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« Benny Lévy, traces d’un enseignement », de Jackie Berroyer et Pascale Thirode, le 27 avril 2014 au cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris.

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Ce sera très certainement un grand moment que  la projection du film de Pascale Thirode et Jackie Berroyer « Benny Lévy, traces d'un enseignement ».

 

Cette projection aura lieu le dimanche 27 avril prochain à 11 heures du matin au cinéma « Le Saint-Germain-des-Prés », à Paris.

 

Les auteurs du film seront présents pour en raconter l'histoire.

 

C’est un film auquel a également participé Gilles Hanus, le directeur de l’Institut d’études lévinassiennes, créé par Benny Lévy. Celui-ci a fait paraître il y a quelques mois un magnifique ouvrage intitulé « Benny Lévy, l’éclat de la pensée » (voir tous les renseignements en fin d’article).

 

Pour celles et ceux qui se s’en souviendraient pas, Benny Lévy  (alias Pierre Victor), né le 28 août 1945 au Caire (Égypte) et mort à Jérusalem le 15 octobre 2003, est un philosophe et écrivain français.

 

Élève de l’École normale supérieure de 1965 à 1970, il a été le secrétaire de Jean-Paul Sartre de septembre 1973 jusqu’à la mort de l’écrivain en 1980.

 

 

Ancien dirigeant d’un parti maoïste du début des années 1970, la Gauche prolétarienne, il a opéré un « tournement » qui l’a amené, selon l'expression « de Mao à Moïse » (même s'il préférait dire « de Moïse à Mao et de Mao à Moïse »).

 

Parcours symbolique de quelques-uns de cette génération, partis du Petit Livre rouge et finalement respectueux des mitzvot.

 

Émigré en Israël en 1997, il s'installe à Jérusalem, où il fonde avec Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy l’ Institut d'études lévinassiennes, qu'il dirige jusqu'à sa mort en 2003. Il existe aujourd'hui la Fondation Benny Lévy : http://www.bennylevy.co.il/.

 

En deux mots, le film « Benny Lévy, traces d'un enseignement » est un montage d'extraits d'un cours consacré par Benny Lévy en 1996 à l'Alcibiade de Platon et d'un entretien réalisé par Jackie Berroyer à Jérusalem sur la pratique d'enseignant de Benny Lévy.

 

Frappé par l’enseignement de Benny Lévy dont il fut l’auditeur pendant plusieurs années à Paris-VII, Jackie Berroyer arriva rapidement à l’idée qu’il fallait garder une trace de celui-ci. Le tout constitue un témoignage précieux d'un aspect trop souvent méconnu de la pensée de Benny Lévy.

 

Voici ce qu’en dit la réalisatrice, Pascale  Thirode, sur son site internet (http://www.pascalethirode.fr)

«  Un soir, vous rentrez d’un cocktail mondain, déprimé…

 

Un autre soir, vous rentrez d’un cours donné à Jussieu, et malgré le vent glacial qui souffle aux pieds des tours rouillées de Paris VII, vous ressentez une sorte d’euphorie ainsi qu’un certain appétit pour les grandes questions …Tout cela tient beaucoup au talent de Benny Lévy et c’est ce qui m’a porté à filmer un de ses séminaires environ trente heures sur «l’Alcibiade, dialogue de Platon » en 1996.

 

Pourquoi ce séminaire ?  Pourquoi l’Alcibiade ?

 

La double ignorance c’est   « je ne sais pas que je ne sais pas »

 

La simple ignorance c’est    « je sais que je ne sais pas »

 

 «  Moi,  je pense que … »

comme on le dit couramment dans une discussion de comptoir, est souvent un fait de la double ignorance puisque celui qui le prononce, ne sait pas qu’il ne parle qu’avec des opinions et non pas de la pensée.

 

Le connais-toi toi-même, oracle de Delphes, est évoqué dans l’Alcibiade, il pose la question de savoir si une personne est à sa place dans la cité, si elle connaît sa place, si elle sait ce qui n’est pas de sa compétence,  etc. Une question de cinéma aussi !

 

Benny Lévy, par le ton qu’il adopte lors de son enseignement, par  sa présence et par le fait qu’il soit spectaculaire et amusant sans être cabotin, fascine les étudiants puis fait vivre en eux l’envie de réflexion.

 

Le film est un portrait philosophique de Benny Levy à partir d’extraits du cours « Alcibiade de Platon »  que j’ai filmé à l’Université de Paris 7 en 1996 et  un entretien à Jérusalem  en 1997 où Benny Lévy revient sur son enseignement et son parcours. Des passages de cet entretien rythment le film et lui donnent une dimension réflexive qui met en perspective la singularité de la parole enseignante de Benny Lévy.

 

Le film nous révèle le caractère actuel de ce dialogue platonicien, d’apparence si austère ».

Pascale Thirode

 

° La projection :

 

« Benny Lévy,  traces d’un enseignement ». 

59 mn. janvier 2014.

Un film de Jackie Berroyer et Pascale Thirode, réalisé par Pascale Thirode.

Dimanche 27 avril 2014 à 11 heures,

au cinéma Le Saint-Germain-des-Prés

22 rue Guillaume Apollinaire,

75006 PARIS.

 

° A lire absolument :

 

« Benny Lévy, l’éclat de la pensée »,

de Gilles Hanus.

Editions Verdier, collection Philosophies.

Publié en 2013. 15€

 

° Sur le site des éditions Verdier.

° Le commander, sur le site Amazon.fr, 14,25€.

° Le commander, sur le site de Fnac.com, 14,25€.

 

 

 

 

 

° Résumé du livre :

 

« Les textes de Benny Lévy restent méconnus, car l’image que l’on a de lui fait obstacle à leur lecture. Écartant cette image, nous nous en tiendrons à sa manière si singulière de lire les textes, quels qu’ils fussent, de leur donner vie. Qu’un texte puisse, grâce à la voix qui le porte et le déplie, grâce au travail, acharné et patient, de la lecture qui en explore les articulations les plus manifestes mais aussi les plus secrètes, parler à chacun en propre, l’atteindre en son point sensible: telle est la vie dont nous parlons, plus forte que la mort qui menace tous les textes.

Car la voix risque de disparaître dans l’épaisseur même des lettres; les textes réifiés de perdre leur pouvoir de dire.

Re-susciter la voix au cœur de la lettre, faire retentir son grain, son souffle, son amplitude et ses nuances: telle doit être lambition dune véritable lecture.

Pour Benny Lévy, la pensée fut indissociable d’un tel travail de lecture, l’amenant à reprendre à neuf les textes, à en renouveler la compréhension. Cette puissance de lecture produisit dans son geste de pensée cinq exigences qui guideront notre réflexion: réformer la pensée, sortir du politique, penser luniversel autrement, faire retour au Nom, produire, enfin, des événements de lecture ».

 

° A lire également de Gilles Hanus :

 

° "Quitter l'Université sans renoncer au savoir". Le freies jüdisches lehrhaus de Franz Rosenzweig, sur ce site.

 

° "Échapper à la philosophie ? Lecture de Lévinas", sur ce site.

« Benny Lévy, traces d’un enseignement », de Jackie Berroyer et Pascale Thirode, le 27 avril 2014 au cinéma Le Saint-Germain-des-Prés à Paris.

« Chartres Voyage symbolique » de Françoise Bachelart-Hugedé et Agnès Montaigne.

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La cathédrale de Chartres, qui a été l’un des tous premiers monuments à être classés au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1980 est incontestablement l’un des plus beaux édifices religieux de notre pays.

 

Sa construction sous sa forme actuelle a commencé tout de suite après l’incendie du 11 juin 1194 et s’est terminé pour sa consécration solennelle qui eut lieu le 24 octobre 1260.

 

C’est l’un des monuments les plus visités de France.

 

Il faut dire que sa puissance symbolique et spirituelle laisse coi bon nombre de ses visiteurs.

 

Beaucoup de très bons livres ont déjà été écrits sur la cathédrale de Chartres (je pense par exemple à l’excellent « Notre-Dame de Chartres, image de la Jérusalem céleste », d’Anne Prache, CNRS éditions – 2001).

 

Il nous manquait un guide, un vrai guide symbolique, et c’est aujourd’hui chose faite grâce à Françoise Bachelart-Hugedé et Agnès Montaigne et leur guide « Chartres Voyage symbolique ».

 

Leur travail s’adresse aux croyants certainement, mais plus largement à celles et ceux qui sont en véritable recherche spirituelle et à toutes celles et tous ceux qui veulent avoir un vrai outil historique mais surtout explicatif des trésors que la cathédrale recèle.

 

C’est un guide pour avant, pour après, mais surtout pour pendant la visité de la cathédrale. De toute manière, après la lecture de ce guide vous n’aurez qu’une envie : aller (ou retourner) visiter la cathédrale de Chartres.

 

« Cette étude a été élaborée au cours de dizaines de visites de la cathédrale, de pages et de pages de lecture et d’une multitude de questions de détail que nous n’avons cessé de nous poser jusqu’à trouver en réponse une hypothèse étayée par un raisonnement logique et des écrits savants, satisfaisante à nos yeux et respectueuse de ce que nous supposons être la pensée de ces hommes du passé. Nous avons conscience de la part de subjectivité des réponses provisoires que nous vous proposons ici.

