nous prenons donc un engagement vis-à-vis des profanes que nous initions : celui de leur apporter beaucoup mieux qu’une simple camaraderie humaniste et philanthropique. Recevoir la Lumière à la Grande Loge de France, quelle que soit la Loge qui vous donne cette Lumière, c’est entrer dans une école de la transcendance ou, pour ceux que rebuterait ce terme de métaphysique, une école du dépassement de soi-même. La structure et l’orientation de la Grande Loge, modèle symbolique d’un Ordre maçonnique universel, doivent le faciliter aux loges. C’est dans cette perspective que je demanderais au Conseil Fédéral d’aborder les diverses améliorations de notre fonctionnement que chacun d’entre nous attend. Et puisqu’il s’agit, au niveau de la Grande Loge comme au niveau des Loges, comme au niveau des Frères, de toujours nous dépasser nous-mêmes, je vous propose un horizon, celui de l’année 2020 qui sera celle du jubilé maçonnique des profanes à initier dans les deux ans qui viennent.

 

Le XXème siècle s’achève mes Frères. La Grande Loge l’aura traversé sans dommage en dépit de la catastrophe des années 40 et des diverses idéologies d’une époque si évidemment contraire aux aspirations initiatiques. Notre redressement a été lent. Il s’est affirmé au cours des 20 dernières années pendant lesquelles nous avons triplé nos effectifs. Je souhaite que le mouvement se poursuive au même rythme, car l’initiation ne se transmet pas à bouchées doubles, mais au pas où nous allons notre Ordre sera d’une importance considérable à l’orée du prochain millénaire. Ma conviction est même qu’il pourrait avoir à tenir, dans les années 2000, une place comparable à celle des grands Ordres religieux et chevaleresques d’après l’an Mil.

 

C’est en ce sens que l’initiation est en passe de redevenir une idée neuve. Je sais que, disant cela, je surprends beaucoup certains éminents Francs-Maçons. Et pourtant je le répète, une idée neuve, oui, telle que l’avaient entrevue nos Frères si subtils du XVIIIème siècle et perdue de vue certains de nos aînés à la fin du XIXème. Mais cette idée neuve s’est fortifiée tout au cours de notre XXème siècle, en même temps que notre culture, notre musée imaginaire, comme disait André Malraux, plongeait dans les millénaires du passé, en même temps que les études sémantiques mettaient à jour l’importance des symboliques et redonnaient du prix aux richesses de la nôtre.

 

Vous le constatez, très Illustres et très Respectables Frères des Obédiences amies, nos ambitions sont grandes et notre vue porte loin. Vous comprenez ainsi pourquoi, nous voulant un Ordre initiatique, nous tenons à demeurer séparés et distincts de la famille maçonnique à laquelle, nonobstant, nous appartenons et dont nous souhaitons l’union et la bonne entente. Nous ne pouvons cependant nous prêter à aucune combinaison d’obédiences, conglomérat, grand collège, comité de liaison national ou international. Nous approuvons que d’autres le fassent, mais un Ordre est un Ordre et ne peut être représenté par un autre que lui, d’autant que si nous aimons notre famille maçonnique, nous lui trouvons souvent le cœur et le ventre assez mous. Affairisme de clubs à l’anglo-saxonne et politicardie à la française ne nous font pas plaisir. Nous préférons donc ne point appartenir à des comités qui auraient inévitablement un jour à juger les autres, quand nous avons déjà tellement à faire pour nous améliorer nous-mêmes.

 

Ces principes étant bien posés, soyons pratiques et avançons. Nos frères se demandent parfois quel doit être leur comportement lors de réunions maçonniques à l’initiative des Loges d’Obédiences amies où sont confondues pêle-mêle à l’Orient, dans un joyeux méli-mélo, nos Frères, nos Sœurs et nos cousins germains. Ils craignent, et je les comprends, d’y compromettre leurs tabliers et leurs gants blancs.

 

Alors là, je me dois de rappeler chacun à notre devoir commun de tolérance.

 

 Rien ne nous autorise à faire le ménage dans le Temple des autres. Notre Règle n’est pas la leur, mes frères. Respectons scrupuleusement notre Règle chez nous, et sachons ailleurs bien vivre en famille.

 

Lorsque vous entrez dans une mosquée vous retirez vos chaussures. Lorsque vous assistez à un office catholique, vous vous levez ou vous vous asseyez au rythme de la liturgie. A l’étranger, quand on joue devant vous l’hymne national, vous vous découvrez et vous vous levez. Eh bien, nous devons nous comporter de la même façon dans la famille maçonnique. Si nous rencontrons ailleurs des membres de la famille que notre Règle ne nous autorise pas à recevoir dans nos tenues rituelles, nous ne devons pas nous sentir obligés de rendre des politesses. Nous n’allons tout de même pas ouvrir nos travaux à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers pour y faire des mondanités. Si la Règle est contraignante ou difficile à faire comprendre, tant mieux. L’initiation c’est le contraire du laisser-aller. L’Odyssée d’Ulysse ne s’est pas faite au fil de l’eau.

 

Il me reste maintenant, mes Très Chers Frères de la Grande Loge et des Obédiences amies, à vous souhaiter à tous une bonne année maçonnique dans la fraternité, la tolérance ou le travail. Que notre bonne entente nous aide les uns les autres à ne pas vivre et agir hors de nos Temples en profanes, c’est-à-dire dans le présent et dans l’individuel mais, au contraire, en initiés Francs-Maçons, pour l’avenir, dans la fraternité humaine et universelle ».

 

 

 

Les frères de la Grande Loge de France comprendront aisément la portée de ce texte qui sert à éclairer la situation que nous connaissons aujourd’hui. Même si les époques sont différentes, la cohérence de la pensée, des principes et de l'action sont là.

 

Les mots employés par Jean Verdun alors sont forts et clairs. Et précis. A titre personnel je souscrits totalement à ce discours. Il date de 1985 mais il est tellement actuel que cela saute aux yeux. En espérant que les frères de la Grande Loge de France en décembre 2014 saurons se montrer fidèles à l’esprit et à l’expression de leur Grand-Maître de 1985 – fut-il Jean Verdun - et j’allais dire, de leurs Grands-Maîtres successifs depuis le milieu des années 1930…

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

°  Pour aller plus loin :

 

 

° "La réalité maçonnique" de Jean Verdun, sur ce site.

 

° Réponse à "l'historien à eux", sur l'Ecosse et les anciens, sur ce site.

 

° CMF, nouvelle polémique de Roger Dachez. Réponses et perspectives, sur ce site.

 

° Vers la réunion de la famille du REAA en France. Décision majeure du SCPLF, sur ce site.

 

° Lettre de Jean-Luc Fauque, SGC du SCPLF, sur ce site.

 

° GLDF : Rendez-vous avec son histoire. CMF et fraternité universelle, sur ce site.

 

° La CMF répond à la déclaration de Berlin des 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

° La déclaration de Berlin du 24 juillet 2014, sur ce site.

 

° GLNF & CMF, déclaration choc des 5 GL d’europ., sur le site La Lumière de François Koch.

 

° Convent GLDF  : Marc Henry réélu. Unité , sérénité et dynamisme, sur ce site.

 

° Poursuite de la CMF votée au Convent 2014 de la GLDF, sur ce site.

 

° GLDF 2014 : Un Convent de Liberté, sur ce site.

 

° Exclusif, la GLUA reconnaît de nouveau la GLNF, sur ce site.

 

° Exclusif : Alain Graesel défend la GLDF attaquée avant son Convent de juin 2014, sur ce site.

 

° Histoire maçonnique : Louis Trébuchet répond à Gérard Contremoulin, sur ce site.

 

° Visites vous avez dit visites, sur ce site.

 

° La Circulaire Générale N° 35 , sur ce site.

 

° GLIF, régularité, tradition et recherche de la reconnaissance internationale, sur ce site.

 

° RPMF : La Grande Loge de France a son destin en main après Vienne et Baltimore, sur ce site.

 

 

° GLTSO : Pourquoi nous quittons la Confédération, sur le site de La Lumière de François Koch.

 

 

° Baltimore 2014 : Extraits du rapport de la commission de reconnaissance, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Déclaration de Vienne, des 28 et 29 janvier 2014, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Avenir de la GLNF : Plusieurs articles dans Nice-Matin, sur ce site.

 

 

° CMF : La Grande Loge de France adopte à plus de 86% les statuts et règlements de la Confédération Maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° Les règlements et statuts de la Confédération maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° CMF : Les règlements et statuts sont signés, sur ce site.

 

 

° RPMF : Les 5 GL européennes accueillent la Confédération Maçonnique de France avec enthousiasme !, sur ce site.

 

 

° La ballade irlandaise des frères français, sur ce site.

 

 

° Le courrier des 5 GL européennes du 10 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° RPMF : « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013. La CMF va de l’avant ! , sur ce site.

 

 

° Le texte de la « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° Le traité fondateur de la Confédération Maçonnique de Franceet le protocole d’Intervisites, sur ce site.

 

 

° Convent 2013 historique de la Grande Loge de France. La Confédération Maçonnique de France créée, sur ce site.

 

 

° Première tenue « confédérale » à la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le prétexte LNF, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le Pari Confédéral, sur ce site.

 

 

° RPMF : Des réponses aux rumeurs qui font peur ! , sur ce site.

 

 

° RPMF : Tenues communes pour les frères des cinq Obédiences Régulières françaises, sur ce site.

 

 

° RPMF : Conférence de presse de Marc Henry et des Grands-Maîtres des obédiences régulières françaises, sur ce site.

 

 

° Marc Henry (GLDF) : « La Confédération aura une direction à 5 têtes. »,sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° La Grande Loge Indépendante de France est consacrée, sur ce site.

 

 

° GLTSO : le Grand-Maître Jean Dubar parle de la recomposition du paysage maçonnique français, sur ce site.

 

 

° RPMF : La Confédération des Grandes Loges Traditionnelles Régulières est en marche, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Françaises du 18 décembre 2012, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Régulières du 12 septembre 2012, sur ce site.

 

 

° GLNF : Le texte de la GLUA qui enlève la reconnaissance (explications), sur ce site.

 

 

° GLNF : La reconnaissance anglaise, c’est fini, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France confirme que les négociations sont engagées avec les 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France accepte d'ouvrir des discussion avec les 5 grandes loges régulières européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France en pleine forme et très convoitée avant son Convent, sur ce site.

 

 

° Après l'appel de Bâle des grandes loges réagissent, sur ce site.

 

 

° Le communiqué de Presse officiel de la Grande Loge de France, sur l'élection de Marc Henry, sur ce site.

 

 

° Marc Henry élu Grand-Maître de la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° La GLDF répond officiellement aux 5 obédiences européennes, sur ce site.

 

 

° La déclaration de Bâle du 10 juin 2012, sur ce site.

 

"Jésus est-il Dieu", par André Gounelle

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"Jésus est-il Dieu", par André Gounelle

 

Alors, Jésus est-il Dieu?

 

Vous trouverez ci-dessous en tout cas la réponse d' André Gounelle, qui est pasteur et théologien français (professeur émérite de la Faculté de théologie protestante de Montpellier).

 

Je reproduis ici un texte de l'excellente revue "Evangile et Liberté", la revue du protestantisme libéral. C'est une revue de grande qualité à laquelle je vous invite à vous abonner

 

 

Ce texte est issu du N°271, d'août-septembre 2013.

 

 

 

Voici le texte :

 

Après la question de la Trinité, André Gounelle aborde celle de la divinité de Jésus *, au sujet de laquelle plusieurs de nos lecteurs nous ont demandé des éclaircissements.

 

 

 

 

À cette question, pour ma part, je réponds : « Non ». Je crois que Dieu se rend présent et agit en Jésus de Nazareth, qu’il me rencontre et me parle à travers lui, mais pas que Jésus soit Dieu. Si, pour moi, il y a du divin en Jésus, il n’est pas lui-même divin ; il est uniquement (mais exemplairement) humain. Beaucoup estiment que cette conviction va contre l’enseignement évangélique et contre la doctrine généralement admise par les chrétiens. Cette objection ne me paraît pas fondée ; à mon sens, aussi bien le Nouveau Testament que les grands Conciles sont beaucoup plus complexes, nuancés et indécis sur ce point qu’on ne le pense souvent.

 

On trouve dans le Nouveau Testament deux séries d’affirmations. La première suppose une étroite proximité et une union entre Dieu et Jésus, la seconde une distance et une différence. D’un côté, Jésus dit : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jn 10,30), « qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14,9), « le Père est en moi » (Jn 10,38). De l’autre, il déclare : « Celui qui croit en moi croit non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé » (Jn 12,44), « le Père est plus grand que moi » (Jn 14,28), « pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul » (Mc 10,18).

 

Jésus parle de Dieu comme d’un être distinct, qui se situe au-dessus de lui, qui l’a envoyé, lui a donné une mission, auquel il obéit (« que ta volonté soit faite, non la mienne », Lc 22,44) et qu’il prie. Il met ainsi l’accent sur l’altérité et la supériorité de Dieu. Mais Thomas, en présence du Ressuscité, lui dit « mon seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).

 

On pourrait sans peine multiplier les citations et il faudrait longuement discuter de la portée de chacune d’elles. Prises en leur ensemble, elles suggèrent une relation entre Dieu et Jésus qui conjoint une profonde intimité avec une altérité irréductible.

 

En 451, le Concile de Chalcédoine déclare que le Christ est « vraiment Dieu et vraiment homme », qu’il unit en une seule personne la nature divine et la nature humaine « sans confusion… ni séparation ». La formule complète, hautement complexe, aux termes soigneusement pesés, très balancée (en la lisant, on se demande sans cesse si chaque phrase ne nie pas celle qui la précède) a été mise au point à la suite de conflits violents et de débats obscurs. Elle demanderait de longues explications sur le contexte historique et de minutieuses analyses des notions utilisées. Elle n’est probablement pas aussi absurde qu’elle ne le paraît à première (et souvent à deuxième) lecture. En tout cas, elle me semble voir juste en interdisant à la fois d’identifier et de séparer Jésus et Dieu. Elle répète, dans un style qui manque à nos yeux de simplicité et de limpidité, l’idée néotestamentaire d’un lien étroit qui ne supprime pas la différence.

 

Dans le monde antique on connaissait des « demidieux » (nés de l’union d’un dieu et d’une femme ou d’un homme et d’une déesse, et donc sexuellement « fils de Dieu »), des dieux déguisés (tel Jupiter prenant provisoirement une forme humaine, en général pour séduire une mortelle). On voit parfois affleurer dans le christianisme l’idée de « Dieu transformé », Dieu renonçant à sa divinité pour devenir humain, ce qui en ferait, en quelque sorte, un « ex Dieu » ou un Dieu démissionnaire.