 

Leur fragilité même en fait le prix à nos yeux : celui du bonheur éprouvé à élaborer cette réflexion, à imaginer, deviner et pressentir ce que nous n’avons aucune prétention à instaurer comme une interprétation définitive.

 

Il est une émotion dont cet ouvrage aurait aimé rendre compte tout en ne pouvant que se taire à son sujet, celle de l’émerveillement ravi devant tant d’intelligence et de beauté » (p.12).

 

 

 

La lecture commence par « Les dames de Chartres », clin d’œil des auteures. Elles remarquent d’ailleurs « elles y sont toutes » (Eve, Anne, Marie, Elisabeth, Balkis etc …), toutes sauf Lilith, la toute première…

 

Ce sont ensuite plus de 180 pages de pur bonheur où vous découvrirez, dans le détail, les richesses de la Cathédrales.

 

Les vitraux, les statues, l’architecture tout est passé en revue.

 

Tout et plus encore. « Très tôt la cathédrale fut appréciée pour le haut savoir dont elle était la preuve, la manifestation et le support…

 

Aujourd’hui comme autrefois, elle suscite grand nombre d’ouvrages. Au XXe siècle, à côté d’historiens de l’art inspirés comme Emile Mâle ou d’auteurs éclairés grands connaisseurs de la Bible tel Guy et Jean Villette, d’autres commentateurs voient, dans les représentations inscrites dans la pierre de la cathédrale, une connaissance cachée et secrète. Secret des druides, trésor des Templiers, secret des alchimistes font l’objet de nombreuses études. Il est vrai que le sanctuaire millénaire recèle encore bien des mystères telle cette immense crypte dont le sous-sol est inexploré.

 

En fait, le sentiment de mystère provient en partie de notre ignorance confrontée à cette conviction, transmise par l’Histoire, que chaque statue dissimule une pensée. Pour apprécier les subtilités de l’iconographie, il faudrait davantage connaître la Bible, les pères de l’Eglise, la glose médiévale et surtout s’y retrouver dans les courants intellectuels qui animaient cette époques » (p.55).

 

Architecture tournée vers la Parole, « pour que la Parole circule » nous disent les auteures, la Cathédrale de Chartres n’a pas encore livré tous ses mystères.

 

Néanmoins avec la lecture de ce guide vous en saurez déjà beaucoup plus.

 

Vous l’avez compris, c’est avec enthousiasme que je vous invite à la lecture de ce guide « Chartres Voyage symbolique » de Françoise Bachelart-Hugedé et Agnès Montaigne.

 

Une lecture passionnante et intelligente ; captivante et romanesque. Une chose est sure : vous ne terminerez pas l’année sans être allé à Chartres après la lecture de ce livre.

 

Les beaux jours arrivent : alors organisez une visite de la cathédrale de Chartres… Guide en mains !

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° Le livre :

 

« Guide : Chartres Voyage Symbolique »

d’Agnès Montaigne et Françoise Bachelart-Hugedé.

publié aux éditions Jean-Cyrille Godefroy en janvier 2014.

ISBN : 2865532488.

20€

 

° Le commander, sur le site des éditions Jean-Cyrille Godefroy.

 

° Le commander, sur le site d’Amazon.fr. 19€.

 

° Le commander, sur le site de la FNAC. 19€.

 

 

 

 

 

° Le mot de l’éditeur :

 

Ce guide entièrement illustré et pédagogique prend le visiteur par la main pour lui faire partager l'esprit et la foi des bâtisseurs du Moyen-Âge.

Un premier conseil : ne pas passer sans voir ; regarder la cathédrale en sachant que tout a un sens, du plantain qui pousse entre les pieds d’un personnage, à la grenouille tapie au creux d’un pilier. Chaque statue, chaque détail, occupe un emplacement significatif dans un ensemble. Il faut chercher.

Un deuxième conseil : accepter que certains propos soient à double ou triple sens conformément à la sémiotique médiévale… Ce n’est pas si simple aujourd’hui, car le temps et la Contre-réforme ont éradiqué la plupart des clés de lecture de nos souvenirs collectifs.

Cet ouvrage vous propose d’abord une interprétation de certains éléments sous-jacents, mettant à jour un propos complexe dû à des maîtres d’œuvre érudits et des sculpteurs imaginatifs.

Le visiteur devra ensuite décrypter l’objet ou le personnage qui l’intrigue jusqu’à comprendre le sens de sa présence à cet endroit précis. Pour l’aider, ce guide éclaire sa compréhension des postures, des plantes, des couleurs, des nombres. Il lui offre une description complète de la cathédrale avec des références bibliques et une bibliographie.

« Chartres Voyage symbolique » de Françoise Bachelart-Hugedé et Agnès Montaigne.« Chartres Voyage symbolique » de Françoise Bachelart-Hugedé et Agnès Montaigne.

GLIF : Régularité, tradition et recherche de la reconnaissance internationale.

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La Grande Loge Indépendante de France (GLIF) est l’une des trois composantes de la Confédération Maçonnique de France (CMF).

 

Elle en est numériquement la plus petite composante avec environ 1000 frères.

 

Elle est l’une des obédiences nées des scissions de la GLNF. La CMF se compose également de la Grande Loge de France (GLDF), environ 35000 frères et la de Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (GL-AMF), environ 15000 frères.

 

Les Grands-Maîtres de la GLDF, Marc Henry et de la GL-AMF, Alain Juillet étaient présents au Convent de la Grande Loge Indépendante de France qui s’est tenu le 12 avril dernier et qui a vu la réélection de son Grand-Maître Jean-François Buherne (ci-contre). La GLIF avait été consacrée le 13 janvier 2013 dans le temple Franklin-Roosevelt de la GLDF.

 

L’objectif déclaré lors de ce Convent de la GLIF est clair : recouvrer la reconnaissance universelle et internationale, objectif engagé au sein de la Confédération Maçonnique de France.

 

Nous saurons bientôt, au mois de juin lors du Convent de la GLDF si c’est dans cette direction que se tournent définitivement les trois obédiences qui composent la CMF. Nous avons d’ores et déjà les réponses de la GL-AMF et maintenant de la GLIF. Comme je l’ai écrit dans un précédent article, la GLDF a maintenant son destin en mains.

 

Les Grandes Loges européennes signataires de la déclaration de Bâle du 10 juin 2012 n’attendent plus que la réponse française.

 

Même la conférence des Grands Maîtres Nord-Américains (qui s’est déroulée du 15 au 18 février 2014 à Baltimore - Etat du Maryland, côte Est) donne des signes encourageants. Nous savions déjà qu’elle apprécie le retour à la normale à la GLNF et qu’elle envisage de revenir sur la décision de 2012.

 

Nous ne savions pas avant la publication récente des actes complets de cette conférence que la Commission d’information pour la reconnaissance de cette Conférence des Grands-Maîtres nord-américains « souhaite également adresser ses remerciements aux cinq Grandes Loges européennes (Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Suisse et Belgique) pour leurs efforts pour aider à résoudre les problèmes en France. »

 

Le processus de Bâle n’est donc pas caduque (bien qu’on l’entende deci-delà) et au contraire les Grands-Maîtres américains apprécient le processus et attendent… de voir ce qui se passera en France.

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

C’est dans ce contexte que la Grande Loge Indépendante de France a publié le communiqué suivant :

 

Paris, le 17 avril 2014

 

Communiqué de la Grande Loge Indépendante de France

 

Le premier Convent de la Grande Loge Indépendante de France s’est tenu, samedi dernier, le 12  avril 2014, dans le Grand Temple de Neuilly Bineau, en présence d’une centaine de Frères et de  celle du Grand Maitre de la Grande Loge de France, Marc Henry et du Grand Maitre de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française, Alain Juillet et leurs délégations.

 

Les Délégués des Loges ont renouvelé à l’unanimité le mandat du Grand Maitre, Jean-François Buherne. Celui-ci a remis leurs Chartes à deux nouvelles Loges et a signé le Concordat entre la Grande Loge Indépendante de France et le Directoire National des Loges Ecossaises de Saint André et le Traité de Reconnaissance et d’Amitié Mutuelle avec l’Ordre Intérieur Rectifié Indépendant.

 

Le Grand Maitre a rappelé dans son allocution que la raison d’être de la création de la Grande Loge Indépendante de France est de recouvrer la reconnaissance universelle et internationale, objectif engagé au sein de la Confédération Maçonnique de France. Il a ajouté que « le développement de la Grande Loge Indépendante de France se poursuivra en privilégiant la qualité à la quantité, la simplicité, la courtoisie et la discrétion ; que cette croissance contrôlée se perpétuera dans la plus grande harmonie en favorisant l’ouverture aux autres Loges ou aux Frères qui frapperont à notre porte,  pour peu, bien sûr, qu’ils partagent nos valeurs maçonniques ».

 

GRANDE LOGE INDÉPENDANTE DE FRANCE • ASSOCIATION 1901 • 4 RUE DE LA JONQUIERE 75017 PARIS

 

 

° Pour aller plus loin :

 

° Le site de la Grande Loge Indépendante de France.

 

° RPMF : La Grande Loge de France a son destin en main après Vienne et Baltimore, sur ce site.

 

° GLTSO : Pourquoi nous quittons la Confédération, sur le site de La Lumière de François Koch.

 

° Le site de la Grande Loge de France.

 

° Baltimore 2014 : Extraits du rapport de la commission de reconnaissance, sur le site La Lumière de François Koch.

 

° Déclaration de Vienne, des 28 et 29 janvier 2014, sur le site La Lumière de François Koch.

 

° Avenir de la GLNF : Plusieurs articles dans Nice-Matin, sur ce site.

 

° CMF : La Grande Loge de France adopte à plus de 86% les statuts et règlements de la Confédération Maçonnique de France, sur ce site.

 

° Les règlements et statuts de la Confédération maçonnique de France, sur ce site.

 

° CMF : Les règlements et statuts sont signés, sur ce site.

 

° RPMF : Les 5 GL européennes accueillent la Confédération Maçonnique de France avec enthousiasme !, sur ce site.

 

° La ballade irlandaise des frères français, sur ce site.

 

° Le courrier des 5 GL européennes du 10 juillet 2013, sur ce site.

 

° RPMF : « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013. La CMF va de l’avant ! , sur ce site.

 

° Le texte de la « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013, sur ce site.

 

° Le traité fondateur de la Confédération Maçonnique de France et le protocole d’Intervisites, sur ce site.

 

° Convent 2013 historique de la Grande Loge de France. La Confédération Maçonnique de France créée, sur ce site.

 

° Première tenue « confédérale » à la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° RPMF : Le prétexte LNF, sur ce site.

 

° RPMF : Le Pari Confédéral, sur ce site.

 

° RPMF : Des réponses aux rumeurs qui font peur ! , sur ce site.

 

° RPMF : Tenues communes pour les frères des cinq Obédiences Régulières françaises, sur ce site.

 

° RPMF : Conférence de presse de Marc Henry et des Grands-Maîtres des obédiences régulières françaises, sur ce site.

 

° Marc Henry (GLDF) : « La Confédération aura une direction à 5 têtes. »,sur le site La Lumière de François Koch.

 

° La Grande Loge Indépendante de France est consacrée, sur ce site.

 

° GLTSO : le Grand-Maître Jean Dubar parle de la recomposition du paysage maçonnique français, sur ce site.

 

° RPMF : La Confédération des Grandes Loges Traditionnelles Régulières est en marche, sur ce site.

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Françaises du 18 décembre 2012, sur ce site.

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Régulières du 12 septembre 2012, sur ce site.

 

° GLNF : Le texte de la GLUA qui enlève la reconnaissance (explications), sur ce site.

 

° GLNF : La reconnaissance anglaise, c’est fini, sur ce site.

 

° La Grande Loge de France confirme que les négociations sont engagées avec les 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

° La Grande Loge de France accepte d'ouvrir des discussion avec les 5 grandes loges régulières européennes, sur ce site.

 

° La Grande Loge de France en pleine forme et très convoitée avant son Convent, sur ce site.

 

° Après l'appel de Bâle des grandes loges réagissent, sur ce site.

 

° Le communiqué de Presse officiel de la Grande Loge de France, sur l'élection de Marc Henry, sur ce site.

 

° Marc Henry élu Grand-Maître de la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° La GLDF répond officiellement aux 5 obédiences européennes, sur ce site.

 

° La déclaration de Bâle du 10 juin 2012, sur ce site.

GLIF : Régularité, tradition et recherche de la reconnaissance internationale.

Marcas 2014 , « le règne des Illuminati » : quelques nouvelles.

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Le nouvel (et 9ème) opus des aventures du Commissaire Marcas sortira en France dans toutes les bonnes librairies le 12 juin prochain.

 

Jacques Ravenne avait fait la primeur de cette information aux auditrices et auditeurs de l’émission « 2 colonnes à la 1 » sur www.radiodtc.com .

 

Ce nouveau livre qui est attendu avec la plus grande impatience (et dont je vous parlerai évidemment sur ce bloc-notes) s’intitule « Le règne des Illuminati » et vous pouvez le précommander chez Amazon.fr.

 

Pour vous faire patienter jusque-là (je sais c’est très difficile !) voici 1) la 4ème de couverture du livre et 2) les dédicaces prévues en juin

 

1) La 4ème de couverture du livre :

 

1794. Robespierre et Saint-Just plongent la Révolution Française dans la Terreur . Arrêté avec ses frères de Loge, un policier franc-maçon est conduit à l’échafaud. Pour échapper à la guillotine, il doit élucider le meurtre d’une jeune femme atrocement mutilée, à la manière d’un rituel. Une enquête qui va le conduire aux portes de l’enfer …

 

1963. À Rome, le pape Paul VI révèle un secret au président américain John Fitzgerald Kennedy, qui ressort bouleversé de leur entretien. Quatre mois plus tard, il est assassiné à Dallas.

 

De nos jours. De retour d’Afrique, le commissaire Antoine Marcas enquête sur l’assassinat d’un prêtre, fondateur d’une ONG, dans un climat délétère d’attaques conspirationnistes contre la franc-maçonnerie. De Paris à Las Vegas, il remonte la piste d’un groupe occulte disparu depuis des siècles : les Illuminati. Une société secrète subversive, détentrice d’un secret prodigieux, qui serait la clé de toutes les énigmes. Un secret immémorial que nous possédons tous, et qui peut changer notre vie. Mais pour cela il faut oser regarder l’œil, au centre du triangle … L’œil des Illuminati.

 

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2) Les dédicaces prévues (Jacques Ravenne & Eric Giacometti are inside !) :

 

◦ Mercredi 11 juin : Avant-première à Marseille, lors d’un dîner maçonnique.

 

◦ Jeudi 12 juin : Toulon, lancement du livre à la librairie Charlemagne.

 

◦ Vendredi 13 juin : Aix-en-Provence. Librairie de Provence.

 

◦ Samedi 14 et  dimanche 15 juin : salon du livre de Nice.

 

◦ Mercredi 18 juin : Strasbourg. Librairie Kléber.

 

◦ Jeudi 19 juin : Bruxelles, librairie TaPage.

◦ Vendredi 20 juin : Liège, Librairie la Commanderie et Verviers.

 

◦ Samedi 21 juin : Paris, Fnac Saint-Lazare (à 16h)

 

◦Dimanche 22 juin : Salon Saint-Maur . Librairie La Griffe noire.

 

◦ Mardi 24 juin : Rennes, librairie Le Failler, avec David S. Khara.

 

◦Mercredi 25 juin : Paris librairie du BHV.

 

◦ Jeudi 26 juin : Paris.

- 12h30 à 14h30 : Cultura de la Défense.

- 17h30 : librairie Detrad (à côté du Grand Orient, rue Cadet)

 

◦ Samedi 28 juin : Tours, librairie Savoir Etre.

 

Les rencontres pour juillet et septembre (Lyon, Lille, Toulouse,etc ) seront communiquées courant mai.

 

Notez que les auteurs seront  au Bugue, en Dordogne le week-end du 19-20 juillet avec tous les amis écrivains de la Ligue de l’Imaginaire. Toutes ces rencontres nous ont été concoctées par Fleuve Noir.

 

Jacques Ravenne et Eric Giacometti seront également présents le samedi 24 et le dimanche 25 mai 2014 à Epinal, lors des Imaginales d’Epinal (mais le « Marcas 2014 » ne sera pas encore disponible).

 

Marcas 2014 , « le règne des Illuminati » : quelques nouvelles.
Marcas 2014 , « le règne des Illuminati » : quelques nouvelles.

Les tenues d'été 2014 de la Grande Loge de France

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C'est une spécificité de la Grande Loge de France (GLDF), le travail maçonnique ne s'arrête jamais... même pendant l'été !

 

En juillet et en août des tenues d'été sont organisées tous les mardis soirs en l'hôtel de la Grande Loge de France, dans Temple Franklin Roosevelt ou dans le Grand Temple au 8, rue Puteaux dans le 17ème arrondissement de Paris.

 

Depuis plusieurs années maintenant ces tenues d'été remportent un grand succès. Lors de la conférence de Marc Henry, le Grand-Maître de la Grande Loge de France,  fin août 2013 il y a eu une affluence record, le Grand Temple était plein, le temple Franklin Roosevelt était plein et plus de 200 personnes n'ont pu être accueillies.

 

Le thème choisi pour les tenues d'été 2014 est « Vous avez dit "Tolérance" ? ».

 

La 1ère tenue, du mardi 1er juillet 2014  où Jean-Michel Dardour (ancien GM adjoint de la GLDF, pdt du Think Tank "Franc-Maçonnerie et Société" et chroniqueur régulier de "2 colonnes à la 1") traitera "la tolérance rend elle forts ou vulnérables?" et la dernière tenue du mardi 26 août 2014 où le Grand-Maître de la Grande Logé de France traitera "La tolérance entre vérité, claivoyance et justice" sont des conférences ouvertes à toutes et à tous, francs-maçon(ne)s ou non. L'entrée et libre et gratuite et ce sont des conférences pour tout public.

 

Toutes les autres tenues sont réservées aux frères de la Grande Loge de  France ainsi qu'aux frères des autres obédiences qui souhaiteraient y participer. La qualité de franc-maçon est alors impérativement requise.