 

Ces considérations sont étrangères au Nouveau Testament. Quand il nomme Jésus « fils de Dieu », cette expression n’a pas grand-chose de commun avec ce que je viens d’évoquer et ne comporte pas d’allusiondirecte à une naissance miraculeuse que l’évangile de Luc présente comme un acte créateur semblable à celui de la Genèse, et non c omme une insémination divine. Tous les humains et toutes les créatures sont des enfants de Dieu et les croyants le sont plus particulièrement : « Ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Rm 8,14) ; nous sommes tous « fils de Dieu par la foi » (Ga 3,26). Il ne s’agit nullement d’un statut exceptionnel qui ferait sortir de l’humanité ou qui ajouterait quelque chose à l’humanité. Pour Jésus, on précise qu’il est « fils unique », ce qui indique une proximité très forte sans autoriser une quelconque assimilation avec le Père.

 

Au fil des siècles, l’art, la piété populaire, parfois l’enseignement doctrinal ont eu tendance à faire de Jésus « un dieu marchant sur terre », en oubliant son humanité ou en la réduisant à une apparence illusoire. On est passé du « Fils de Dieu » à « Dieu le Fils », ce qui n’est pas du tout la même chose. Proclamer, sans plus, que Jésus est Dieu ne me paraît pas conforme au Nouveau Testament ; de plus, cette déclaration pourrait bien trahir l’intuition et l’intention du Concile de Chalcédoine.

 

Ce que je crois, je l’ai dit au début de cet article : en Jésus, Dieu est présent et nous rencontre. Cette conviction, conforme au témoignage du Nouveau Testament, l’immense majorité des chrétiens la partage. Une question les différencie, les oppose et les divise : comment s’articulent dans la personne de Jésus le divin et l’humain, comment s’opère la jonction ? Deux thèses s’affrontent.

 

Selon la première, se produit une compénétration. Osons une comparaison un peu triviale avec le café au lait. Au départ, café et lait se trouvent dans deux pots différents, à côté l’un de l’autre. Quand on les verse dans le même bol, on obtient du café au lait ; ensuite, on ne peut plus revenir en arrière, les disjoindre, isoler le café du lait.

 

De manière analogue, divinité et humanité, séparées et distinctes au départ, se mélangent en Jésus le Christ, deviennent indémêlables, n’existent plus l’une sans l’autre. Quand vous avez Dieu, vous avez aussi Jésus et quand vous avez Jésus, vous avez aussi Dieu. Dans cette perspective, on dira que Marie est « mère de Dieu ». À strictement parler, elle est mère de Jésus, mais, puisque Dieu est là où est Jésus, on peut bien l’appeler « mère de Dieu ». Des cantiques de Noël parlent du berceau de Dieu, des langes de Dieu (ils ne vont pas jusqu’aux couches divines à changer, ce qui perturberait leur élan poétique). On déclare que Dieu est crucifié et meurt à Golgotha. On adresse prières et adoration à Jésus. Il est Dieu incarné en un homme (de même que le café s’incarne dans le lait).

 

Pour la seconde thèse, divinité et humanité ne s’amalgament pas, mais s’attachent l’une à l’autre, comme deux voitures d’une rame de TGV. À la différence des trains classiques avec des wagons qu’on peut décrocher les uns des autres, elles sont indissociables ; les découpler est impossible, elles vont toujours ensemble. Elles restent cependant différentes ; vous êtes dans la voiture 5 ou la voiture 6, pas dans les deux à la fois ; si vous voulez aller au bar, vous devez nécessairement traverser d’autres voitures, mais ces autres voitures ne sont pas le bar.

 

De même en Jésus Christ, l’humanité et la divinité sont reliées l’une à l’autre, la première conduit à la seconde, mais sans aucun mélange ; il y a des choses qui appartiennent à Dieu et non à Jésus (ainsi la connaissance du jour où aura lieu la fin, Mt 24,36) ; d’autres appartiennent à Jésus et non à Dieu (c’est Jésus et non pas Dieu qui est tenté). Ici, on considère que Marie est mère de l’homme Jésus, pas de Dieu ; que berceau et langes sont ceux du bébé Jésus, pas de Dieu ; et qu’à Golgotha, c’est Jésus qui meurt, pas Dieu. On ne prie pas Jésus (ce serait de la « jésulâtrie », idolâtrie de l’homme Jésus), on prie Dieu au nom de Jésus. Jésus n’est pas Dieu, mais l’homme en qui Dieu se révèle.

 

Devant de telles spéculations théologiques, on a envie de demander à ceux qui en débattent savamment ce qu’ils en savent. Un scepticisme de bon aloi pousserait à renvoyer les deux thèses dos à dos faute de preuves. Je ne le ferai cependant pas. Je me sens proche de la deuxième qui me semble mieux rendre compte que la première de cette relation faite de proximité et de distance, d’intimité et d’altérité que je crois discerner dans le Nouveau Testament.

 

* On pourra lire pour approfondir les questions de la Trinité et de la divinité du Christ deux livres d’André Gounelle : Parler de Dieu, éd. Van Dieren 2004 et Parler du Christ, éd. Van Dieren, 2003.

"Jésus est-il Dieu", par André Gounelle

GLDF : Les frères vont se prononcer dans la sérénité en décembre.

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GLDF : Les frères vont se prononcer dans la sérénité en décembre.

 

J’aurais également pu intituler cet article « Les outrances des « contre » GLDF/CMF nuisent à leur « cause » ».

 

Comme nous le savons, les députés (c’est-à-dire les représentants élus des loges) de la Grande Loge de France (GLDF) devront se prononcer au mois de décembre 2014 sur une actualisation de leurs règlements généraux.

 

J’avais écrit un article intitulé «  GLDF : le rendez-vous avec son histoire. CMF et fraternité universelle » au mois de juillet dernier lorsque les propositions d’actualisation ont été envoyées aux loges, pour bien montrer la continuité de ces propositions avec la volonté réitérée des frères de la Grande Loge de France de se rapprocher toujours plus près de la tradition, de la philosophie, de la pensée du rite écossais ancien et accepté tel qu’il a été créé originellement aux travers de ses rituels princeps.

 

Je ne vais pas revenir dessus, mais préciser certains points qui sont mis en avant et développés depuis…

 

Que d’articles ont été publiés, plus virulents les uns que les autres, bien entendu contre la Grande Loge de France, contre l’adoption des modifications statutaires, contre la Confédération Maçonnique de France (CMF)…

 

Les chevaux légers de l’anti-CMF s’en donnent à cœur joie, multipliant rumeurs, menaces et contre-vérités pour tenter de persuader les  frères de ne pas voter les modifications proposées en décembre. Ils sont en cela constants puisque c’est leur leitmotiv depuis deux ans, ce qui n’a fort heureusement pas empêché les frères de la Grande Loge de France d’adopter à des majorités importantes les textes proposés pour constituer la CMF.

 

Et puis, les outrances exogènes de frères et de sœurs des « obédiences amies » qui prodiguent en flot ininterrompu leurs « conseils fraternels » lassent, irritent et exaspèrent chaque jour d’avantage les frères de la Grande Loge qui auront à se prononcer en décembre.

 

Ingérence, volonté hégémonique, menaces, calomnie, interprétations fantaisistes, tout y passe depuis l’été sur une kyrielle de sites qui ont tous comme particularité de ne pas être administrés par des frères de la Grande Loge de France.

 

Mais par des frères et sœurs des « obédiences amies » qui donc – par définition – savent mieux que les frères de la GLDF ce qui se passe dans cette obédience.

 

« Il est clair qu’avec des ami(e)s comme cela on n’a pas besoin d’ennemis » se disent les frères de la GLDF!

 

Heureusement, ce qui est excessif devient tout naturellement insignifiant. Qu’ils et elles continuent comme cela et les modifications seront votées à plus de 90% !

 

Plus sérieusement, il convient toutefois de parler aux frères de la Grande Loge de France qui se posent légitimement des questions où qui peuvent être perméable à la propagande outrancière et orchestrée, diffusée à grande échelle pour nuire à la Grande Loge.

 

 

- Pas d’unanimisme à la Grande Loge de France.

 

Marc Henry, le Grand-Maître de la Grande Loge de France le rappelait récemment. La GLDF est une Fédération de 864 loges regroupant 33730 Frères.

 

Et contrairement à ce qui se répand complaisamment ici où là, la Grande Loge n’est pas une obédience stalinienne.

 

Si les modifications étaient adoptées par 90% des voix des députés des loges (ce serait un score impressionnant !) cela voudrait dire qu’il y aurait tout de même 87 loges et 3300 frères loges qui ne les auraient pas approuvées.

 

Il convient donc, car chaque frère est important, de bien expliquer les enjeux et l’intérêt majeur du projet. Sans pour autant méconnaître l’essentiel et empêcher l’immense majorité des frères d’avancer.

 

 

- Les « minoritaires » vont-ils faire sécession ?

 

C’est une menace que l’on fait planer… et qui n’a aucune réalité. Dans une organisation démocratique, lorsque la majorité s’est exprimée, ce sont les décisions prisent qui s’appliquent à tous. C’est ce qui se passera après la tenue de Grande loge de décembre.

 

Lorsqu’on est en période de réformes et de changements les tensions existent mais elles peuvent et doivent être surmontées. En 1955-1956, le projet de fusion de la GLDF avec la GLNF pour créer une Grande Loge Unie de France est en débat. Antonio Coen est élu Grand-Maître le 15 janvier 1956 et, au mois de mars il s’exprime à la radio en faveur du projet et lance un émouvant appel aux forces spirituelles : « Les circonstances y ont déterminé de puissantes réactions mais ces réactions ont été vivifiantes et j'éprouve une joie véritable à vous dire que je les sens fécondes. La Grande loge de France vit et vit puissamment; il n'y a plus qu'à souhaiter que cet élan se poursuive et que rien ne vienne l'interrompre. Bien entendu, toute réaction brutale amène à la surface quelques scories; c'est la rançon de l'énergie engagée mais ces scories s'éliminent d'elles-mêmes et la matière s'en trouve définitivement épurée. De telles constatations suffisent à accroître l'optimisme, à combattre les pessimismes, s'il peut s'en trouver en maçonnerie ».

 

Ce projet de création d’une Grande Loge Unie de France ne verra malheureusement pas le jour car le Grand-Maître Antonio Coen, un vrai visionnaire, meurt le 21 avril 1956 et le projet est ensuite abandonné. Cela ouvre la voie à la funeste crise de 1964 qui verra la division se créer au sein de l’Ordre Écossais. Division qui est en passe de se régler aujourd’hui grâce à la CMF.

 

 

- Faut-il craindre des départs après décembre ?

 

Cette question laisserait croire qu’il n’y a jamais aucun mouvement de frères entre les obédiences… Ce qui est faux ! Tous les ans plusieurs dizaines de frères de la GLDF rejoignent le GODF, le DH, ou une autre obédience. Et l’inverse et vrai évidemment. La GLDF intègre chaque année de très nombreux frères qui ont été initiés dans d’autres obédiences. Et c’est très bien comme cela.

 

La question que je me pose toujours est la suivante : « Pourquoi persister à être malheureux à la GLDF si l’on pense pouvoir être plus heureux ailleurs ? ».

 

Certains brandissent la menace : « si les modifications sont votées en décembre des frères vont partir au GODF ». Comme si partir au GODF c’était mal ! Au contraire, si des frères ont envie de pratiquer une maçonnerie à vocation politique et sociale, ils s’épanouiront, en effet, mieux au GODF. Et il n’y a aucun mal à ça ni aucun jugement de valeur. Ce n’est tout simplement pas la vocation de la GLDF.

 

« S’il y a un temps pour l’action, ne doit-il pas y avoir aussi un temps pour la réflexion, pour la méditation et, pourquoi pas, pour le « rêve » ? (…) La Loge maçonnique ne serait-elle pas le lieu, l’instrument qui permettrait à l’homme de retrouver le chemin de cette dimension intérieure, sans laquelle il est un être tronqué, mutilé, inachevé ? (…) La Loge est ce lieu sacré où s’accomplit notre destinée, celle qui doit nous amener - du carré au cercle, du fini à l’infini, du temps à l’éternité, du temporel au spirituel », nous disait Henri Tort-Nouguès qui poursuivait en 1985 : « Tout d'abord, la franc-maçonnerie peut inviter les hommes de notre temps à une prise de conscience, qui s'inscrit d'ailleurs dans sa tradition intellectuelle et culturelle. Éveiller ou réveiller la conscience des hommes par la reconnaissance de certaines idées, de certaines valeurs, de règles, sans lesquelles il n'est pas d'existence humaine possible valeurs qui ont nom liberté, justice, fraternité, vérité..., ces valeurs que le franc-maçon est invité à découvrir et à pratiquer dans la loge maçonnique elle-même. Invitation, comme j'ai essayé de le montrer, à la recherche «d'une autre vie» caractérisée par ce retour à la tradition véritable, la vie intérieure et l'élévation spirituelle ».

 

Mais je pense que s’il doit y avoir certains départs, il s’agira d’un nombre extrêmement limité de frères qui peuvent être arrivés « par erreur » à la Grande Loge.

 

 

- De quelle manière recevra-t-on les frères des autres obédiences si les modifications du règlement sont votées ?

 

 

Je m’étonne vraiment que des frères de la GLDF se posent encore cette question. J’en avais d’ailleurs traité dans un article intitulé « Visites vous avez dit visites ».


Depuis le mois de juin 2014 et la signature du traité fondateur de la CMF, il existe un protocole de visites et d’échanges maçonniques qui a été voté par 91% des députés de la GLDF lors du Convent de juin 2014.

 

Ce protocole s’applique actuellement, il est la loi actuelle à la GLDF et évidemment ne sera en rien changé par le vote de décembre qui actualise simplement les textes internes.

 

Ceux qui disent que le vote de décembre changera quelque chose à la situation actuelle mentent sciemment.

 

Tous les frères de la GLDF savent parfaitement comment recevoir les frères tant des obédiences reconnues (GL-AMF et GLIF) que des autres obédiences. Il suffit d’appliquer le protocole que 91% des frères ont voté !

 

La Grande Loge par contre ne se donne pas le droit d’interdire aux frères leurs déplacements extérieurs. Le dernier Convent l’a d’ailleurs réaffirmé : « Dans le cadre des règlement de la GLDF, les frères ont la liberté de voyager ».