 

Vous trouverez ci-dessous le planning complet de ces tenues d'été 2014 de la Grande Loge de France.

 

A vos agendas !

 

Jean-Laurent Turbet

 

° Le site de la Grande Loge de France.

Les tenues d'été 2014 de la Grande Loge de France

GODF : 1er Mai, Commune de Paris et Père Lachaise

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FM-et-Commune.jpgComme chaque année, le jeudi 1er mai 2013, les francs-maçon(ne)s du Grand Orient de France rendront hommage aux Martyrs de la Commune de Paris de 1871 et à tous leurs Frères qui se sont engagés pour que l’idéal de Liberté, d’Egalité et de Fraternité soit plus qu’une devise inscrite sur le fronton des édifices publics.

 

Attention, cette année, le rendez-vous de ce traditionnel rassemblement commémoratif est fixé à 9 heures 30 le jeudi 1er mai 2013 au niveau du parking du Colombarium - Crématorium du Père Lachaise, avenue des Combattants Etrangers Morts pour la France, Paris XXème (métro Gambetta).

 

Voici le parcours de ce  1er mai 2014.

 

Le parcours, suivi cette année lors la Commémoration de la Commune de Paris par les Frères et les Sœurs, sera l’occasion d’en célébrer le 143ème anniversaire, d’évoquer, le rôle de la franc-maçonnerie durant cette période et les valeurs qu’elle porte au travers notamment de franc-maçonnes et francs-maçons célèbres reposant au Cimetière du Père Lachaise.

 

Dépôt de gerbe, recueillement et hommage :

 

• Devant la case de Pierre Brossolette :

Animation musicale par la Colonne d’Harmonie vivante de Dunkerque : La Marseillaise

 

• Devant la tombe d’Eugène Pottier :

Animation musicale par la Colonne d’Harmonie vivante de Dunkerque : L’Internationale

 

• Devant les mémoriaux de la déportation :

Animation musicale par la Colonne d’Harmonie vivante de Dunkerque : Le chant des partisans

 

Devant le Mur des Fédérés :

 

Station devant le Mur des Fédérés (76ème division) :

 

• Dépôt d’une gerbe au pied du Mur des Fédérés par Daniel KELLER, Grand Maître du Grand Orient de France.

 

• Allocution de bienvenue de l’adjoint au Maire du XXème arrondissement.

 

Discours de Daniel KELLER au Mur des Fédérés.

 

• Animation musicale devant la tombe de Jean-Baptiste Clément 1836-1903 (76ème division).

 

La Colonne d’Harmonie vivante de Dunkerque interprétera « Le temps des cerises ».

 

 

Le GODF invite les Sœurs et les Frères qui le souhaitent à porter leurs cordons. Les bannières des Loges sont également les bienvenues.

 

 

C'est en effet une tradition bien établie maintenant que les francs-maçon(ne)s du Grand Orient de France, se retrouvent le 1er mai au cimetière parisien du Père Lachaise pour rendre hommage aux martyrs de la Commune de Paris de 1871.


De très nombreux francs-maçons tombèrent en effet sous les balles des versaillais durant la Semaine Sanglante qui mit fin dans un bain de sang à l'insurrection parisienne.


La Commune de Paris dura deux mois environ, du 18 mars 1871 jusqu'à la Semaine Sanglante (21 - 28 mai 1871). Cette insurrection contre le gouvernement issu de l'Assemblée nationale, qui venait d'être élue au suffrage universel, établit une organisation proche de l'autogestion pour gérer la ville.


Les francs-maçons des loges de Paris et de la banlieue furent très actifs durant cette période. Environ le quart des élus de la Commune sont Francs-maçons.

 

Le 2 avril, l'une des premières mesures est la Séparation de l’Eglise et de l’Etat et la suppression du budget des Cultes. Le Frère Raoul Rigault se montre particulièrement actif dans la laïcisation des services publics, notamment des hôpitaux.


Le Frère Edouard Vaillant reste comme le véritable et éphémère fondateur de l’école laïque, dont il jette les bases par son arrêté du 22 mai, instituant la gratuité, créant les premières écoles primaires de filles et les collèges professionnels.


Les Frères Adolphe Assi et Benoît Malon proposent des coopératives de production. La solidarité envers les plus démunis trouve tout son sens dans l’interdiction des expulsions pour loyers impayés et le décret du Frère Jourde daté du 7 mai, permettant aux débiteurs de retirer du Mont de piété les objets de petite valeur, vêtements meubles, outils de travail.

 

Les exemples sont nombreux de mesures prises durant la Commune qui seront rapidement abolies par l'ordre réactionnaire de Mac-Mahon qui suivra bientôt... avant d'être reprises bien des années plus tard par d'autres francs-maçons (l'école laïque par le frère Jules Ferry ou la séparation de l'Eglise et de l'Etat par le frère Emile Combes).

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Les frères parisiens des deux principales obédiences d'alors, le Grand Orient et le Suprême Conseil (d'où sera issue la Grande Loge de France en 1894) sont unis : Les frères Jules Vallès ou Thirifoc par exemple, sont membres de loges du Suprême Conseil. Comme le jeune Gustave Mesureur (initié en 1869 à 22 ans, le même jour que Jules Vallès, à la loge "La Justice N°133" de la Grande Loge Centrale, placée la juridiction du Suprême Conseil de France du Rite Ecossais Ancien & Accepté) qui fondera la Grande Loge Symbolique Ecossaise en 1880.

 

Mais Gustave Mesureur, comme Charles Floquet, son frère de « La Justice 133 », sera du parti de la conciliation qui tentera d’éviter le bain de sang. Il assistera désemparé à la folie de la guerre civile et aux massacres.

 

Député, ministre puis Directeur de l'Assistance Publique, Gustave Mesureur sera plusieurs fois (de 1903 à 1910, de 1911 à 1913 et de 1924 à l'année de sa mort 1925) Grand Maître de la Grande Loge de France.

 

Beaucoup d'autres communards, à l'image de Jean-Baptiste Clément, Eugène Pottier (l'auteur de l'Internationale) ou Louise Michel, adhéreront plus tard à la Franc-Maçonnerie.

 

Mais il ne faut pas tomber dans la mythologie. L'adhésion de beaucoup de loges maçonniques parisiennes et surtout de loges de banlieue ne reflètent pas la réalité de la Franc-Maçonnerie française sur l'ensemble du territoire. La Commune n’est pas, loin s’en faut, une œuvre maçonnique. Bien au contraire et très majoritairement, la Franc-Maçonnerie a dénoncé les excès de la Commune et s’est désolidarisée d’elle.

 

Le Grand-Maître du Grand Orient de France en 1871, Léonide Babaud-Laribière, élu la même année (1871) Maire d'Angoulême et qui succède au Général Émile Mellinet (Grand-Maître du GODF de 1865 à 1870, lui-même successeur du Maréchal Bernard Pierre Magnan) n'est pas sur les barricades avec les insurgés... mais au contraire aux côtés d'Adolphe Thiers à Versailles avec la quasi-totalité du Conseil de l'Ordre du GODF.

 

Le 1er mai 1871, le Grand Orateur du Suprême Conseil, Malapert, protestait simplement — et à bon droit — dans une lettre adressées aux journaux parisiens, que le Rite écossais ne pouvait être engagé par « toutes résolutions arrêtées en dehors de la Grande Loge centrale ». Le Rite Ecossais, fidèle à sa tradition, laissait chacun libre de choisir selon ses opinions et ne prenait pas partie institutionnellement. Ce sont les seuls mots concernant la Commune qui émaneront du Rite Ecossais.

 

Le Grand-Orient de France alla beaucoup plus loin. Dès le 29 mai, au lendemain de la semaine sanglante (21-28 mai 1871 qui se terminât par le passage par les armes de 30 000  communards, sans compter les 3000 morts au combat) et de la  victoire de Versailles, une circulaire du Conseil de l'Ordre du GODF condamnait « absolument les manifestations auxquelles s'est livré ce groupe de Francs-Maçons, ou soi-disant tels, recrutés pour la plupart on ne sait où, et dont la majeure partie, nous sommes heureux de le constater, n'appartenaient pas à l'obédience du Grand-Orient ».

 

Le GODF fait ainsi allusion au grand nombre de francs-maçons qui, à l’image des frères Jules Vallès, Charles Floquet, Elie May, Thirifocq, Emile Eudes, Arthur Ranc, Gustave-Adolphe LeFrançais, le docteur Goupil, l’avocat Protot et bien d’autres communards, n’appartenaient pas au GODF mais bien à la Grande Loge Centrale du SCDF et étaient des francs-maçons écossais.

 

Le Grand-Maître du Grand Orient de France en 1871, Léonide Babaud-Laribière, élu la même année Maire d'Angoulême et qui succède au Général Émile Mellinet (Grand-Maître du GODF de 1865 à 1870 et qui a passé le temps de la Commune à Versailles avec Thiers) enfonce le clou.

 

Il qualifie, dans une circulaire aux Loges du GODF, publiée le 1er août  1871 dans le Bulletin Officiel du Grand Orient, le mouvement communard de «criminelle sédition qui a épouvanté l'univers, en couvrant Paris de sang et de ruines », et précise « qu'il n'y a aucune solidarité possible entre ses doctrines [du Grand Orient] et celles de la Commune, et que si quelques hommes indignes du nom de Maçons ont pu tenter de transformer notre bannière pacifique en drapeau de guerre civile, le Grand Orient les répudie comme ayant manqué à leurs devoirs les plus sacrés ».

 

Le nouveau Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil de France Adolphe Crémieux (il le sera de 1869 à sa mort en 1880) est lui aussi réservé sur l'insurrection communarde.

 

Néanmoins, le Suprême Conseil de France du REAA apparait alors (à tort ou à raison) comme l'obédience qui a résisté à l'Empire. En effet de 1860 à 1864, le Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil de France Jean-Pons Viennet, a lutté pied à pied pour maintenir l'indépendance du Rite Ecossais Ancien et Accepté contre le GODF et son Grand-Maître, le Maréchal Magnan, nommé par Napoléon III, qui voulait l’absorber.

 

Les loges parisiennes placées sous la juridiction du Suprême Conseil de France voient alors affluer les opposants au régime impérial. En effet le Grand Orient de France de Magnan, Mellinet et Babaud-Laribière est alors clairement l’obédience « officielle » du régime impérial oppresseur.

 

En tout cas, les francs-maçons seront dans les années suivantes à la pointe du combat pour l'amnistie des communards (qui adviendra en 1880), et seront ensuite les piliers de la IIIème République naissante.

 

Les francs-maçons du GODF célèbrent aujourd’hui ce que leur ancêtres de 1871 avaient très largement condamné.

 

Bien des idées de la Commune, sans le bain de sang de la Révolution et de la répression, seront, déchargées de leur potentiel violent, quelques années plus tard, intégrées au corpus républicain.

 

N’est-ce pas cela qui est célébré le 1er mai ?

 

En Franc-Maçonnerie tout n'est-il pas mythe et symbole ?

 

Et n'oublions pas que les soeurs de la Grande Loge Féminine de France rendront hommage à Louise Michel, ce 1er mai à 14 heures 30 au cimetière de Levallois-Perret. Une cérémonie à laquelle toutes et tous sont également conviés.

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° Pour aller plus loin :

 

° Le programme de la matinée au Père Lachaise.

 

° Le site du Grand Orient de France.

GODF : 1er Mai, Commune de Paris et Père Lachaise

"Espaces et lieux sacrés" : PVI N° 171. Revue de la Grande Loge de France.

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Le nouveau numéro de Points de Vue Initiatiques, la revue de la Grande Loge de France, vient de sortir.

 

Le thème de ce N°171 (mars 2014) est « Espaces et lieux sacrés ».

 

J’ai, comme toujours, apprécié la qualité des articles et la pertinence des propos tenus.

 

Il n’y a pas d’initiation sans sacralisation, pas de spiritualité sans mystère… À cet inconnu qui fait que le réel nous échappe irrémédiablement, l’homme confère un sens.

 

Les religions se sont fait les gardiennes jalouses de ce sens mais il les englobe et les dépasse. C’est une recherche qui est au cœur de chacun, croyant ou pas, et emporte l’individu bien au-delà d’un quotidien désenchanté.

 

La franc-maçonnerie spiritualiste du Rite Écossais Ancien et Accepté conduit ses adeptes sur ce chemin, dépassant avec mesure les limites de la raison.

 

Ce numéro de Points de Vue Initiatiques en retrace quelques étapes à travers la pratique du rite et par l’exemple de quelques lieux qui sont des « entre-deux ».

 

Voici le sommaire de ce numéro :

 

ÉDITORIAL, Robert de Rosa

 

THÈME

- Les frontières - Jean Hanry

Parmi les frontières, il en est qui excluent, d'autres qui élèvent l'homme vers une transcendance. Mais, une frontière, c'est aussi aller à la rencontre de l'autre, de soi et de la spiritualité en faisant vivre son idéal.

 

- L'entre-deux - Jean-François Maury

Les exemples des « entre-deux » abondent dans les domaines religieux et mythologiques. En Franc-maçonnerie, c'est entre les mots du rituel et notre langage profane de tous les jours que s'opère notre transformation. Toujours excellent Jean-François Maury qui est le président de la loge de recherche Jean Scot Erigène de la GLDF.

 

- Sacralisation et désacralisation du monde - Jean-Pierre Casimir

Malgré la sécularisation de nos sociétés occidentales, la recherche du sacré fait partie de l'identité humaine et la Franc-maçonnerie repose sur un équilibre entre les mondes de l'immanence et de la transcendance.

 

- L'initiation, chemin vers le lieu du sacré - Franck Martin

L’initiation est commune à toutes les spiritualités, notamment orientales. Pour le nouvel initié, la tradition ouvre la recherche d'une loi universelle et les progrès qu'il accomplit correspondent à une succession d'états spirituels.

 

- Sortir de la crypte - Patrick Msika

Les maçons jouissent d'une double culture, individuelle et collective. De la notion de frontière à l'exemple du labyrinthe, le voyage initiatique devient quête du sens par l'utilisation du langage symbolique. Car, l'accès à la connaissance et à la vérité passe par la connaissance de soi.

 

- Construire son espace sacré en loge - Henri Lentillac

L'espace sacré de l'initié englobe celui de la loge et s'y superpose. Cette sacralisation implique la maîtrise du temps, le soutien du rite et l'utilisation des symboles. Cet espace sacré, adogmatique, n'est ni le refuge de l'enfant, ni de nature religieuse ou philosophique : il est celui d'une construction, de déconstructions et reconstructions sans fin en relation avec ses frères.

 

INVITÉS

- Présentation d’Érik Borja

- La Nature, l'homme et le jardin - Érik Borja

- Présentation d'Alain Baraton

- Entretien avec Alain Baraton - Robert de Rosa

 

THÈME

- Esquisse d'une géographie sacrée - Jean-Jacques Gabut

La géographie sacrée est un espace-temps qui traduit une certaine "image du monde" et concentre la Connaissance traditionnelle. La sacralisation s'accompagne de rites à la source des mythes qui sont une projection du ciel sur la terre, de "sciences" comme l'astrologie ou la géométrie, et de symboles, comme les mégalithes. Mais, beaucoup gardent leur mystère...

 

- Le labyrinthe, impasse ou voie d'accès - Gil Garibal

Le labyrinthe légendaire du roi Minos retenait le Minotaure qui put être tué par le roi Thésée grâce au fil d'Ariane. On retrouve ce labyrinthe dans les cathédrales, dans le corps humain ou encore dans la ville. Les maçons le parcourent non seulement pour leurs voyages initiatiques, mais aussi dans leur cheminement vers le centre de soi.

 

- Les jardins du château de Versailles : l'initiatique, le sacré et l'absolu - Jean Erceau

Les jardins du château de Versailles sont centrés sur la lumière : lumière extérieure, tout emplie de vie, mais également lumière intérieure, menant à la grande lumière, la vérité et la Connaissance. Pour y conduire celui qui désire s'y initier, ils présentent des mythes et légendes transcrits dans la statuaire, dans des miroirs, des jeux d'eau et des symboles divers.

 

- Le site sacré de la Sainte-Baume - Robert Lubrano

Le massif de la Sainte-Baume est un site sacré exceptionnel situé principalement dans le Var, en Provence. Le monastère et la grotte de Marie-Madeleine, placés à la base d'une falaise, dominent la canopée d'une forêt séculaire aux essences rares. Au sommet, se trouve le saint-Pilon avec une chapelle.

 

BIBLIOGRAPHIE

 

RECENSIONS

 

L’AIR DU TEMPS - Guy Boulomme

 

Le prochain numéro de PVI (1721) sera consacré tout simplement à « La Grande Loge de France » !

 

Points de Vue Initiatiques est trouvable dans toutes les bonnes librairies. Vous pouvez également le commander sur le site de Detrad.

 

Mais le mieux, afin de ne rater aucun numéro, est bien entendu de s’abonner.

 

Pour cela vous avez plusieurs solutions :

 

- par prélèvement automatique et par tacite reconduction : 16 € / an

 

- Individuel d’un an (4 numéros), sous pli discret et fermé : 20 euros

 

- Individuel de deux ans (8 numéros), sous pli discret et fermé : 33 euros

 

- Prolongation de l'offre spéciale jusqu'au 30 avril 2014 : pour tout abonnement de 2 ans à la revue, 1 DVD 40 ans PVI est offert : 33 euros

 

Le prix de vente à l’exemplaire est de 6 euros.

 

Règlement par chèque bancaire à l’ordre de « Grande Loge de France ».

 

Bulletin d’abonnement à renvoyer avec le règlement à : PVI - 8 rue Puteaux - 75017 PARIS

 

Renseignements auprès de la Grande Loge de France, par courrier postal ou par e-mail à : pvi@gldf.org

 

Abonnement par courrier

Abonnement pour deux ans en ligne

Prolongation de l'offre spéciale jusqu'au 30 avril 2014

 

Les textes publiés par Points de Vue Initiatiques n’expriment pas la position officielle de la Grande Loge de France. Ils engagent la responsabilité des auteurs qui les signent.

 

La qualité de Franc-Maçon n’est pas requise des auteurs qui collaborent à la revue.