 

L’accueil des frères de la GLDF à l’extérieur dépend des loges et des obédiences maçonniques qui les reçoivent (ou non), mais pas de la GLDF.

 

La GLNF par exemple ne les reçoit pas. Certaines loges de la GLFF ou certaines loges d’obédiences mixtes ne les reçoivent pas non plus car il ne peut y avoir de réciprocité. C’est bien leur droit le plus absolu et aucun frère de la GLDF ne peut trouver à y redire.

 

Jean Verdun le disait très justement et très explicitement en 1985 dans son discours de clôture du Convent où il venait d’être élu Grand-Maître : « Nos frères se demandent parfois quel doit être leur comportement lors de réunions maçonniques à l’initiative des Loges d’Obédiences amies où sont confondues pêle-mêle à l’Orient, dans un joyeux méli-mélo, nos Frères, nos Sœurs et nos cousins germains. Ils craignent, et je les comprends, d’y compromettre leurs tabliers et leurs gants blancs. (…) Rien ne nous autorise à faire le ménage dans le Temple des autres. (…) Notre Règle n’est pas la leur, mes frères.

 

Respectons scrupuleusement notre Règle chez nous, et sachons ailleurs bien vivre en famille (…)

 

Si nous rencontrons ailleurs des membres de la famille que notre Règle ne nous autorise pas à recevoir dans nos tenues rituelles, nous ne devons pas nous sentir obligés de rendre des politesses. Nous n’allons tout de même pas ouvrir nos travaux à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers pour y faire des mondanités. Si la Règle est contraignante ou difficile à faire comprendre, tant mieux. L’initiation c’est le contraire du laisser-aller ».

 

 

- Quelle est donc cette règle ?

 

Cette règle, que tout maçon assistant à une tenue initiatique et rituelle d’une loge de la GLDF – quelle que soit son obédience d’origine -  est celle du Rite Écossais Ancien et Accepté, qui est également celle de la Maçonnerie Universelle. Elle n’a rien à voir avec quelque chose destiné à « plaire à Londres », puisque la reconnaissance de la GLUA n’est pas un objectif à atteindre pour la GLDF.

 

« Ce qui fonde un Ordre, c’est le respect commun et volontaire d’une Règle. Si nos Loges œuvrent et initient en toute liberté, leur volonté constante, et qui s’est de nouveau manifestée pendant ce Convent, de constituer ensemble et dans le même Rite un Ordre initiatique, donne existence, force et vigueur à une entité ayant valeur spirituelle et pas seulement administrative, entité qui est la Grande Loge, modèle symbolique bien sûr, mais modèle d’un Ordre maçonnique universel » nous disait justement Jean Verdun, toujours en 1985.

 

 

 

Cette règle tient en 7 points :

 

• L’invocation du Grand Architecte de l’Univers,

• La présence en Loge des Trois Grandes Lumières: le Volume de la Loi Sacrée exposé et ouvert avec l’Équerre et le Compas,

• La souveraineté exclusive sur les grades symboliques,

• L’indépendance vis-à-vis de toute structure maçonnique de hauts grades,

• La non-mixité dans les travaux rituels,

• L’interdiction de discussions politiques ou religieuses,

• Le caractère progressif et spirituel de la démarche maçonnique.


Il s’agit là du rappel de la règle connue depuis des lustres à la Grande Loge de France. Rien de neuf sous le soleil.

 

 

- Faudra-t-il « croire en Dieu » ?

 

Encore une question bateau… A laquelle il a été répondu lors du Congrès de Lausanne de 1875 auquel enfin la GLDF se référera explicitement dans son règlement, alors qu’elle le fait déjà dans ses rituels.

 

 

Et la réponse, encore valable aujourd’hui et demain, était déjà donnée en 1985 par Henri Tort-Nouguès : « Il est beaucoup insisté dans nos loges sur la nécessité du rejet de tout dogme, de toute révélation. Cette exigence est parfaitement saine en soi et doit être en effet une des pierres d'angle de la philosophie de l'initié. Malheureusement elle a été trop souvent entendue comme impliquant seulement les dogmes religieux et plus spécialement judéo-chrétiens.

Je pense qu'il s'agit là d'une relique, d'un fossile de la paléontologie maçonnique. La liberté intérieure est elle aussi un refus, celui d'accepter n'importe quelle vérité révélée par d'autres hommes qui s'attribueront ensuite, eux-mêmes ou leurs disciples, le droit d'en vouloir tirer des règles impératives voire légales de conduites, d'organisations sociales, économiques, politiques susceptibles d'être imposées à leurs semblables. J'en dirais d'ailleurs autant pour toute théorie philosophique ou scientifique ».

 

Jean Verdun complétait utilement lorsqu’il dit : « Recevoir la Lumière à la Grande Loge de France, quelle que soit la Loge qui vous donne cette Lumière, c’est entrer dans une école de la transcendance ou, pour ceux que rebuterait ce terme de métaphysique, une école du dépassement de soi-même. La structure et l’orientation de la Grande Loge, modèle symbolique d’un Ordre maçonnique universel, doivent le faciliter aux loges ».  

 

Ce qui est vrai c’est que croire en dieu n’est pas un gros mot à la GLDF et qu’une pratique spirituelle exotérique complète parfaitement une pratique spirituelle ésotérique. Après c’est du choix intime de chacun des frères… Et la GLDF n’interfère pas dans leur liberté de conscience.

 

« La franc-maçonnerie écossaise, les francs-maçons de la Grande Loge de France, s'ils affirment et postulent l'existence d'un Principe créateur ou d'un Être, se refusent à définir, à déterminer son contenu, son essence, sa «quiddité», pour employer le langage de la scolastique.

La Grande Loge de France laisse le soin et la liberté de l'interpréter à la conscience de chaque maçon selon sa propre complexion, selon sa foi ou sa philosophie propre », écrivait avec justesse Henri Tort-Nouguès.

 

Faut-il rappeler aussi que l’obligation de croire en Dieu est distincte de la reconnaissance de la GLUA ? Une obédience française comme la Loge Nationale Française (LNF) proclame très clairement « God is our guide ». Pour elle, le Grand Architecte de l’Univers est Dieu. Pour autant elle n’est pas reconnue par la GLUA. On pourrait en dire autant de la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO) avec ses loges travaillant au Rite Ecossais Rectifié (RER), avec le Grand Prieuré des Gaules et d’autres obédiences, non reconnues par Londres.

 

 

- « Le » ou « un » volume de la Loi Sacrée ?

 

Une question annexe à la précédente semble agiter le landernau. Oui, il faut toiletter les textes pour les mettre en conformité avec la pratique rituelle en vigueur depuis des dizaines d’années !

 

Mais certains frères ne se rappellent-ils pas ce qu’ils entendent deux fois par mois lors de l’ouverture des travaux ?

 

« Frère Expert, faites apparaitre les Trois Grandes Lumières en ouvrant le volume de la Loi Sacrée au Prologue de Jean, disposez sur celui-ci le Compas et l’Équerre puis tracez le tableau d’Apprenti ».

Il est même indiqué la marche à suivre : «  Le F :. Exp :. ouvre le Volume de la Loi Sacrée au Prologue de l’Évangile de Jean » (…)

 

Encore une querelle sémantique pour rien…

 

 

 

 

- Les députés de la GLDF seraient-ils des crétins des alpes ?

 

A lire certains articles, à écouter certains commentaires c’est bien une question qu’on pourrait se poser.

 

Selon ces glosateurs, les grands-officiers n’écrivent pas les textes qu’ils proposent et les députés ne lisent pas les textes qu’ils votent , par ailleurs sans les comprendre et sans en évaluer le sens et la portée.

 

Bref, selon eux, les députés de la Grande Loge sont au mieux des crétins, au pire des nuls.

 

Je pense moi qu’il faut arrêter de faire passer les députés des loges de la Grande Loge de France pour des crétins qui ne savent pas ce qu’ils votent.

 

Au bout d’un moment c’est non seulement extrêmement pénible mais aussi très humiliant.

 

Depuis deux ans, tous les textes concernant la Confédération Maçonnique de France ont été votés avec un minimum de 85% des voix et souvent au-delà de 90% comme c’est le cas pour le protocole d’inter-visites.

 

Il n’est venu à l’idée de personne que la CMF serait tout simplement un projet qui leur plait et qui a leur accord ?

 

 

- Refuser la confusion :

 

Oui il faut le dire, la Grande Loge de France a connu des périodes de confusion. Là il y avait un risque, lorsque ceux qui doivent indiquer la voie et la direction à suivre sont eux-mêmes hésitants sur la nécessaire et absolue indépendance de la GLDF.

 

Notamment lorsqu’un ancien Grand-Maître a tellement convertit son regard qu’il en est arrivé à ne plus trop savoir quelle direction suivre. Ou plutôt lorsqu’il a cherché à entraîner la Grande Loge dans un chemin qui n’était pas le sien.

 

Lorsqu’il a incorporé la Grande Loge de France à un « machin » intitulé « Maçonnerie Française » dont le nom avait été déposé par une obédience amie ce qui la plaçait de facto (et juridiquement) sous sa domination et sa dépendance.

 

Lorsque ce même Grand-Maître – dont le mandat s’est arrêté de fait au milieu de la deuxième année – avait dans ses cartons le projet fou d’un « immeuble de la maçonnerie française », regroupant pêle-mêle toutes les obédiences, ce qui aurait impliqué de vendre l’immeuble de la rue Puteaux…

 

Il faut après cela saluer l’action salutaire d’Alain Graesel qui a su tout bonnement sauver la Grande Loge de France, menacée dans son existence même par les errances du passé. Tout d’abord en la faisant sortir du « machin » et en restaurant vigoureusement ses valeurs, son histoire, sa particularité, bref son identité !

 

Grâce à Alain Graesel la Grande Loge de France est sortie de la confusion pour redevenir elle-même, indépendante et souveraine.

 

 

 

C’est cette action salutaire qui a été poursuivie tant par Alain-Noël Dubart, qui a su apporter son érudition et son sens de la diplomatie que par Marc Henry l’actuel Grand-Maître qui porte avec talent la voix de la GLDF dans tous les orients de France.

 

Les textes de la Confédération Maçonnique de France garantissent d’ailleurs la spécificité et l’indépendance de chaque obédience qui la constitue et c’est très bien ainsi.

 

La Grande Loge de France poursuit aujourd’hui plus avant cette clarification nécessaire pour revenir de façon toujours plus précise à ses fondamentaux, à ses textes fondateurs et pour éliminer les scories d’un passé révolu, s’il s’en trouve encore dans nos textes règlementaires. C’est à la poursuite de cette clarification que les frères sont appelés en décembre.

 

« Le Grand-Maître doit veiller à ce qu'on n'altère pas le symbolisme maçonnique et qu'on ne transforme pas les habitudes, les traditions rituéliques qui rattachent tous les Maçons du globe entre eux et leur permet de se comprendre et se reconnaître; mais le Grand-Maître, dans ce cas, ne fait encore que veiller à la stricte exécution des engagements pris par les Loges et par chaque Maçon en particulier » nous disait déjà Gustave Mesureur en 1912.

 

 

 

 

 

- La division Paris – Province.

 

Là aussi les arguments employés me laissent pantois et – pour le dire clairement – assez méprisants pour les frères de Province.

 

D’après ce que je lis ici ou là, il y aurait d’un côté les frères parisiens de la GLDF, plus attachés à l’indépendance de l’obédience et à régularité des pratiques du Rite et de l’autre les frères de province plus attachés eux aux relations avec les frères des autres obédiences.

 

Bref, pour eux, non seulement les députés de la GLDF sont des crétins mais en plus les députés de province sont des ploucs qui préfèrent les ripailleries à la spiritualité … C’est vraiment déplorable… Les frères de province seraient des frères « de seconde zone ».

 

Alors que rien – évidemment - ne démontre cela d’après les votes qui ont déjà été faits sur la CMF. Aucun clivage entre les votes des loges de province et celles de Paris !

 

Au contraire, je pense que les frères de province sont tout autant attachés à la GLDF, au Rite Ecossais Ancien et Accepté, à l’Ordre écossais que les frères de Paris.

 

Et rien ne les empêchera, dès janvier, de continuer à côtoyer les frères (et sœurs) d’autres obédiences lors de réunions maçonniques diverses et variées, comme ils le font aujourd’hui…

 

Rien d'ailleurs n'empêchera non plus toutes les commémorations communes entre obédiences.

 

 

 

- La main noire du complot maçonnique.

 

Enfin, et last but not least, mais faut-il en parler? Des francs-maçons jouent eux-mêmes au complot maçonnique !

 

Selon eux, les députés de la GLDF seraient en effet manipulés par la main (évidemment maléfique…) du Suprême Conseil de France qui tirerait les ficelles en coulisse.

 

Ça c’est vraiment l’argument employé par ceux qui sont… à court d’argument, pour tenter de discréditer une fois encore les députés de la GLDF.

 

Rappelons ici deux points essentiels de la règle de la GLDF :

 

La souveraineté exclusive sur les grades symboliques,

• L’indépendance vis-à-vis de toute structure maçonnique de hauts grades.

 

Ce n’est pas en fonction de « consignes secrètes » du SCDF que les députés votent, mais en suivant les conseils donnés par les frères de leurs loges.

 

« La Grande Loge de France est peut-être la seule obédience au monde à avoir su préserver en son sein les deux idées les plus fécondes issues de la pensée traditionnelle en parvenant à conjuguer harmonieusement deux termes apparemment contradictoires: une spiritualité féconde et une totale liberté de pensée et de conscience », écrivait fort judicieusement Guy Dupuy.

 

 

 

Il après tout normal que dans les semaines qui précèdent un vote important, des frères essaient de « faire monter la pression » et dramatisent outre mesure les enjeux.

 

Ce que les députés des loges décideront sera bien fait.

 

La GLDF est le creuset où peuvent se retrouver et vivre ensemble des frères différents.

 

Gageons que tout cela se règlera dans la plus grande sérénité et avec l’amour fraternel qui relie les frères de la Grande Loge de France au-delà de leurs divergences.

 

 

C’est, je le pense, le souhait d’une très grande majorité de frères qui se retrouve deux fois par mois pour travailler ensemble au sein de leurs loges justes et parfaites, de leurs loges de Saint-Jean.