 

Directeur de publication : Marc Henry

N° ISSN 0298-0983

Commission paritaire n°75 876 AS

 

Vous pouvez trouver tous renseignements complémentaires sur le site de la Grande Loge de France : www.gldf.org

"Espaces et lieux sacrés" : PVI N° 171. Revue de la Grande Loge de France.

« Mes questions sur la franc-maçonnerie » de Serge Moati, mardi 29 avril à 20 h 35 sur France 5… et TéléStar.

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Dans le cadre de l’excellente émission « Le Monde en Face » animé par  Carole Gaessler,  France 5 nous propose,  mardi 29 avril à 20 heures 35 un documentaire de Serge Moati intitulé « Mes questions sur la franc-maçonnerie ».

 

Voici le résumé de ce documentaire qui dure un peu plus d’une heure :

 

Alors que la franc-maçonnerie est toujours source de fantasmes inépuisables, Serge Moati et Alice Cohen se lancent dans une immersion au coeur des Loges et posent un regard inattendu et intime sur cette institution. Franc-maçon jusqu'en 1982, Serge Moati évoque notamment son propre parcours. Il constate que la franc-maçonnerie n'a plus le même visage qu'il y a trente ans. Ils seraient 160 000 «frères» et «soeurs» aujourd'hui en France, contre 70 000 «initiés» en 1989. Le charme discret et secret de la maçonnerie opère donc toujours. Qui sont les francs-maçons des années 2010 ? Leur pouvoir et leur influence recouvrent-ils toujours la même réalité qu'autrefois ?

 

Un documentaire à une pas manquer !

 

Le magazine de Télévision Téléstar a, lui, choisi d’aller plus loin et propose un article que vous trouverez ci-dessous.

 

J’ai eu le plaisir, avec d’autres (dont l’excellent Philippe Benhamou), de répondre aux questions qui m’ont été posées sur la Franc-Maçonnerie.

 

Jean-Laurent Turbet

 « Mes questions sur la franc-maçonnerie » de Serge Moati, mardi 29 avril à 20 h 35 sur France 5… et TéléStar.

GLDF : « La tolérance ne suffit pas », par Robert de Rosa le 17 mai 2014 à Paris.

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Comme nous le savons, la Tolérance est une vertu éminemment maçonnique.

 

Mais voici donc que Robert de Rosa,  Directeur de la Rédaction de « Points de Vue Initiatiques », la revue de la Grande Loge de France, nous propose une conférence intitulée  « La tolérance ne suffit pas ».

 

Si vous voulez connaître tous les développements proposés par Robert de Rosa… il vous faudra venir écouter sa conférence qui s’annonce passionnante.

 

Une conférence publique, ouverte à toutes et à tous, dans le cadre des Conférences « Condorcet-Brossolette » qui connaissent un grand succès depuis de nombreuses années maintenant.

 

Alors ne manquez pas la conférence de Robert de Rosa le samedi 17 mai prochain !

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° La Conférence Publique :

 

Samedi 17 mai 2014  14 h 30

 

« La tolérance ne suffit pas »

par Robert de Rosa

Directeur de la Rédaction de Points de Vue Initiatiques

 

Grand Temple

Grande Loge de France - 8, rue Puteaux - 75017 Paris

 

www.gldf.org

 

Conférence publique ouverte à toutes et à tous, franc-maçon(ne)s ou non.

GLDF : « La tolérance ne suffit pas », par Robert de Rosa le 17 mai 2014 à Paris.
GLDF : « La tolérance ne suffit pas », par Robert de Rosa le 17 mai 2014 à Paris.

Les loges de recherche de la Grande Loge de France.

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Les obédiences maçonniques les plus importantes dans le monde ont créé ce qu’il est convenu d’appeler des loges de recherche.

 

La plus ancienne est la  Quatuor Coronati Lodge, No. 2076 de la Grande Loge Unie d’Angleterre, créée en 1884.

 

La Grande Loge de France (GLDF), seconde obédience maçonnique française avec plus de 33000 membres et qui pratique le Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA) a également créé des loges de recherche.

 

Ces recherches traitent d’ailleurs à la fois de l’Histoire de la Franc-Maçonnerie, du REAA ou sur l’étude de la symbolique maçonnique.

 

La plus ancienne et la plus connue des loges de recherche de la Grande Loge de France est la Loge N° 1000, Jean Scot Erigène, présidée actuellement par l’excellent Jean-François Maury. Elle a publié de nombreux travaux.

 

Mais nous pouvons citer également, la Loge N°1 Saint jean d’Ecosse, Mère Loge Ecossaise de Marseille, créée en 2011, la Loge N°1306 Mare Nostrum à Arles en 2002, la Loge N°1333 Diogène de Sinope créée en 2003 à Lomé au Togo, la Loge Humanisme Rhénan créée en 2001 à Strasbourg et enfin la Loge Marquis de Lafayette, créée en 2011 à Paris.

 

Ces loges de recherche, et plus spécialement la loge Jean Scot Erigène, délivrent et publient des travaux de qualité depuis des années.

 

Ces travaux sont malheureusement trop souvent méconnus.

 

C’est pourquoi je vous invite à vous rendre sur le site internet des loges de recherche de la Grande Loge de France : http://www.logesderecherche.fr/

 

Vous pourrez vous procurer, en format papier comme en format électronique, la plupart des publications effectuées ces dernières années.

 

Ce site n’est ni réservé au francs-maçons ni aux adhérents de la Grande Loge de France et vous pouvez toutes et tous le consulté et faire vos emplettes en toute liberté !

 

Vous pouvez le consulter sans modération !

 

Alors à tout bientôt sur le site des loges de recherches de la GLDF.

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° Le site des loges de recherche de la Grande Loge de France.

 

° Le site de la Grande Loge de France.

Les loges de recherche de la Grande Loge de France.

GLDF : Marc Henry au mur des fédérés le 1er mai et à Levallois-Perret pour célébrer Louise Michel.

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Marc Henry, le Grand-Maître de la Grande Loge de France, se rendra – une fois n’est pas coutume – à la manifestation organisée par le Grand Orient de France au mur des fédérés le 1er mai prochain pour commémorer la Commune de Paris de 1871.

 

Décision qui peut sembler étrange au premier abord mais qui est parfaitement cohérente.

 

Il n’est pas dans la tradition de la Grande Loge de France de parler politique. Cela tombe bien, le Grand Maître de la Grande Loge de France ne parlera pas politique mais il parlera d’Histoire. Oui d’Histoire avec un grand « H ».

 

Tout d’abord parce que le Grand Orient de France souhaite à juste titre honorer particulièrement Pierre Brossolette qui entrera bientôt au Panthéon.

 

Or, nul n’ignore la mobilisation exceptionnelle des frères de la Grande Loge de France et l’implication personnelle de Marc Henry  pour que cela advienne. Pierre Brossolette a en effet été initié franc-maçon en 1927 au sein de la Loge « Emile Zola » de la Grande Loge de France, loge auquel il appartint toute sa vie. Brossolette donna d’ailleurs l’une de ses dernières conférences en 1939 sur « la politique extérieure de la France » dans le Grand Temple de la GLDF rue Puteaux.

 

Marc Henry souhaite également rappeler à l’occasion de cette commémoration au mur des fédérés le rôle essentiel joué lors de ces événements par les frères du rite écossais.

 

Que l’on songe à Brisson, Lefrançais, Vallès, Mesureur, Thirifocq, Elie May et … beaucoup d’autres !

 

Léonide Babaud-Laribière, le Grand-Maître du GODF en 1871, constatait d’ailleurs que les maçons communards soient « recrutés pour la plupart on ne sait où, et dont la majeure partie, nous sommes heureux de le constater, n'appartenaient pas à l'obédience du Grand-Orient ». Il avait parfaitement raison ! La Plupart étaient en effet des francs-maçons de la Grande Loge Centrale du Suprême de France (Rite écossais ancien et accepté).

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D’ailleurs c’est le député de la Loge « La Jérusalem Ecossaise » (aujourd’hui loge de la GLDF), Thirifocq,  qui incité les frères à amener les bannières des loges maçonniques sur les barricades. La résolution votée est la suivante : « Ayant épuisé tous les moyens de conciliation avec le gouvernement de Versailles, la franc-maçonnerie est résolue à planter ses bannières sur les remparts de Paris, et si une seule balle les touchait, les frères maçons marcheraient contre l’ennemi commun ».

 

Marc Henry se rendra également à l’invitation de Catherine Jeannin-Naltet à 14 heures 30 au cimetière de Levallois-Perret (101, rue Baudin) pour l’hommage à Louise Michel organisé par la Grande Loge Féminine de France.

 

 

C’est en effet sur proposition de Madeleine Pelletier,  que Louise Michel est initiée franc-maçonne le 13 septembre 1904 (le même jour qu'Henri Jacob et Charlotte Vauvelle, son amie et compagne depuis 1895) au sein de la Loge  « La Philosophie Sociale » de la Grande Loge Symbolique Ecossaise «maintenue et mixte». Cette obédience maçonnique n’existe plus aujourd’hui. Ses loges ont rejoint la Grande Loge de France en 1911.