 

Et quoi de mieux que de conclure par ces mots d’Henri Tort-Nougues :

 

« La franc-maçonnerie traditionnelle ne prétend pas apporter une solution «préfabriquée», définitive et toute faite. Elle nous propose une méthode, un chemin, elle nous invite à une recherche, à une quête, à une enquête, à une conquête, celle de l'homme enfin retrouvé dans toutes ses dimensions humaines. Elle nous propose un chemin, une voie, elle nous invite à une foi et à une espérance, celle de l'homme réconcilié avec la nature et l'univers, avec les autres hommes ses frères, avec lui-même, avec le Grand Architecte de l'Univers. La loge maçonnique, la loge juste et parfaite, est le lieu matériel et spirituel de cette quête, de cette aventure, et elle en est l'instrument et l'outil ».

 

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

 

°  Pour aller plus loin :

 

 

° Le site de la Grande Loge de France.

 

° 1985 : Quand Jean Verdun parlait de Franc-Maçonnerie Universelle, de règle, d’Ordre, d’Initiation… , sur ce site.

 

° "La réalité maçonnique" de Jean Verdun, sur ce site.

 

° Réponse à "l'historien à eux", sur l'Ecosse et les anciens, sur ce site.

 

° CMF, nouvelle polémique de Roger Dachez. Réponses et perspectives, sur ce site.

 

° Vers la réunion de la famille du REAA en France. Décision majeure du SCPLF, sur ce site.

 

° Lettre de Jean-Luc Fauque, SGC du SCPLF, sur ce site.

 

° GLDF : Rendez-vous avec son histoire. CMF et fraternité universelle, sur ce site.

 

° La CMF répond à la déclaration de Berlin des 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

° La déclaration de Berlin du 24 juillet 2014, sur ce site.

 

° GLNF & CMF, déclaration choc des 5 GL d’europ., sur le site La Lumière de François Koch.

 

° Convent GLDF  : Marc Henry réélu. Unité , sérénité et dynamisme, sur ce site.

 

° Poursuite de la CMF votée au Convent 2014 de la GLDF, sur ce site.

 

° GLDF 2014 : Un Convent de Liberté, sur ce site.

 

° Exclusif, la GLUA reconnaît de nouveau la GLNF, sur ce site.

 

° Exclusif : Alain Graesel défend la GLDF attaquée avant son Convent de juin 2014, sur ce site.

 

° Histoire maçonnique : Louis Trébuchet répond à Gérard Contremoulin, sur ce site.

 

° Visites vous avez dit visites, sur ce site.

 

° La Circulaire Générale N° 35 , sur ce site.

 

° GLIF, régularité, tradition et recherche de la reconnaissance internationale, sur ce site.

 

° RPMF : La Grande Loge de France a son destin en main après Vienne et Baltimore, sur ce site.

 

 

° GLTSO : Pourquoi nous quittons la Confédération, sur le site de La Lumière de François Koch.

 

 

° Baltimore 2014 : Extraits du rapport de la commission de reconnaissance, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Déclaration de Vienne, des 28 et 29 janvier 2014, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Avenir de la GLNF : Plusieurs articles dans Nice-Matin, sur ce site.

 

 

° CMF : La Grande Loge de France adopte à plus de 86% les statuts et règlements de la Confédération Maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° Les règlements et statuts de la Confédération maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° CMF : Les règlements et statuts sont signés, sur ce site.

 

 

° RPMF : Les 5 GL européennes accueillent la Confédération Maçonnique de France avec enthousiasme !, sur ce site.

 

 

° La ballade irlandaise des frères français, sur ce site.

 

 

° Le courrier des 5 GL européennes du 10 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° RPMF : « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013. La CMF va de l’avant ! , sur ce site.

 

 

° Le texte de la « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° Le traité fondateur de la Confédération Maçonnique de Franceet le protocole d’Intervisites, sur ce site.

 

 

° Convent 2013 historique de la Grande Loge de France. La Confédération Maçonnique de France créée, sur ce site.

 

 

° Première tenue « confédérale » à la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le prétexte LNF, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le Pari Confédéral, sur ce site.

 

 

° RPMF : Des réponses aux rumeurs qui font peur ! , sur ce site.

 

 

° RPMF : Tenues communes pour les frères des cinq Obédiences Régulières françaises, sur ce site.

 

 

° RPMF : Conférence de presse de Marc Henry et des Grands-Maîtres des obédiences régulières françaises, sur ce site.

 

 

° Marc Henry (GLDF) : « La Confédération aura une direction à 5 têtes. »,sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° La Grande Loge Indépendante de France est consacrée, sur ce site.

 

 

° GLTSO : le Grand-Maître Jean Dubar parle de la recomposition du paysage maçonnique français, sur ce site.

 

 

° RPMF : La Confédération des Grandes Loges Traditionnelles Régulières est en marche, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Françaises du 18 décembre 2012, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Régulières du 12 septembre 2012, sur ce site.

 

 

° GLNF : Le texte de la GLUA qui enlève la reconnaissance (explications), sur ce site.

 

 

° GLNF : La reconnaissance anglaise, c’est fini, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France confirme que les négociations sont engagées avec les 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France accepte d'ouvrir des discussion avec les 5 grandes loges régulières européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France en pleine forme et très convoitée avant son Convent, sur ce site.

 

 

° Après l'appel de Bâle des grandes loges réagissent, sur ce site.

 

 

° Le communiqué de Presse officiel de la Grande Loge de France, sur l'élection de Marc Henry, sur ce site.

 

 

° Marc Henry élu Grand-Maître de la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° La GLDF répond officiellement aux 5 obédiences européennes, sur ce site.

 

 

° La déclaration de Bâle du 10 juin 2012, sur ce site.

Henri Tort-Nouguès : Règles et Principes de la Franc-Maçonnerie Traditionnelle.

"Jacob Kaplan : Résistance, libération et reconstruction", par Haïm Korsia, Grand Rabbin de France le 26 novembre 2014 à Paris

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Jacob Kaplan, Grand Rabbin de France

Jacob Kaplan, Grand Rabbin de France

Jacob Kaplan, (5 novembre 1895 - 5 décembre 1994), a été Grand Rabbin de France de 1955 jusqu’à sa retraite en 1980.

 

Il est élu Grand Rabbin de Paris en 1950 succédant à Julien Weill, puis Grand Rabbin de France en 1955. Après la guerre, sa principale préoccupation est de remettre sur pied la communauté, décimée par les nazis.

 

Quand en 1952 éclate l'affaire Finaly, Jacob Kaplan remue l’opinion publique mondiale et intervient auprès de Mgr Touvet et du cardinal Gerlier, ainsi qu’auprès de nombreuses autorités religieuses catholiques et protestantes, jusqu’au retour des deux enfants.

 

Après 1961, il s’occupe de l’afflux massif de ses coreligionnaires rapatriés d’Afrique du Nord et qui en quelques années doubleront la communauté juive de France. Devenu une autorité morale incontestée, il est élu en 1967 membre de l’Académie des sciences morales et politiques, pour laquelle il rédige de nombreuses communications.

 

En 1980, il met fin à ses fonctions de Grand Rabbin de France, tout en restant très actif dans la communauté juive et en publiant de nombreux ouvrages.

 

Haïm Korsia, l'actuel Grand Rabbin de France rendra hommage à son illustre prédecesseur lors qu'une conférence intitulée "Jacob Kaplan : Résistance, libération et reconstruction".

 

Cette conférence aura lieu le mardi 11 novembre 2014 de 19 heures 30 à 21 heures au Centre Communautaire de Paris, 119 rue La Fayette 75010 à Paris.

 

° Le site du Centre Communautaire de Paris.

 

 

 

GLDF : Alain Graesel s'exprime sur la prochaine tenue de Grande Loge du mois de décembre 2014.

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Alain Graesel, ancien Grand-Maître de la Grande Loge de France

Alain Graesel, ancien Grand-Maître de la Grande Loge de France

Alain Graesel, ancien Grand-Maître de la Grande Loge de France (GLDF) m’a fait l’amitié de me faire parvenir son commentaire sur le récent article que j'ai publié sur ce site et intitulé GLDF : Les frères vont se prononcer dans la sérénité en décembre.

 

 

Pour mémoire, Alain Graesel a été Grand-Maître de la Grande Loge de France entre 2006 et 2009. Il est actuellement le président de la Confédération Internationale des Grandes Loges Unies (CIDGLU), depuis 2010.

 

 

Alain Graesel a également écrit un « Que-Sais-Je ? », aux Presses Universitaires de France intitulé tout simplement « La Grande Loge de France », qui explique l’histoire de la GLDF et explicite la vision de la Franc-Maçonnerie développée par cette obédience.

 

 

Comme je le rappelais dans l’article cité, Alain Graesel a joué un rôle déterminant dans l’affirmation de l’identité et de l’indépendance de la Grande Loge de France comme de la singularité et de l’exigence du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Il a su, indéniablement redynamiser et donner un nouveau souffle à la GLDF.

 

Voici donc le texte qu’il vient de me faire parvenir et que je vous livre tout de go :

 

 

« Mon cher Jean Laurent, bravo pour ton intervention.

 

Tu vas encore être traité de thuriféraire par ceux qui canardent la Grande Loge depuis des mois. J'accepte de mon côté et par avance d'être traité de flagorneur ou de tout autre qualificatif désobligeant car « peu me chaut » comme on dit en français poétique.

 

Tu as raison de citer ces sources qui font partie de l'histoire de notre Maison.

 

On pourrait même leur ajouter l'intervention en Tenue plénière du 15 avril 1945 du Grand Maître de la Grande Loge de France d'alors, Michel Dumesnil de Gramont, revenu d'Alger (où il était auprès de de Gaulle en tant que représentant de la Résistance Française) et qui, en parlant du projet de la Grande Loge de France à rebâtir déclarait notamment : 

 

 « Ainsi dans un monde où tout est à reconstruire apporterions-nous sur le plan qui est le nôtre une contribution digne de notre Ordre et des vastes desseins qu'il doit tracer.

 

Mais là encore nous ne pouvons espérer réussir que dans la mesure où nous resterons fidèles aux traditions de l'Institution et à ses méthodes particulières.

 

Nous devons d'une part, éviter de tomber dans un fétichisme inerte et stérile et d'un autre côté, nous garder de déformer notre caractère propre en plagiant les organisations profanes (c'est Alain Graesel qui souligne). 

 

Nous n'ignorons pas qu'il est malaisé d'éviter ce double danger et qu'il est difficile de s'adapter au présent tout en respectant le passé : cela exige un continuel contrôle de soi-même et un constant effort de lucidité ».

 

Tout est dit là-dedans et on ne remerciera jamais assez Michel Dumesnil de Gramont d'avoir dit non en 1945 au projet de fusion avec le Grand Orient de France, au sein duquel la Grande Loge de France aurait disparu corps et biens.

 

Mais je comprends que cette histoire ne puisse pas intéresser les blogueurs surexcités et les bloggeuses encagoulées, donneurs internationaux de leçons universelles, qui s'imaginent que la maçonnerie a commencé avec eux et leurs hurlements : c'est pas assez moderne, pas assez novateur, pas assez hyper, ni super, pas assez up to date ni assez hype pour ces hérauts de la modernité progressiste, éclaireurs et messagers des temps futurs.

 

Dommage qu'ils ne se soient pas occupés des temps futurs plus tôt.

 

Quand on regarde l'état du monde – et même plus simplement celui de notre pays – on se demande ce qu'ils ont fait toutes ces années, les tenants de la maçonnerie d'avant-garde…

 

Pour le reste : les députés de la Grande Loge de France - qui ne sont pas des demeurés sous influence - prendront en décembre les décisions qu'ils souhaiteront en accord avec les Frères de leurs loges, après avoir exercé leur mandat législatif dans un débat contradictoire – et on espère serein - sur tous les points qu'ils voudront aborder, débat dont la place, sauf erreur, n'est pas sur les blogs mais dans une assemblée générale statutaire souveraine.

 

Or et contrairement à ce que disent les spécialistes cités plus haut, dans nos assemblées générales la parole est TOTALEMENT LIBRE.

 

Et contrairement aux apparences, les blogs ne sont pas encore - sauf erreur - une assemblée générale statutaire souveraine de la Grande Loge de France.

 

Pourvu que ça dure…

 

 

Graesel-Alain-2.jpgAlain GRAESEL

 

Maçon de la Grande Loge de France, non croyant, qui a prêté serment dans une loge de la Grande Loge de France en 1984 sur Équerre + Compas + Volume de la Loi sacrée, qui travaille à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, à la fois principe et symbole dans une démarche qui laisse chacun libre de croire ou de ne pas croire à une révélation divine, car la métaphysique et la religion ce sont des choses différentes.

 

Il y a assez de textes sur ce sujet. Il suffit de les lire.

 

Le problème c'est que certains qui écrivent beaucoup – une logorrhée souvent insignifiante et parfois pathétique qui relève à mon avis des soins urgents - ne veulent pas lire mais seulement écrire. Amen ».

 

 

 

°  Pour aller plus loin :

 

 

° Le site de la Grande Loge de France.

 

° Le site d’Alain Graesel.

 

° La Grande Loge de France, d’Alain Graesel PUF.

 

 

 

° GLDF : Les frères vont se prononcer dans la sérénité en décembre, sur ce site.

 

° 1985 : Quand Jean Verdun parlait de Franc-Maçonnerie Universelle, de règle, d’Ordre, d’Initiation… , sur ce site.

 

° "La réalité maçonnique" de Jean Verdun, sur ce site.

 

° Réponse à "l'historien à eux", sur l'Ecosse et les anciens, sur ce site.

 

° CMF, nouvelle polémique de Roger Dachez. Réponses et perspectives, sur ce site.

 

° Vers la réunion de la famille du REAA en France. Décision majeure du SCPLF, sur ce site.

 

° Lettre de Jean-Luc Fauque, SGC du SCPLF, sur ce site.

 

° GLDF : Rendez-vous avec son histoire. CMF et fraternité universelle, sur ce site.

 

° La CMF répond à la déclaration de Berlin des 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

° La déclaration de Berlin du 24 juillet 2014, sur ce site.

 

° GLNF & CMF, déclaration choc des 5 GL d’europ., sur le site La Lumière de François Koch.

 

° Convent GLDF  : Marc Henry réélu. Unité , sérénité et dynamisme, sur ce site.

 

° Poursuite de la CMF votée au Convent 2014 de la GLDF, sur ce site.

 

° GLDF 2014 : Un Convent de Liberté, sur ce site.

 

° Exclusif, la GLUA reconnaît de nouveau la GLNF, sur ce site.

 

° Exclusif : Alain Graesel défend la GLDF attaquée avant son Convent de juin 2014, sur ce site.

 

° Histoire maçonnique : Louis Trébuchet répond à Gérard Contremoulin, sur ce site.

 

° Visites vous avez dit visites, sur ce site.

 

° La Circulaire Générale N° 35 , sur ce site.

 

° GLIF, régularité, tradition et recherche de la reconnaissance internationale, sur ce site.

 

° RPMF : La Grande Loge de France a son destin en main après Vienne et Baltimore, sur ce site.

 

 

° GLTSO : Pourquoi nous quittons la Confédération, sur le site de La Lumière de François Koch.

 

 

° Baltimore 2014 : Extraits du rapport de la commission de reconnaissance, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Déclaration de Vienne, des 28 et 29 janvier 2014, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Avenir de la GLNF : Plusieurs articles dans Nice-Matin, sur ce site.

 

 

° CMF : La Grande Loge de France adopte à plus de 86% les statuts et règlements de la Confédération Maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° Les règlements et statuts de la Confédération maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° CMF : Les règlements et statuts sont signés, sur ce site.

 

 

° RPMF : Les 5 GL européennes accueillent la Confédération Maçonnique de France avec enthousiasme !, sur ce site.

 

 

° La ballade irlandaise des frères français, sur ce site.

 

 

° Le courrier des 5 GL européennes du 10 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° RPMF : « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013. La CMF va de l’avant ! , sur ce site.

 

 

° Le texte de la « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° Le traité fondateur de la Confédération Maçonnique de Franceet le protocole d’Intervisites, sur ce site.

 

 

° Convent 2013 historique de la Grande Loge de France. La Confédération Maçonnique de France créée, sur ce site.

 

 

° Première tenue « confédérale » à la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le prétexte LNF, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le Pari Confédéral, sur ce site.

 

 

° RPMF : Des réponses aux rumeurs qui font peur ! , sur ce site.

 

 

° RPMF : Tenues communes pour les frères des cinq Obédiences Régulières françaises, sur ce site.

 

 

° RPMF : Conférence de presse de Marc Henry et des Grands-Maîtres des obédiences régulières françaises, sur ce site.

 

 

° Marc Henry (GLDF) : « La Confédération aura une direction à 5 têtes. »,sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° La Grande Loge Indépendante de France est consacrée, sur ce site.

 

 

° GLTSO : le Grand-Maître Jean Dubar parle de la recomposition du paysage maçonnique français, sur ce site.

 

 

° RPMF : La Confédération des Grandes Loges Traditionnelles Régulières est en marche, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Françaises du 18 décembre 2012, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Régulières du 12 septembre 2012, sur ce site.

 

 

° GLNF : Le texte de la GLUA qui enlève la reconnaissance (explications), sur ce site.

 

 

° GLNF : La reconnaissance anglaise, c’est fini, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France confirme que les négociations sont engagées avec les 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France accepte d'ouvrir des discussion avec les 5 grandes loges régulières européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France en pleine forme et très convoitée avant son Convent, sur ce site.

 

 

° Après l'appel de Bâle des grandes loges réagissent, sur ce site.

 

 

° Le communiqué de Presse officiel de la Grande Loge de France, sur l'élection de Marc Henry, sur ce site.

 

 

° Marc Henry élu Grand-Maître de la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° La GLDF répond officiellement aux 5 obédiences européennes, sur ce site.

 

 

° La déclaration de Bâle du 10 juin 2012, sur ce site.

 

GLDF : Histoire de la fondation de la Grande Loge de France - 1894 - 1904

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GLDF : Histoire de la fondation de la Grande Loge de France - 1894 - 1904

Ce qu’il y a de vraiment sympa à tenir un blog maçonnique c’est que des lectrices et des lecteurs réagissent aux articles proposés.

 

Certains même nous proposent leurs contributions.

 

C’est le cas aujourd’hui du Frère X (dont je connais l’identité mais qui ne souhaite pas la voir apparaître sur les réseaux sociaux), qui m’a envoyé un texte intitulé « Fondation de la Grande Loge de France ».

 

Il s’agit d’un extrait d’une planche (un exposé lu en loge) concernant du sujet plus large sur  l’« histoire de la Régularité ».

 

Cette planche a été présentée – par le frère X -  en septembre 2013 à la Respectable Loge de Recherche N° 1306 Mare Nostrum (à l’Orient d’Arles) de la Grande Loge de France. Cette Loge de recherche est présidée par un frère que nous connaissons bien, Louis Trébuchet, qui écrit en ce moment une somme intitulée "de l'écosse à l'écossisme", en trois volumes sur les origines du Rite Ecossais Ancien et Accepté.

 

Je remercie très vivement le frère X et c’est naturellement avec sa permission expresse que je vous en propose la lecture.

 

En introduction à cette planche, je vous livre le message qu’il m’a envoyé :

 

Bonjour

 

Les rapports entre Suprême Conseil de France (SDCF)  et Grande Loge de France (GLDF) à sa création sont devenus un marronnier que chacun décline selon son désir.

 

Affirmer que l’obédience dénommée Grande Loge de France a été historiquement fondée par le Suprême Conseil de France est juridiquement exact, mais en déduire qu’il s’agit d’une création ex nihilo, pilotée par le Suprême Conseil de France est erroné.

 

Le processus était lancé depuis déjà longtemps, il ne s’est agi que de gérer (de manière chaotique) une fusion entre l’obédience créée sur les loges de la Grande Loge Centrale du Suprême Conseil de France (GLC) avec celles de la Grande Loge Symbolique Ecossaise (GLSE) devenue Grande Loge Symbolique de France (GLSF).

 

La Grande Loge de France que nous connaissons aujourd’hui est le résultat de cette fusion dont le mécanisme n’a jamais pu être contrôlé par le Suprême Conseil de France, qui a finalement dû céder. La GLDF a bien été accouchée dans la douleur, et dans le principe d’une section non négociable du cordon ombilical.

 

Bien loin du piège des landmarks londoniens, ceci doit être réaffirmé avec force dès lors qu’il s’agit de promouvoir la régularité d’une Franc-Maçonnerie à vocation européenne continentale.

 

Car si prospèrent à la fois la Confédération Maçonnique de France (CMF) et la réunion des deux Suprêmes Conseils (le Suprême Conseil de France et le Suprême Conseil pour la France), il sera d’autant plus qu’important de mettre l’accent sur l’indépendance respective d’un futur Suprême Conseil  Ecossais Réunifié d’une part, et des Grandes Loges composantes de la CMF et en particulier la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (GL-AMF) dont il conviendra de respecter la nature multirites.

 

A moyen terme, aussi bien les Grandes Loges que les Juridictions sauront y trouver leur intérêt bien compris… dans l’intérêt de tous.

 

Mais il faut d’abord que le vote de décembre permette la poursuite du processus.

 

Or, nous savons bien que nos députés, et a fortiori les FF des loges, ne comprennent pas grand chose à une crise qui a débuté début décembre 2009 au SGC de la GLNF …

 

Il serait illusoire de vouloir expliquer 5 ans d’une histoire extrêmement complexe, rares sont ceux qui la connaissent bien.

 

Par contre, je suis surpris que l’on ne mette pas l’accent sur les conditions pratiques retenues pour les intervisites, en particulier pour les FF d’origine « libérale ». Car ce n’est pas anodin.

 

Ce n’est rien de moins que d’affirmer que nous revenons aux principes d’origine qui est de reconnaître un frère comme tel, pour sa qualité propre et non par référence à son obédience d’appartenance, modalité bien tardive et très utilitaire en Franc-Maçonnerie.

 

Je suis persuadé qu’il y aurait beaucoup à gagner à marteler ce principe : nous ne faisons pas remplir des formulaires humiliants ; nous cherchons simplement à pouvoir accueillir le plus largement possible des frères initiés selon nos principes commun, d’où qu’ils viennent mais nous devons nous contraindre à un formalisme minimal afin de garantir le respect des principes de tous comme de chacun …

 

Le Vénérable Maître de la loge restant SEUL juge. Une affaire bretonne récente démontre bien que si l’autorité du Vénérable Maître est contestée par l’obédience, alors tout ce qui sera affirmé par la suite, et pour des enjeux autrement plus importants, ne sera plus crédible...

 

 

 

Je vous souhaite bonne lecture de la planche que vous trouverez en cliquant ici : « Fondation de la Grande Loge de France ».

 

Vous verrez que j’ai mis également en pièce jointe de ce post des articles que j’avais publiés par ailleurs mais qu’il me semblait intéressant de joindre à celui-ci.

 

Bonne lecture à toutes et à tous,

 

Jean-Laurent Turbet

"Fondation de la Grande Loge de France", par le frère X

"Chronique des Origines de la Grande Loge de France", par François Rognon

"Le Rite Ecossais Ancien et Accepté et la Grande Loge de France", par François Rognon

"Evolution historique et politique du Rite Ecossais Ancien et Accepté", par Michel Piquet.


« La société de confiance est-elle menacée ? », conférence publique de la Grande Loge Féminine de France le 15 novembre 2014 à Enghien les Bains.

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« La société de confiance est-elle menacée ? », conférence publique de la Grande Loge Féminine de France le 15 novembre 2014 à Enghien les Bains.

La Grande Loge Féminine de France (GLFF) propose une conférence publique très intéressante le samedi 15 novembre prochain à Enghiens.

 

Cette conférence s’intitule : « La société de confiance est-elle menacée ? ».

 

C’est en effet un sujet d’une actualité brûlante…

 

Cette conférence publique (donc ouverte à toutes et à tous) est organisée Sous l’égide des loges de la région parisienne de la GLFF.

 

Voici les intervenantes :

 

Jeannine CHAMBON-FONTAINE

Institut Maçonnique Européen de la Grande Loge Féminine de France

Chargée de missions auprès des institutions européennes

 

Christine MOREL MAROGER

Présidente d’Akropole Développement
Responsable du groupe Gouvernance à ESCP Europe

 

Françoise CARER

Représentante de la CEDAW

 

Hélène BEGON

Sous directrice au Commissariat général du développement durable
Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie

 

Joëlle MOUNIER

Responsable du Groupe Bioéthique à la Commission Conventuelle de la Laïcité de la Grande Loge Féminine de France

 

Françoise SIMON-VIANES

« Y-a-t-il une morale au 21ème siècle ? » Docteur en droit

 

 

Cette conférence sera clôturée par :

 

Catherine JEANNIN-NALTET

Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France

 

 

Une conférence à ne pas manquer !

 

C’est aussi une bonne occasion pour les femmes intéressées par la Franc-Maçonnerie de prendre contact avec la GLFF qui, avec ses plus de 14000 membres, est la plus importante obédience maçonnique féminine au monde.

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° Conférence publique :

 

La société de confiance est-elle menacée ?

 

Samedi 15 novembre 2014

de 14h30 à 17h00

 

Auditorium d’Enghien les Bains

 

89, rue du Général de Gaulle

95880 ENGHIEN LES BAINS

 

Parkings à proximité ou Gare d’Enghien les Bains

Alain Bernheim : Les Landmarks, Robert F. Gould et Marius Lepage... Une précision importante.

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Alain Bernheim

Alain Bernheim

Alain Bernheim est un lecteur attentif de ce bloc-notes. J’en suis à la fois très heureux et très honoré.

 

D’autant qu’Alain Bernheim est un historien de la Franc-Maçonnerie de renommée internationale. Il a écrit de nombreux ouvrages qui font autorité.

 

Je pense notamment à « Une certaine idée de la Franc-Maçonnerie  », « Le rite en 33 grades, de Frederick Dalcho à Charles Riandey  »,

 

Il est un grand spécialiste du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Peut-être le meilleur.

 

Initié au Grand Orient de France en 1963, Alain Bernheim appartient aujourd’hui à la Grande Loge Suisse Alpina (Masonry Universal No. 40), à la Grande Loge Régulière de Belgique (PM d’Ars Macionica No. 30 )  et à la Grande Loge Unie d’Angleterre.

 

Il est également CBCS, Visiteur Général d'Honneur du Grand Prieuré de Belgique et membre du Royal Order of Scotland.

 

En 2009, la Scottish Rite Research Society (Washington, D.C.) lui a accordé sa plus haute distinction, l'Albert Gallatin Mackey Award for Lifetime Achievement, et le Suprême Conseil de France lui avait déjà décerné le Prix Caroubien 2011.

 

 

En juin 2014, il devient membre d'honneur du Suprême Conseil de France.

 

 

Il a souhaité réagir à un article que j’ai publié, intitulé « GLDF : Histoire de la fondation de la Grande Loge de France : 1894 – 1904 ».

 

Un frère, qui a souhaité rester anonyme (je l’ai appelé « le frère X ») m’avait envoyé un article très intéressant concernant la fondation de la Grande Loge de France. C’est pour cela que je l’ai publié.

 

Cet article a beaucoup plu aussi à Alain Bernheim.

 

Il a souhaité simplement apporter une précision à une proposition faite par le frère X dans son article. Il complète bien ce que le frère X a écrit. Il y parle notamment de Marius Lepage (photo ci-contre). Lepage fut initié dans la loge « Volney » de Laval du Grand Orient de France le 24 janvier 1926, loge qu'il dirigea sans interruption de 1946 à 1963, date à laquelle il quitte la GODF pour rejoindre la Grande Loge Nationale Française où il va créer la loge "Ambroise Paré".

 

Voici le message d’Alain Bernheim qui est – comme de coutume – précis, érudit et éclairant :

 

L’article de notre Frère X est bien intéressant.

 

Puis-je me permettre, à propos de sa remarque qu’il a judicieusement mise au conditionnel :

 

« Cela n’a pas échappé à Robert F. Gould qui, en 1886, prend part à la fondation de la loge de recherche londonienne Ars Quatuor Coronati. Au sujet des “landmarks”, il aurait dit que : “personne ne sait ce qu’ils doivent contenir ou exclure. Ils ne dépendent d’aucune autorité humaine car ils sont toujours invoqués et déclarés en péril quand un opposant nous agresse, et toujours passés sous silence quand nous portons nous-mêmes l’attaque”. »

 

de citer un extrait d’un article que j’ai publié en 1988 (extrait de Alain Bernheim, « R.F. Gould, Marius Lepage et les landmarks ». Renaissance Traditionnelle 73-74 (1988): pp. 73-76) :  

 

La plupart des Maçons français connaissent les lignes suivantes qui se trouvent page 96 de L'ORDRE et les Obédiences (1956) de Marius Lepage :

(En ce qui concerne les landmarks), personne ne sait ce qu'ils contiennent ou ce qu'ils excluent. Ils ne se rapportent à aucune autorité humaine, parce que tout est landmark pour l'interlocuteur qui veut vous réduire au silence, mais rien n'est landmark de ce qui lui barre le chemin...” (Cité par “The Masonic World”, organe officiel de la Grande Loge de Missouri. Edition 1955).