 

Madeleine Pelletier était membre de la Loge « Diderot », dans laquelle Louise Michel fera une planche le lendemain de son initiation, loge dont Madeleine Pelletier deviendra Vénérable Maître en 1905. La Loge Diderot rejoindra la Grande Loge de France en 1914 et fêtera donc bientôt ses 100 ans d’existence à la GLDF.

 

Les loges mixtes de la GLSE deviendront les loges d'adoption de la GLDF à partir de 1901 et 1907. Ce sont ces loges qui se fédèreront en 1945 pour devenir l'Union Maçonnqiue Féminine de France et en 1952, la Grande Loge Féminine de France.

 

Je serai bien entendu à Levallois-Perret le 1er mai à 14 heures 30 avec les sœurs de la Grande Loge Féminine de France, Catherine Jeannin-Naltet et Marc Henry.

 

Jean-Laurent Turbet

 

° Pour aller plus loin :

 

° GLFF : 1er mai 2014, célébration de Louise Michel à Levallois, sur ce site.

 

° GODF, 1er mai, Commune et Père Lachaise , sur ce site.

 

° La Grande Loge de France et le politique , sur ce site.

 

 

° La franc-maçonnerie et sa relation avec le monde politique, par henri-Tort Nouguès, Grand-Maître de la GLDF, sur ce site.

 

° Henri Tort-Nouguès : La Franc-Maçonnerie et le Politique , sur ce site. Extraits de PVI, journal de la GLDF.

 

° Gustave Mesureur, Franc-Maçon et homme politique exemplaire, sur ce site.

 

° Pierre Brossolette entrera au Panthéon , sur ce site.

 

° GLDF : Marc Henry pour l’entrée de Pierre Brossolette au Panthéon, sur ce site.

 

° Colloque « Pierre Brossolette au Panthéon » à l’Assemblée Nationale, sur ce site.

 

° Pierre Brossolette doit entrer au Panthéon, sur ce site.

 

° Jean Jaurès et la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° "Guide de l'Orient éternel", de Maurice Lévy, sur ce site.

 

° Madeleine Pelletier, une combattante. Franc-maçonne, féministe, socialiste et… libre !, sur ce site.

 

° Louise Michel franc-maçonne, sur ce site.

 

° La Loge « Diderot » Madeleine Pelletier, Louise Michel … et la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° La « Jérusalem Ecossaise » va réunir la famille du REAA le samedi 8 décembre 2012, sur ce site.

 

° La Grande Loge Symbolique Ecossaise, ou les avant-gardes maçonniques (1880-1911), de Françoise Jupeau Réquillard, sur ce site.

GLDF : Marc Henry au mur des fédérés le 1er mai et à Levallois-Perret pour célébrer Louise Michel.

La Commune à l’Hôtel de Ville : La Manifestation des francs-maçons

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Je viens de retrouver, dans le tome 33 de « La Revue des Deux Mondes », datant de 1879, un texte écrit par un opposant à la Commune de Paris.

 

Il décrit – dans le détail - la célèbre manifestation du 29 avril 1871 au cours de laquelle les francs-maçons parisiens favorables à la Commune défilèrent avant de déposer leurs bannières sur les barricades.

 

Voici ce texte que vous lirez avec intérêt avant les célébrations du 1er mai au mur des fédérés à paris.

 

I. — La manifestation des Francs-Maçons.

 

Malgré ses fanfaronnades, ses proclamations et les ordres du jour où elle affichait la certitude de vaincre, la commune était loin d’être rassurée. Elle se savait battue partout, sur les champs de bataille aussi bien que dans l’opinion publique. Elle avait beau chanter victoire, les jours de son existence étaient comptés ; elle ne l’ignorait pas. Aussi ne repoussait-elle aucune des interventions qui s’offraient, dans l’espoir de parvenir à traiter avec ce gouvernement de Versailles qu’elle affectait de mépriser si fort, mais dont elle connaissait la puissance et dont elle redoutait l’action prépondérante. Il est donc fort probable que c’est elle qui, par ses membres affiliés, mit en œuvre la manifestation maçonnique, manifestation restreinte à laquelle on essaya de donner un caractère menteur d’universalité et dans laquelle le gouvernement de l’Hôtel de Ville comptait plus d’un adhérent. En un mot, elle tenta de compromettre la maçonnerie tout entière et de la rattacher à la commune. Il est inutile de dire qu’elle échoua en ceci comme en toutes choses, car sa courte et trop longue domination sur Paris ne devait être qu’une suite de déceptions pour elle-même et de désastres pour la population.

 

Dès le 11 avril, quelques francs-maçons, agissant individuellement, s’étaient rendus à Versailles, afin de reconnaître s’il n’y aurait pas lieu de faire une sérieuse tentative de conciliation. M. Thiers les accueillit avec courtoisie, approuva leur conduite, loua les efforts qu’ils faisaient pour mettre fin à la guerre civile, mais ajouta, — un peu ironiquement sans doute, — que c’était à la commune et non pas à lui qu’il fallait prêcher la paix ; que cette paix, il était prêt à l’accorder, aussitôt que l’insurrection aurait déposé les armes, fait acte de soumission et reconnu le gouvernement légal de la France. M. Thiers leur fit observer, en outre, qu’ils n’étaient munis d’aucun mandat régulier et qu’il les avait reçus parce qu’il ne se refusait de dire à personne quelles étaient ses intentions et sa ferme volonté. Les francs-maçons, qui s’étaient délégués eux-mêmes, revinrent un peu penauds et rendirent compte à leurs loges. Celles-ci convoquèrent les membres des ateliers pour nommer une commission qui définirait le mandat dont les délégués devaient être officiellement chargés. C’est alors que les T. C. F. de la commune interviennent et imposent un mandat impératif qui est accepté par les délégués dans la séance du 21 avril : « 1° Obtenir un armistice pour l’évacuation des villages bombardés ; 2° demander énergiquement à Versailles la paix basée sur le programme de la commune, le seul qui puisse amener la paix définitive. » En ne repoussant pas immédiatement ce mandat, les francs-maçons cessaient d’être des intermédiaires et devenaient les alliés de la commune. Il était facile d’obtenir la suspension d’armes spécialement réclamée pour Neuilly, car la Ligue d’union républicaine l’avait déjà demandée, et avait à cet égard reçu des promesses qui devinrent bientôt une réalité ; mais exiger que l’assemblée nationale adoptât « le programme de la commune, » c’était dépasser ce que le bon sens autorisait et ce que le patriotisme pouvait permettre. Les délégués purent s’en apercevoir à la réception que M. Thiers leur réservait.

 

Jamais homme d’état ne fut plus accablé de soins et de soucis que M. Thiers à ce moment. Il dirigeait tout, assumant sur sa tête avec une énergie juvénile la responsabilité du grand acte qui devait faire rentrer la France en possession de sa capitale. Non-seulement il menait l’œuvre d’ensemble, mais il n’était si mince détail qui ne l’occupât et dont il ne voulût être instruit. Ramener les prisonniers d’Allemagne, reconstituer l’armée, donner l’impulsion à tous les ministères, travailler directement avec les chefs de service, être en rapport constant avec la commission des quinze qui, législativement placée près de lui pour l’aider, ne faisait souvent qu’entraver son initiative et diminuer son pouvoir ; paraître incessamment devant une assemblée inquiète, impatiente, qu’il fallait calmer, gourmander, raffermir, exciter ou distraire ; écouter tous les faiseurs de projets, entretenir avec Paris insurgé des relations occultes, nourrir les troupes allemandes, activer les négociations pour la paix encore indécise, ne décourager aucune espérance et n’encourager aucune ambition, c’était un labeur effroyable sous lequel tout autre peut-être eût succombé et que ce frêle vieillard supporta avec une fermeté sans égale. Il eût été naturel qu’au milieu de ces préoccupations poignantes et multiples, avare de son temps dont chaque minute était précieuse, M. Thiers refusât de recevoir une délégation sans autorité, dont les propositions connues d’avance ne pouvaient être que repoussées. Il n’en fut rien ; sur la demande de M. Jules Simon, la députation d’un certain nombre d’ateliers de quelques loges de Paris fut admise, le 22 avril, quoiqu’elle se présentât une heure après le moment indiqué pour l’audience. M. Thiers écouta les observations qui lui furent faites, il ne sourcilla pas, même lorsqu’on lui proposa la paix à la condition d’accepter le programme de la commune ; puis avec une froideur voulue et calculée, car elle n’était guère dans ses habitudes un peu remuantes et souvent expansives, il répondit simplement qu’il avait pour premier devoir de défendre l’assemblée nationale envers et contre tous et qu’il saurait n’y point faillir.

 

Si les francs-maçons délégués étaient restés fidèles à leur devise pacifique, ils se le seraient tenu pour dit et en seraient restés là. Leur intervention toute fraternelle, tout humanitaire, déjà détournée de son principe par l’adoption du programme de la commune, avait échoué et ne pouvait aboutir à aucun résultat ; ils auraient dû le comprendre et ne point essayer d’entraîner la totalité de la franc-maçonnerie dans la guerre civile.

 

Le 24, les délégués, irrités de l’accueil qu’ils avaient reçu, firent le récit de leur mésaventure et convoquèrent pour le 26 avril une assemblée plénière de tous les francs-maçons présents à Paris. C’est alors que la commune s’empare, non pas de la franc-maçonnerie, mais du groupe libre penseur et dissident qui s’arrogeait le droit de la représenter.