 

Depuis que j'ai lu ces mots que Lepage prête à Robert F. Gould (image ci-contre), j'ai toujours douté que leur attribution fût exacte. Mais Lepage qui était un historien consciencieux et l’un des très rares Maçons français à avoir une connaissance raisonnable de la littérature maçonnique anglo-saxonne, s'était sans doute aussi posé la question de savoir où Gould avait bien pu écrire ces mots étranges... pour Gould !

 

[…]

 

Toujours est-il que lorsque je vis resurgir les mots que Lepage prête à Gould à l'article LANDMARK du Dictionnaire... (publié) sous la direction de Daniel Ligou, je décidai de repartir en chasse dans les écrits de Gould et dans les articles que AQC a consacrés à cette notion. Rien. […]

 

Et puis, en consultant la Masonic Encyclopedia de Coil (1961), j'y trouve la phrase de Gould avec une référence précise : “Vol II, p. 59”. Autre édition, autre pagination. Il s'agissait de l'édition pirate publiée aux Etats-Unis par Yorston & Co, édition en quatre volumes et bien utile, car elle comprend presque un volume entier écrit par des auteurs américains et consacré au développement de la Franc-Maçonnerie américaine. Mon exemplaire porte la date de 1889. Pour ceux qui ne connaissent que les premières éditions anglaises, en six ou en trois volumes, qui, jusqu'à l'édition de 1931 en cinq (!) volumes, ont une pagination quasi identique (le remarquable article de Hewitt dans AQC 85, 1972, aide à s'y retrouver), la référence de l'édition américaine correspond au premier tome des éditions anglaises, page 439. Voici ce qu'on y lit à la note 1, (le texte est strictement identique dans les deux éditions, on trouve enfin, en anglais, les mots que Lepage cite en français et qui sont reproduits supra) :

 

Of the Ancient Landmarks it has been observed, with more or less foundation of truth : “Nobody knows what they comprise or omit: they are of no earthly authority, because everything is a landmark when an opponent desires to silence you, but nothing is a landmark that stands in his own way.” (Freemasons’ Magazine, February 25, 1865, p. 139).

 

renaissance-traditionnelle.org: Renaissance Traditionnelle | Revue d'études maçonniques et symboliquesFond�e en 1970 par Ren� D�saguliers, ind�pendante de toute attache ob�dientielle, Renaissance Traditionnelle est une revue d'�tudes ma�onniques et symboliques qui a pour but de publier des travaux et des documents qui fassent mieux comprendre et mieux aimer la tradition de la Franc-ma�onnerie dans sa double dimension : historique et spirituelle.Si les lecteurs de Renaissance Traditionnelle ont encore la patience de m'accompagner quelques instants, je me permettrais de faire deux remarques. La première est que Lepage qui avait cueilli cette phrase dans une revue américaine, l'avait traduite à la perfection. La seconde est la suivante : bénis soient les auteurs qui citent (presque) exactement leurs sources, en l'occurrence Gould. En effet, la phrase que lui attribuait, d'après Lepage auquel je fais confiance, le Masonic World de la Grande Loge du Missouri en 1955, cette phrase n'était pas de Gould, mais de quelqu'un d'autre.

 

Je brûlais, j'allais savoir... Il suffisait d'écrire à Londres et de poser la question : qui avait écrit l'article, page 139, dans le Freemasons' Magazine (and Masonic Mirror... Personne n'est parfait !) daté du 25 février 1865 ? Hélas ! Je reçus bien quelques jours plus tard photocopie de ladite page et même de la précédente et de la suivante, mais rien n'indiquait un quelconque auteur : il s'agissait de questions posées par les lecteurs et de réponses non signées. La question posée concernait les hommes ayant des tares physiques : pouvait-on les initier ou non ? Le demandeur devait avoir à l'esprit les mots de la Charge IV d'Anderson

 

... and unless he be a perfect Youth, having no Maim or Defect in his Body, that may render him uncapable of learning the Art, of serving his Master's Lord, and of being made a Brother... (Et à moins qu'il ne soit un adolescent sain, sans mutilation ni tare physique le rendant impropre à apprendre l'Art, servir le Seigneur de son Maître et être fait Frère...

 

Et la réponse qui contenait bien les mots déjà cités deux fois, cette réponse n'était pas signée. Qui, au moins, était le rédacteur en chef du Freemasons' Magazine en février 1865 ? Même cela, personne ne le savait. A cette époque il semble que les périodiques maçonniques anglais observaient une certaine prudence et exprimaient leurs idées sous le voile de l'anonymat... L'histoire, les lecteurs de Renaissance Traditionnelle en conviendront, est un perpétuel recommencement. Voilà où en est la question de Gould et des landmarks. Il reste à espérer qu'un lecteur, un jour, viendra nous tirer de l'incertitude. Ce devrait être quelqu'un du genre que décrivait l'immense historien irlandais que fut W.J. Chetwode Crawley, décédé le 13 mars 1916, qui écrivait quelque vingt ans plus tôt

 

The question of discovering the source is not without attraction to a certain class of mind, which finds its pleasure rather in the ardour of the chase than in the value of the quarry (AQC 10, 1897, p. 58).

 

Une espèce, malheureusement, en voie de disparition.

 

Alain Bernheim

 

 

Merci beaucoup à Alain Bernheim pour cette précision et ses propos toujours aussi éclairants !

 

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° Pour aller plus loin :

 

 

° Heredom N°21 : un article intéressant d’Alain Bernheim, sur ce  site.

 

° Alain Bernheim, membre d'honneur du Suprême Conseil de France, sur ce site.

 

° Alain Bernheim, « régularité et reconnaissance » , sur ce site.

 

° Alain Bernheim et la censure, sur ce site.

 

° Les livres d’Alain Bernheim , sur Amazon.

 

° Le site internet  d’Alain Bernheim.

 

° Les articles d'Alain Bernheim , sur le site Pietres-Stones of Freemasonry.

 

° Une biographie d'Alain Bernheim , sur le site de Renaissance Traditionnelle.

GLTSO : 3ème Gala de Charité le 14 novembre 2014 à Paris

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C'est un événement tout à fait exceptionnel et à ne surtout pas manquer!

 

La Grande Loge Tradtionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO) organise la 3ème édition de son Gala de Charité le vendredi 14 novembre 2014 à 19 heures 

 

La GLTSO soutient notamment la Chaine de l’Espoir, une organisation médicale qui permet à des enfants porteurs de graves malformations cardiaques et qui résident dans des pays où les moyens chirurgicaux font cruellement défaut, d’être gratuitement pris en charge et soignés.

 

Ce gala de charité est ouvert à toutes et à tous mais il convient de réserver votre table.

 

Vous trouverez en bas de cette article les modalités de réservation.

GLTSO : 3ème Gala de Charité le 14 novembre 2014 à Paris

Gala de Charité de la GLTSO

 

Vendredi 14 novembre 2014 dans les Salons Hoche - Paris 8ème

 

à partir de 19h30.

 

Prix : 90€ par personne.

 

Table de 10 personnes = 800€


Renseignements et réservation : solidariteopera@gltso.org

 

Ou par téléphone au 06 73 55 36 29

Roger Salengro, franc-maçon de la Grande Loge de France, ministre, député, maire de Lille et socialiste.

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Roger Salengro

Roger Salengro

Je souhaite par cet article rendre hommage  à un franc-maçon de la Grande Loge de France trop oublié aujourd’hui, je veux parler de Roger Salengro.

 

Roger Salengro est né le 30 mai 1890 à Lille (Nord) et est mort le 18 novembre 1936 à Lille.

 

Venu d’un milieu modeste, il adhère au Parti Socialiste dans sa ville natale de Lille.

 

Mobilisé en 1914, il est fait prisonnier de guerre en 1915. Nous le verrons l’extrême-droite l’accusera plus tard de désertion ce qui évidemment est faux.

 

Revenu de la guerre affaibli par trois années de captivité (rapatrié sanitaire en avril 1918, il ne pèse plus que 42 kg) dans différents camps d'internement dont le dernier un camp disciplinaire en Prusse (il est condamné par un tribunal militaire allemand pour acte de désobéissance), il se lance à son retour à Lille dans le journalisme et le militantisme.

 

Il est alors l'un des principaux animateurs de la SFIO dans le Nord de la France.

 

Il est élu conseiller municipal de Lille sur la liste Gustave Delory (maire de Lille de 1896 à 1925) et conseiller général du canton de Lille-Sud-Ouest.

 

Il est également 1er secrétaire de la Fédération socialiste du Nord.

 

Il succède à Gustave Delory (malade, qui décédera quelques semaines plus tard) comme maire en 1925 et est réélu en 1929 et 1935.

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Député socialiste de 1928 à 1936, il devient en 1936 ministre de l'Intérieur du Front populaire dans le gouvernement de Léon Blum.

 

C'est Roger Salengro qui annonce la signature des accords de Matignon en juin 1936 et qui présente la loi sur la dissolution des ligues factieuses, le 18 juin 1936.

 

Mais bientôt, Salengro est victime d’une terrible campagne de calomnies et de rumeurs. Ces rumeurs prétendent qu’il aurait déserté en 1915 (alors qu’il avait été fait prisonnier).

 

Le 21 août 1936, c’est le journal d'extrême-droite Gringoire et son journaliste vedette Henri Béraud (journaliste antisémite venu de la gauche, condamné à mort en 1944 pour collaboration avec l’ennemi puis gracié par de Gaulle) qui pose la question « Roger Salengro, ministre de l'Intérieur, a-t-il déserté le 7 octobre 1915 ? ».

 

Il faut dire que cette accusation avait été formulée en 1923 par le Parti Communiste jamais à court d’une calomnie contre un socialiste.

 

Mais la rumeur enfle. La calomnie gagne du terrain. Les explications, les dénégations et surtout la vérité des faits et de la conduite de Salengro durant la 1ère guerre mondiale n’y changent rien.

 

Un débat suivi d’un vote a lieu à l’assemblée nationale le 13 novembre 1936. Léon Blum et Salengro parlent. La Chambre des députés, par 427 voix sur 530 (63 députés considèrent qu'il a déserté, mais la majorité de députés de la droite modérée vote en sa faveur), soutient Roger Salengro contre les accusations de l'extrême-droite.

 

Pourtant Roger Salengro est un homme affaibli par sa vie personnelle. Sa mère est mourante et sa femme est morte 18 mois plus tôt.

 

Quelques jours après le vote de la Chambre il est chez lui, dans  sa ville natale, Lille, le 17 novembre 1936.

 

En rentrant chez lui dans la soirée et croise dans la rue un homme qui le reconnaît, l'insulte et lui crache au visage.

 

C’en est trop pour Salengro brisé par la calomnie et le chagrin.

 

Arrivé et seul dans son appartement, il entre dans sa petite cuisine, met son chat dans le cellier, ferme la porte en posant au bas une serpillière mouillée, ouvre le robinet de la gazinière, étale sur la table deux exemplaires du journal Gringoire, et rédige deux lettres testamentaires : l'une adressée à Léon Blum et l'autre à son frère.

 

Roger Salengro meurt asphyxié dans les minutes qui suivent. Il écrit : « S’ils n’ont pas réussi à me déshonorer, du moins porteront ils la responsabilité de ma mort ».

 

Le 22 novembre 1936, devant l'hôtel de ville de Lille, lors de ses obsèques, Léon Blum dit de Salengro : « La France célèbre un socialiste populaire, modeste et têtu, à l'image des héros de cet âge d'or de la gauche ».

 

Mais Roger Salengro n’est pas « seulement » socialiste. Il est aussi franc-maçon.

 

 

 

 

Roger Salengro est en effet membre de la Loge N° 256 « La Fidélité » de la Grande Loge de France, à Lille.

 

Comme un certain nombre de socialistes entre les deux Guerres (à l’image de Pierre Brossolette par exemple, initié en 1927 au sein de la loge Emile Zola), Salengro n’a pas choisi le Grand Orient de France (fief du Parti Radical sous la IIIème République), mais la Grande Loge de France.

 

Roger Salengro sera toute sa vie un franc-maçon actif et militant. Malgré ses nombreuses responsabilités il reste attaché à son engagement maçonnique qui se confond avec son engagement politique qui sont ses engagements de vie.

 

La Grande Loge de France prenait d’ailleurs des positions assez avant-gardistes. Le Convent de 1923 de la GLDF déclarait : « Vous répudierez donc le fascisme et les essais du fascisme partout où ils se produiront avec un énergique et formel engagement de les combattre. » (Bulletin Officiel N° 25, page 98.)

 

Ce combat allait bien à Roger Salengro.

 

Salengro qui ne mit jamais son engagement maçonnique dans sa poche, même lorsqu’il sera ministre du gouvernement de Léon Blum.

 

Ce qui provoquera d’ailleurs les foudres des journalistes d’extrême-droite.

 

« Comment?... Est-il possible que le F :. Roger Salengro, Ministre de l'Intérieur, figure en sa qualité officielle, avec le F :. Marceau Pivert, l'extrémiste bien connu du parti socialiste, dans une tenue collective des loges les plus révolutionnaires du Grand Orient et du Rite Ecossais? » s’interrogent Albert Vigneau et Vivienne Orland dans leur livre très antimaçonnique « F :. M :. et Front Populaire ».

 

Albert Vigneau avait été initié par Antonio Coen (futur Grand-Maitre), alors Vénérable Maître de la Loge Jean Jaurès de la Grande Loge de France. Vigneau sera affilié ensuite à la loge Maurice Berteaux avant d’être l’un des fondateurs de la loge Eleusis. Le 9 avril 1934 il est exclu de la Grande Loge de France pour ses liens avec l’extrême-droite et les ligues fascistes. Sous l'occupation, il collabora avec Bernard Faÿ à l'élaboration d'un fichier antimaçonnique pour le service des sociétés secrètes . En 1947, il sera condamné à 20 ans de prison et décédera en prison.

 

Vigneau rappelle au sujet de la  Franc-Maçonnerie qu’ « Elle devait pratiquer la tolérance et rester neutre en matière politique; au lieu de cela, elle se lance avec acharnement dans la lutte des partis, se faisant l’alliée précieuse du Front Populaire.

 

Et la Grande Loge de France dépasse de beaucoup, dans ces menées, le Grand Orient ; notre collection de Bulletins Hebdomadaires des Loges en fait foi. Ce qui n'empêche que la Grande Loge de France essaie de rejeter lâchement sur le G :. O :. la responsabilité des méfaits, commis par la F :. M :. française.

 

Attitude bien mesquine, que de son côté le GO, rendons-lui cette justice, a l'élégance de ne jamais prendre à regard de sa sœur du Site Ecossais ».

 

Et Vigneau de poursuivre de la vindicte son ancienne obédience : « Or, la Grande Loge de France, actuellement plus que jamais, « fait » de la politique. Elle organise des Tenues où l’on s'occupe exclusivement du Front Populaire et de ses adversaires.

 

Dans ce domaine, la G :. L :. est plus active encore que le Grand Orient et plus dangereuse ».

 

Vigneau conclut : « On ne manquera pas d'observer que cette participation du Ministre de l'Intérieur à une réunion de francs-maçons révolutionnaires, coïncide avec ses récents propos, menaçant ceux qu'il appelle les factieux.

 

De plus, quatre jours après, les lignes étaient arbitrairement dissoutes.

 

Et bien d'autres choses encore, tout aussi arbitraires et injustes, sont en préparation ».

 

 

Alors, en mémoire de Roger Salengro, je ne résiste pas au plaisir de reproduire l’ordre du jour de la tenue du 15 juin 1936 de la loge « La Fidélité », de Paris (homonyme de la loge de Salengro à Lille).

 

Quelques jours après cette tenue la campagne de diffamation qui allait conduire Salengro au suicide commençait.

 

Toute ressemblance avec des faits se produisant de nos jours ne serait que pure coïncidence…

 

 

 

ORDRES DU JOUR DES LOGES DE LA REGION PARISIENNE

 

LUNDI 15 JUIN 1936

 

Salle des Fêtes, 8 rue Puteaux, Paris-17

 

« LA FIDELITE » (GL)

Avec le concours des Resp LL

 

AVENIR ECOSSAIS (GL) — BON VOULOIR (GL) — CLARTE (GO). — DIDEROT (GL)  — ESPERANCE (GO). — ETOILE POLAIRE (GO) — FRATERNITE DES PEUPLES (GO)  — ITALIA NUOVA (GL) — LIBERTE (GO) . — MARAT (GL) — MICHEL-ANGE (GL)  — 1793 (GO) —MONT GANELON (GO) — PLUS ULTRA (GL) — LE SAGITTAIRE (GL).

 

Ouv :.  des  trav:. en Ten:. Soi:. à 20 h. 45 très exactement.

 

Sous la présidence du T:. M:. F:. Michel DUMESNIL DE GRAMONT, ancien Grand Maître de la GLDF

 

 

« LE FRONT POPULAIRE AU TRAVAIL »

 

 

Avec le concours des FF Gaston Allemane, Député de la Seine. Elie Bloncourt, Député de l'Aisne. Lucien Dossontrot, Député de la Seine. Henri Bouille, de la C. G. T. Maurice Delépine, Membre de la C. A. P. du Parti S. F. L O. Marins Dubois, Député d'Oran. Eugène Frott Député du Loiret, ancien ministre. Pierre Ganivel, Directeur de l'Homme Réel. Marceau Pivert, Membre de la C. A. P. du Parti SFIO, Albert Paulin, Député du Puy-de-Dôme. Vice- Président de la Chambre des Députés. Camille Planche, Député de l'Allier. Roger Salengro, Ministre de l'Intérieur.

 

Clôt:. des trav:.

 

N.-B. — Pour la bonne organisation, les portes seront fermées dès l'ouverture des trav :.

 

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

 

° Pour aller plus loin :

 

° Le site  de la Grande Loge de France.

 

° Pierre Brossolette doit entrer au Panthéon, sur ce site.

 

° Pierre Brossolette entrera au Panthéon, sur ce site.

 

° Gaston Monnerville, franc-maçon de la Grande Loge de France et président de gauche du Sénat, sur ce site.

 

° Gustave Mesureur, Franc-Maçon et homme politique exemplaire, sur ce site.

 

° Eugène Pottier, franc-maçon écossais, sur ce site.

 

° La Grande Loge de France célèbre Jean Jaurès, sur ce site.

 

° La Grande Loge de France et le politique, sur ce site.

 

° Henri Tort-Nouguès : La Franc-Maçonnerie et le Politique  , sur ce site. Extraits de PVI, journal de la GLDF.

 

° Henri Tort-Nouguès : Règles et Principe de la Franc-Maçonnerie traditionnelle , sur ce site. Conférence de 1984. Voir notamment le paragraphe : « La Franc-Maçonnerie et le Politique ».

 

° Madeleine Pelletier, une combattante. Franc-maçonne, féministe, socialiste et… libre !, sur ce site.

 

° Louise Michel franc-maçonne, sur ce site.

 

° La Loge « Diderot » Madeleine Pelletier, Louise Michel … et la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° La « Jérusalem Ecossaise » va réunir la famille du REAA le samedi 8 décembre 2012, sur ce site.

 

° La Grande Loge Symbolique Ecossaise, ou les avant-gardes maçonniques (1880-1911), de Françoise Jupeau Réquillard, sur ce site.

 

° 08 décembre 2009 - « Commémoration des 150 ans de la naissance de Jean Jaurès au Café du Croissant » Alain Noel Dubart, Gilles Candar, Hugues Vial  , sur le site de la GLD

 

° "Guide de l'Orient éternel", de Maurice Lévy, sur ce site.

 

° « La Marseillaise », œuvre Maçonnique, sur ce site.

 

° GODF 1er mai 2014. FM et Commune de Paris, sur ce site.

« Foi et raison. Marc-Aurèle et Saint Justin », par Céline Bryon-Portet à l’Académie Maçonnique le samedi 15 novembre 2014.

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L'Académie Maçonnique

L'Académie Maçonnique

Voici encore une conférence passionnante que nous propose l’Académie Maçonnique.

 

Pour mémoire, L’Académie Maçonnique est née en 2009 de la volonté de frères et de sœurs qui souhaitaient approfondir l’étude de la philosophie du Rite Ecossais Ancien & Accepté  et de la Franc-maçonnerie en général.

 

L’association est composée de frères et de sœurs de toutes les obédiences.

 

L’Académie est gérée par un bureau de 7 membres, dont le président actuel est Michaël SegallJean-Bernard Levy en est président délégué et secrétaire général. 

 

Ces conférences, suivies d'une discussion et d'un repas pris en commun ont pour but de mieux comprendre et faire comprendre la franc-maçonnerie et notamment le Rite écossais Ancien et Accepté.

 

Elles ne sont pas des tenuesLes Frères et Sœurs possédant au moins le grade de Maître Maçon sont les bienvenu(e)s à ces conférences.

 

Les conférences de l’Académie Maçonnique  ont lieu le 2ème  ou le 3ème  samedi du mois, à 10h30 précises (arriver vers 10h15), dans la « Crypte » du sous-sol de la Grande Loge de France, 8 rue de Puteaux, 75017 Paris.

 

Ce samedi 15 novembre l’Académie Maçonnique reçoit Céline Bryon-Portet (Maître de conférences HDR en Sciences de l'information et de la communication), qui traitera du sujet :

 

« Foi et raison. Marc-Aurèle et Saint Justin ».

 

Céline Bryon-Portet exerce son métier d'enseignant-chercheur au sein de l'université de Toulouse, à l'INP-ENSIACET (Institut National Polytechnique-Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiques) en ce qui concerne la partie enseignement, et au LERASS (Laboratoire d'Etudes et de Recherches Appliquées en Sciences humaines et Sociales) en ce qui concerne la partie recherche.

 

Céline Bryon-Portet est l’auteure de « Sociologie des sociétés fermées : Imaginaire symbolique et sacralité en milieu clos (armée - franc-maçonnerie », publié aux Presses Universitaires de la Méditerranée en 2013.

 

Ce sera à n’en pas douter une conférence passionnante que je vous recommande très vivement, comme toutes celles proposées habituellement par l’Académie Maçonnique.

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° La Conférence :

 

« Foi et raison. Marc-Aurèle et Saint Justin ».

 

Par Céline Bryon-Portet

 

Samedi 15 novembre 2014

à 10 h 30 précises

 

En l’hôtel de la Grande Loge de France

8, rue Puteaux, 75007 Paris

(Métro Rome)

« Régularité maçonnique », d’Alain Bernheim. 1ère partie. Publication exclusive et en avant-première des meilleures feuilles du livre à paraître.

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Alain Bernheim

Alain Bernheim

 

C’est un magnifique cadeau qu’Alain Bernheim a souhaité faire aux lectrices et aux lecteurs de ce bloc-notes.

 

Pour celles et ceux (rares) qui ne le connaîtraient pas encore, Alain Bernheim est un historien de la Franc-Maçonnerie de renommée internationale. Il a écrit de nombreux ouvrages qui font autorité.

 

Je pense notamment à « Une certaine idée de la Franc-Maçonnerie  », « Le rite en 33 grades, de Frederick Dalcho à Charles Riandey  »,

 

Il est un grand spécialiste du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Peut-être le meilleur.

 

Initié au Grand Orient de France en 1963, Alain Bernheim appartient aujourd’hui à la Grande Loge Suisse Alpina (Masonry Universal No. 40), à la Grande Loge Régulière de Belgique (PM d’Ars Macionica No. 30 )  et à la Grande Loge Unie d’Angleterre.

 

Il est également CBCS, Visiteur Général d'Honneur du Grand Prieuré de Belgique et membre du Royal Order of Scotland.

 

Il a été membre de la loge de recherche Quatuor Coronati No. 2076 de la Grande Loge Unie d’Angleterre.

 

En 2009, la Scottish Rite Research Society (Washington, D.C.) lui a accordé sa plus haute distinction, l'Albert Gallatin Mackey Award for Lifetime Achievement, et le Suprême Conseil de France lui avait déjà décerné le Prix Caroubien 2011.

 

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Alain Bernheim et  son ami Arturo de Hoyos, Grand Archivist et Grand Historian du Suprême Conseil Juridiction sud des Etats-Unis, qui a préfacé certains de ses ouvarges.

°

 

En juin 2014, il devient membre d'honneur du Suprême Conseil de France.

 

Vous comprenez alors pourquoi j’ai été très honoré qu’il accepte de publier sur ce site les meilleures feuilles de son livre à paraître intitulé « Régularité Maçonnique ».

 

Je vais publier en trois parties sur ce bloc-notes les meilleures feuilles du livre d’Alain Bernheim.

 

Je précise que je ne publie que le « corps du texte ».

 

Les notes en bas de page, les commentaires, les annexes et tout le corpus scientifique seront évidemment présents dans l’édition « papier » à paraître tout bientôt aux éditions Télètes.

 

Régularité, reconnaissance, landmarks, vous allez enfin tout comprendre à ces concepts qui peuvent sembler obscurs.

 

Alain Bernheim nous donne ici un ouvrage érudit, sérieux et historiquement ultra précis qui va nous aider à maîtriser ces concepts. Nul doute qu'il fera autorité.

 

Nous connaissons tous la qualité des ouvrages d’Alain Bernheim qui font autorité non seulement en France, mais dans le monde entier, y compris dans l’univers de la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne.

 

Mais le mieux est encore de lire Alain Bernheim dans le texte.

 

Voici donc la 1ère Partie de son ouvrage.

 

A tout bientôt pour la suite et bonne lecture.

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

 

 

° Pour aller plus loin :

 

 

° Alain Bernheim : Les Landmarks, Robert F. Gould et Marius Lepage… Une précision importante, sur ce site.

 

° Heredom N°21 : un article intéressant d’Alain Bernheim, sur ce  site.

 

° Alain Bernheim, membre d'honneur du Suprême Conseil de France, sur ce site.

 

° Alain Bernheim, « régularité et reconnaissance » , sur ce site.

 

° Alain Bernheim et la censure, sur ce site.

 

° Les livres d’Alain Bernheim , sur Amazon.

 

° Le site internet  d’Alain Bernheim.

 

° Les articles d'Alain Bernheim , sur le site Pietres-Stones of Freemasonry.

 

° Une biographie d'Alain Bernheim , sur le site de Renaissance Traditionnelle.

"Régularité Maçonnique" (1ère partie) d'Alain Bernheim. Meilleures feuilles sur www.jlturbet.net

GLDF : « Jean Jaurès : République et Religion, pour un humanisme spirituel », conférence publique le 24 novembre 2014.

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Jean-Jaures-BanniereLa Loge Jean Jaurès N°469 de la Grande Loge de France tenait à être présente pour les commémorations du centenaire de la mort du grand leader socialiste.

 

J’avais déjà dans plusieurs articles parlé de la loge Jean Jaurès dont je résume l’histoire en quelques mots.

 

Des francs-maçons du Grand Orient de France (GODF) et notamment les frères Collaveri, membres de la loge L’Equité, souhaitent créer, en 1917, une loge « pacifiste » du nom de Jean Jaurès. Souvenons-nous des offensives meurtrières et inutiles (offensive Nivelle au Chemin des Dames notamment…) qui eurent lieu alors.

 

jaures.jpgLe Conseil de l’Ordre du GODF rappelle que l’obédience est pour « l’Union Sacrée » et qu’il n’est pas question de créer une loge « pacifiste », et encore moins du nom du socialiste Jaurès.

 

Les frères Collaveri et leurs amis sont alors accueillis très fraternellement par la Grande Loge de France et vont créer la loge Jean Jaurès qui fonctionne toujours depuis 1917.

 

C’est cette loge Jean Jaurès qui organise le lundi 24 novembre 2014 à 19 heures 30 au Temple Franklin Roosevelt, en l’Hôtel de la Grande Loge de France, une Conférence publique intitulée :

 

 « Jean Jaurès : République et Religion, pour un humanisme spirituel ».

 

Deux spécialistes, Jean-Paul Scot Jean-Paul Scot et Eric Vinson traiteront de ce sujet.

 

Le Grand-Maître de la Grande Loge de France, Marc Henry, sera présent avec une délégation du Conseil Fédéral de la Grande Loge de France.

 

Il s’agit bien d’une conférence publique, donc ouverte à toutes et à tous, francs-maçons ou non.

 

Je vous invite très vivement à venir assister à cette conférence qui sera de grande qualité autour de la pensée et de l’action de Jean Jaurès.

 

La Grande Loge de France s’honore d’avoir accueilli en son sein les frères Collaveri (je pense en particulier à Ezio Collaveri, futur maire socialiste de Pantin et à son fils François Collaveri, membre de la Loge Jean Jaurès, 33ème degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté et membre actif du Suprême Conseil de France, Résistant, Préfet de Marseille pendant l’épisode de l’Exodus, auteur de « Napoléon Empereur Franc-Maçon » et de « La Franc-Maçonnerie des Bonaparte ») et tous ceux qu’un idéal de paix, d’humanisme et de spiritualité animait, au-delà des conformismes obédientiels de l’époque.

 

Alors venez nombreuses et nombreux !

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° Pour aller plus loin :

 

° Jean Jaurès et la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° La Grande Loge de France célèbre Jean Jaurès, sur ce site.

 

° La Grande Loge de France et le politique, sur ce site.

 

° Henri Tort-Nouguès : La Franc-Maçonnerie et le Politique  , sur ce site. Extraits de PVI, journal de la GLDF.

GLDF :  « Jean Jaurès : République et Religion, pour un humanisme spirituel », conférence publique le 24 novembre 2014.
GLDF :  « Jean Jaurès : République et Religion, pour un humanisme spirituel », conférence publique le 24 novembre 2014.

DH : Recueillement à la Maison d'Izieu le 20 novembre 2014

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Les enfants d'Izieu

Les enfants d'Izieu

Le 20 novembre, à l'occasion de la Journée des Droits des Enfants, les Francs Maçons du Droit Humain de France (Ordre Mixte et International) rendront hommage aux enfants de la colonie d'Izieu à qui a été ôté le droit le plus fondamental, celui de vivre.

 

 

 

 

 

 

La délégation sera conduite par Michel Meley, Président du Conseil National.

 

Elle se recueillera devant la stèle et appellera au devoir de mémoire et de vigilance .

 

N'oublions jamais.

DH : Recueillement à la Maison d'Izieu le 20 novembre 2014
DH : Recueillement à la Maison d'Izieu le 20 novembre 2014
DH : Recueillement à la Maison d'Izieu le 20 novembre 2014

« Régularité maçonnique », d’Alain Bernheim. 2ème partie. Publication exclusive et en avant-première des meilleures feuilles du livre à paraître.

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Alain Bernheim et Arturo de Hoyos, Grand Archivist et Grand Librairian du Suprême Conseil Juridiction Sud des Etats-Unis d'Amérique.

Alain Bernheim et Arturo de Hoyos, Grand Archivist et Grand Librairian du Suprême Conseil Juridiction Sud des Etats-Unis d'Amérique.

Vous l'attendiez toutes et tous avec la plus grande impatience si j'en crois les nombreux messages reçus !

 

Vous trouverez donc ci-dessous la 2ème partie des bonnes feuilles du livre événement à paraître d'Alain Bernheim intitulé "Régularité Maçonnique".

 

Dans un article précédent je vous avais donné la 1ère partie de ces meilleures feuilles.

 

Alain BernheimAlain Bernheim est, je le rappelle, l'un des historiens de la Franc-Maçonnerie les plus reconnus non seulement en France mais aussi (ce qui est rare) dans le monde entier et plus particulièrement dans l'univers de la Franc-Maçonnerie anglo-saxonne.

 

Initié au Grand Orient de France en 1963, Alain Bernheim appartient aujourd’hui à la Grande Loge Suisse Alpina (Masonry Universal No. 40), à la Grande Loge Régulière de Belgique (PM d’Ars Macionica No. 30 )  et à la Grande Loge Unie d’Angleterre.

 

Il est également CBCS, Visiteur Général d'Honneur du Grand Prieuré de Belgique et membre du Royal Order of Scotland.

 

Il a été membre de la loge de recherche Quatuor Coronati No. 2076 de la Grande Loge Unie d’Angleterre.

 

En 2009, la Scottish Rite Research Society (Washington, D.C.) lui a accordé sa plus haute distinction, l'Albert Gallatin Mackey Award for Lifetime Achievement, et le Suprême Conseil de France lui avait déjà décerné le Prix Caroubi en 2011.

 

En juin 2014, il devient membre d'honneur du Suprême Conseil de France, institution gardienne et conservatrice du Rite Ecossais Ancien et Accepté en France.

 

Alain Bernheim a publié des dizaines d'articles qui font autorité et des livres qui sont des références.

 

 

Voici donc la 2ème partie de "Régularité Maçonnique".

 

Bonne lecture !

 

Il faut faudra encore attendre (un peu) pour la troisième (et dernière) partie des meilleures feuilles du livre !

 

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° Pour aller plus loin :

 

 

° "Régularité Maçonnique" d'Alain Bernheim. 1ère partie. Publication exclusive et en avant-première des meilleures feuilles du livre à paraître, sur ce site.

 

° Alain Bernheim : Les Landmarks, Robert F. Gould et Marius Lepage… Une précision importante, sur ce site.

 

° Heredom N°21 : un article intéressant d’Alain Bernheim, sur ce  site.

 

° Alain Bernheim, membre d'honneur du Suprême Conseil de France, sur ce site.

 

° Alain Bernheim, « régularité et reconnaissance » , sur ce site.

 

° Alain Bernheim et la censure, sur ce site.

 

° Les livres d’Alain Bernheim , sur Amazon.

 

° Le site internet  d’Alain Bernheim.

 

° Les articles d'Alain Bernheim , sur le site Pietres-Stones of Freemasonry.

 

° Une biographie d'Alain Bernheim , sur le site de Renaissance Traditionnelle.

 

 

"Régularité Maçonnique" d'Alain Berheim. 2ème partie. Meilleures feuilles du livre à paraître.

"Régularité Maçonnique" d'Alain Berheim. 1ère partie. Meilleures feuilles du livre à paraître.

« Régularité maçonnique », d’Alain Bernheim. 3ème (et dernière) partie. Publication exclusive et en avant-première des meilleures feuilles du livre à paraître.

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Alain Bernheim au travail.

Alain Bernheim au travail.

Dans des articles précédents, je vous ai proposé la 1ère puis la 2ème partie des meilleures feuilles du prochain livre à paraître d’Alain Bernheim : « Régularité Maçonnique ».

 

Je vous propose aujourd’hui de lire la 3ème (et dernière) partie de ces meilleures feuilles.

 

Alain BernheimPour celles et ceux (rares) qui ne le connaîtraient pas encore, Alain Bernheim est un historien de la Franc-Maçonnerie de renommée internationale. Il a écrit de nombreux ouvrages qui font autorité.

 

Je pense notamment à « Une certaine idée de la Franc-Maçonnerie  », « Le rite en 33 grades, de Frederick Dalcho à Charles Riandey  »,

 

Il est un grand spécialiste du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Peut-être le meilleur.

 

Initié au Grand Orient de France en 1963, Alain Bernheim appartient aujourd’hui à la Grande Loge Suisse Alpina (Masonry Universal No. 40), à la Grande Loge Régulière de Belgique (PM d’Ars Macionica No. 30 )  et à la Grande Loge Unie d’Angleterre.

 

Il est également CBCS, Visiteur Général d'Honneur du Grand Prieuré de Belgique et membre du Royal Order of Scotland.

 

Il a été membre de la loge de recherche Quatuor Coronati No. 2076 de la Grande Loge Unie d’Angleterre.

 

En 2009, la Scottish Rite Research Society (Washington, D.C.) lui a accordé sa plus haute distinction, l'Albert Gallatin Mackey Award for Lifetime Achievement, et le Suprême Conseil de France lui avait déjà décerné le Prix Caroubi en 2011.

 

En juin 2014, il devient membre d'honneur du Suprême Conseil de France.

 

Vous comprenez alors pourquoi j’ai été très honoré qu’il accepte de publier sur ce site les meilleures feuilles de son livre à paraître intitulé « Régularité Maçonnique ».

 

Bonne lecture à vous toutes et tous avec cette 3ème partie du livre d’Alain Bernheim.

 

Je ne manquerais pas de vous tenir informés de la sortie du livre dans toutes les bonnes librairies !

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

 

° Pour aller plus loin :

 

 

° « Régularité Maçonnique », d’Alain Bernheim. 1ère Partie, sur ce site.

 

° « Régularité Maçonnique », d’Alain Bernheim. 2ème Partie, sur ce site.

 

° Alain Bernheim : Les Landmarks, Robert F. Gould et Marius Lepage… Une précision importante, sur ce site.

 

° Heredom N°21 : un article intéressant d’Alain Bernheim, sur ce  site.

 

° Alain Bernheim, membre d'honneur du Suprême Conseil de France, sur ce site.

 

° Alain Bernheim, « régularité et reconnaissance » , sur ce site.

 

° Alain Bernheim et la censure, sur ce site.

 

° Les livres d’Alain Bernheim , sur Amazon.

 

° Le site internet  d’Alain Bernheim.

 

° Les articles d'Alain Bernheim , sur le site Pietres-Stones of Freemasonry.

 

° Une biographie d'Alain Bernheim , sur le site de Renaissance Traditionnelle.

"Régularité Maçonnique" d'Alain Bernheim - 3ème partie. Bonne feuilles du livre à paraître en novembre 2014 aux éditions Télètes.

"Régularité Maçonnique" d'Alain Bernheim - 2ème partie. Bonne feuilles du livre à paraître en novembre 2014 aux éditions Télètes.

"Régularité Maçonnique" d'Alain Bernheim - 1ème partie. Bonne feuilles du livre à paraître en novembre 2014 aux éditions Télètes.

Les Prix littéraires de l'IMF 2014.

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Les prix littéraires de l'IMF 2014

Les prix littéraires de l'IMF 2014


Roger Dachez3 A l’occasion de la 12ème édition du  Salon Maçonnique du Livre de Paris, le président de l’Institut Maçonnique de FranceRoger DACHEZ a remis les traditionnels prix littéraires de l’IMF ce samedi 15 novembre 2014 à 12 heures 30.

 

C’est toujours un moment important pour les auteurs qui voient ainsi leur travail récompensé.

 

Voici donc sans plus attendre les heureux lauréats du palmarès 2014 :

 

° Prix Spécial du Jury 2014 :

 

Les Prix littéraires de l'IMF 2014.Le jury a souhaité remettre un prix Spécial cette année à Jean Verdun, pour l'ensemble de son oeuvre. 

 

Franc-Maçon de longue date, initié à la Grande Loge de France dont il fut Grand-Maître, il appartient aujourd'hui au Grand Orient de France.  Ecrivain, poète, il a écrit de nombreux ouvrages consacrés à la Franc-Maçonnerie.

 

° Les livres de Jean Verdun sur Amazon.

° Le site de Jean Verdun.

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Les Prix littéraires de l'IMF 2014.

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° Le Prix Humanisme 2014 :

 

Il est attribué à Eric Vinson et Sophie Viguier-Vinson pour leur livre :

" Jaurès le Prophète : Mystique et politique d'un combattant républicain", publié aux éditions Albin Michel.

 

 

 

 

 

° Le livre chez Amazon.

 

 

° Le Prix Histoire 2014 :

Il est attribué à André Combes pour :

 

" Commune de Paris : La Franc-Maçonnerie déchirée. Mars-Mai 1871", publié aux éditions Dervy.

 

C'est un excellent livre et nous avons reçu André Combes pour en parler lors d'une émission de 2 Colonnes à la 1.

 

° Le livre chez Amazon.

 

 

° Prix Essai 2014 :

 

Il est attribué à Dominique Jardin pour :

 

"La tradition des francs-maçons : Histoire et transmission initiatique", publié chez Dervy.

 

Dominique Jardin avait déjà été récompensé pour ses deux maginiques ouvrages sur les tableaux de loges.

 

° Le livre chez Amazon.

 

 

° Prix Beaux-Livres 2014 :

 

Il est attribué à Nathalie Kaufman-Khelifa  pour :

 

"De la Loge à l'Atelier. Peintres et sculpteurs francs-maçons", publié aux éditions du Toucan.

 

Nous avions également reçu Nathalie Kaufman-Khélifa dans une émission de 2 Colonnes à la 1, afin qu'elle nous parle de son livre remarquable.

 

 

° Le livre chez Amazon.

° L'article sur le livre, sur ce site.

 

 

Comme vous pouvez le voir, il s'agit donc bien d'un "bon cru" que celui de 2014 pour les livres distingués par le jury des prix littéraires de l'Institut Maçonnique de France.

 

Alors il ne vous reste plus - si ce n'est déjà fait - qu'à vous procurer ces ouvrages, dans toutes vos bonnes librairies de quartier ou via internet.

 

Et comme Noël approche, voici de bonnes idées de cadeaux!

 

Bonne lecture à toutes et à tous.

 

Jean-Laurent Turbet

 

Les prix de l'IMF au SML 2014 à Paris
Les prix de l'IMF au SML 2014 à Paris

Les prix de l'IMF au SML 2014 à Paris

Jean Verdun reçoit son prix (Merci à Daniel Le Bras)
Jean Verdun reçoit son prix (Merci à Daniel Le Bras)

Jean Verdun reçoit son prix (Merci à Daniel Le Bras)

DH : Journée internationale des Droits de l'enfant 2014

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DH : Journée internationale des Droits de l'enfant 2014

Communiqué de la Fédération Française de l’Ordre Maçonnique Mixte et International  LE DROIT HUMAIN

 

JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT

 

20 novembre 2014

 

Anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant

 

Il y a 25 ans le 20 novembre 1989, la Convention internationale des Droits de l’Enfant était signée aux Nations Unies. 193 pays seulement (sur plus de 250 membres de l’ONU) l’ont ratifiée.

 

Ce texte fondateur reconnaît pour la première fois au niveau international l’enfant comme un sujet de plein droit : il établit le droit des enfants à être protégés, éduqués et soignés mais ce droit est encore très loin d’entrer dans la réalité. Partout dans le monde, des enfants sont enrôlés de force dans des unités ou groupes armés, sont privés de leur droit à l’éducation et victimes de toutes sortes de violence.

 

Permettre aux enfants de jouer, de penser, de s’exprimer devrait constituer un devoir pour les adultes de tous les pays. La réalité observable dont les médias rendent compte quotidiennement indique l’ampleur de la tâche à accomplir pour parvenir à donner le statut de « personne singulière » aux enfants. Si les pays qui progressent demeurent trop peu nombreux, ceux qui au contraire continuent d’ignorer cette convention comme ceux qui ont oublié qu’ils l’ont ratifiée ne peuvent que nourrir l’inquiétude des lendemains. Ces enfants auxquels nous devons être attentifs seront ceux qui gouverneront le monde demain.

 

Les fondatrices de notre Ordre LE DROIT HUMAIN, Maria Deraismes et Marie Béquet de Vienne, convaincues de la nécessité de la protection et de l’éducation des enfants, furent en leur temps les porte-parole déterminées d’une législation assurant les droits des enfants. Aujourd’hui les Francs-Maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN poursuivent cette œuvre, persuadés que l’épanouissement physique, moral et intellectuel des enfants est indispensable au progrès de l’humanité.

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