 

Au-dessous de la convocation on lisait la déclaration suivante : « En présence du refus du gouvernement de Versailles d’accepter les franchises municipales de Paris, les francs-maçons réunis en assemblée générale protestent et déclarent que, pour obtenir ces franchises, ils emploieront, à partir de ce jour, tous les moyens qui sont en leur pouvoir. »

 

Plusieurs délégués avaient sagement refusé de signer cette provocation, entre autres M. Ernest Hamel, le plus connu d’entre eux. Il pouvait convenir, en effet, à quelques hommes honorables d’intervenir dans une œuvre de conciliation, mais ils répudiaient énergiquement, par le seul fait de leur abstention, toute part, même indirecte, prise à la révolte.

 

L’affiche était à peine placardée que les protestations se produisirent de toutes parts, individuelles ou collectives. Un vénérable écrit : « Dans la voie nouvelle où s’est engagée la réunion maçonnique, il m’est impossible de la suivre. Il ne s’agit plus de conciliation ; on a délaissé le but humanitaire et patriotique que l’on poursuivait d’abord. »

 

Le Grand-Orient de France, par les membres du conseil de l’ordre, déclare « que la réunion générale de tous les représentants des ateliers de l’obédience, régulièrement convoqués, a seule le droit de prendre le titre d’assemblée générale de la maçonnerie française, qu’en conséquence la franc-maçonnerie du Grand-Orient de France ne se trouve nullement liée par la résolution prise ; car celle-ci n’engage que les maçons qui y ont personnellement adhéré. »

 

Il était impossible de recevoir un désaveu plus catégorique ; les délégués savaient bien qu’ils ne représentaient pas la franc-maçonnerie et qu’ils ne représentaient qu’eux-mêmes ; la commune le savait bien aussi, mais c’était là une excellente occasion de faire un peu de tapage, d’organiser un défilé théâtral, d’abuser la population parisienne et de mentir une fois de plus ; cette occasion, elle se garda bien de la laisser échapper.

 

Le 26, environ mille huit cents maçons se réunirent dans le théâtre du Châtelet ; selon l’usage, on nomma un orateur. C’était un député, — il l’est encore, — qui appartenait au rite écossais. La résolution adoptée fut criminelle : « Ayant épuisé tous les moyens de conciliation avec le gouvernement de Versailles, la franc-maçonnerie est résolue à planter ses bannières sur les remparts de Paris, et si une seule balle les touchait, les frères maçons marcheraient contre l’ennemi commun. »

On fit plus, on se rendit en corps à l’Hôtel de Ville pour faire part à la commune de cette résolution. Les membres de la commune descendirent au-devant des délégués de la maçonnerie, pour les recevoir dans la cour d’honneur. Il faut dire que ces délégués représentaient la maçonnerie de France à peu près comme le groupe d’étrangers, conduit par Anacharsis Clootz à la convention, avait représenté « le genre humain. »

 

L’orateur de la manifestation s’appelait Thirifocq ; il dit : « Depuis que la commune existe, la franc-maçonnerie a compris qu’elle serait la base de nos réformes sociales. C’est la plus grande révolution qu’il ait jamais été donné au monde de contempler. Si au début du mouvement les francs-maçons n’ont pas voulu agir, c’est qu’ils tenaient à acquérir la preuve que Versailles ne voulait entendre aucune conciliation. Comment supposer, en effet, que des criminels puissent accepter une conciliation quelconque avec leurs juges ? .. » Ce fut une explosion de bravos et de cris : a Vive la commune ! vive la franc-maçonnerie ! vive la république universelle ! » — La commune était très fière ; depuis qu’elle campait à l’Hôtel de Ville, c’était la première fois que quelque chose venait la féliciter.

Jules Vallès offrit son écharpe rouge au frère Thirifocq, qui l’accepta et déclara que « cet emblème resterait dans les archives de la franc-maçonnerie en souvenir de ce jour mémorable. » Lefrançais parla, Allix parla aussi et ne fit pas allusion aux escargots sympathiques ; un vénérable de la rose écossaise annonça que la commune était le nouveau temple de Salomon. Avant de s’éloigner, la députation attacha l’écharpe de Jules Vallès à sa bannière et reçut un drapeau rouge. Puis, après « deux triples batteries aux rites français et écossais, » on se sépara en s’ajournant au samedi 29 avril, pour faire une grande manifestation et mettre le gouvernement légal en demeure de capituler. Les communards ne se tenaient pas de joie ; Jules Vallès écrivit dans le Cri du peuple : « C’est la défaite de Versailles. »

 

Les convocations furent faites ; celles du Grand-Orient par voie d’annonce dans les journaux ; celles du rite écossais par lettre individuelle d’une rédaction singulièrement emphatique : « T.*. G.*. F.*., vous êtes invité à vous rendre… pour accompagner votre bannière qui, représentant la fraternité des peuples, va par sa présence protester contre la tyrannie et assurer aux générations futures l’avenir de la liberté. » Le rite de Misraïm ne fut point officiellement appelé ; il ne fut représenté que par une dizaine de délégués dont l’un portait la petite tenue de sous-lieutenant d’infanterie.

 

Le rendez-vous était fixé pour neuf heures du matin, et indiquait la cour du Louvre. Chaque loge avait sa bannière ; chaque membre de l’atelier a revêtu les insignes de son grade. Les chevaliers rose-croix ont au cou le cordon rouge, les chevaliers Kadoches ont en sautoir l’écharpe noire frangée d’argent. J’étais là ; j’avais voulu me rendre compte de l’importance de cette manifestation. Je me trouvais placé près d’un peintre de talent, nous causions ; nous regardions ces bannières de toutes couleurs où s’étalaient des devises de fraternité qui avaient bien peu de raison d’être en ce moment ; les étendards, les écharpes, les tabliers, les rubans formaient une indescriptible confusion de nuances déplaisantes ; le peintre eut un geste très sincère de colère et me dit : — Je ne serai jamais franc-maçon ; ces gens-là sont trop peu coloristes.

 

On avait l’intention de se réunir dans le Carrousel, mais on avait compté sans la foule désœuvrée, avide de spectacles, qui avait envahi, non-seulement le Carrousel, mais encore le square Napoléon. On résolut alors de se transporter dans la cour des Tuileries, et à dix heures du matin le cortège se mit en marche, précédé par les chasseurs de la commune, suivi par le 129e bataillon de fédérés. Au moment où les maçons, après avoir à grand’peine traversé le flot de curieux qui encombraient leur route, allaient pénétrer dans la cour des Tuileries, les délégués de la commune, Félix Pyat, Lefrançais, Frankel, Pottier et Clément, arrivaient en grand appareil, escortés de deux bataillons commandés par quatre officiers supérieurs à cheval et accompagnés d’une musique qui ne s’épargnait pas.

 

On échangea quelques félicitations, et tout ce monde, membres de la commune, fédérés, tambours, officiers à cheval, ophicléides, Grand-Orient, rite écossais, Misraïm, grosses caisses, bannières, curieux et curieuses s’en allèrent par la rue de Rivoli vers l’Hôtel de Ville. Là on fit du Cirque-Olympique ; les porteurs de bannière se rangèrent, comme pour l’apothéose d’un cinquième acte, sur les marches de l’escalier d’honneur ; on cria beaucoup, et lorsque le calme fut à peu près rétabli, Félix Pyat fit un discours : « Balles homicides, boulets fratricides, votre acte restera dans l’histoire de la France et de l’humanité… Aux hommes de Versailles, vous allez tendre une main désarmée, mais désarmée pour un moment… » Et, obéissant au mot d’ordre de la commune, il termine en criant : « Vive la république universelle ! »

 

Le vieux dramaturge dut être satisfait, car il fut plus applaudi qu’au théâtre. Le père Beslay était ému ; il fit aussi un petit discours un peu terne, un peu sénile, et donna « l’accolade fraternelle » à un frère placé près de lui. On demanda la Marseillaise, et la musique d’un bataillon ne se le fit pas répéter. Lorsqu’un sang impur eut suffisamment abreuvé nos sillons, Léo Meillet prit la parole : « Vous venez d’entendre la seule musique que nous puissions écouter jusqu’à la paix définitive. Voici le drapeau rouge que la commune de Paris offre aux députations maçonniques… il sera placé au-devant de vos bannières et devant les balles homicides de Versailles. » — O citoyen Léo Meillet ! Croyez-vous donc qu’elles n’étaient point homicides, les balles qui ont tué le général Lecomte, Clément Thomas, le docteur Pasquier et tant d’autres ? Toutes ces épithètes, cette phraséologie, cette boursouflure ne feront jamais prendre le change à l’histoire.

 

Ce fut encore le T. C. F. Thirifocq qui reçut le drapeau et profita de l’occasion pour parler. « Si nous ne sommes pas entendus et si l’on tire sur nous, nous appellerons à notre aide toutes les vengeances. Tous ensembles, nous nous joindrons aux compagnies de guerre pour prendre part à la bataille, et encourager de notre exemple les courageux et glorieux défenseurs de notre ville. » Puis le citoyen Thirifocq, agitant le drapeau de la commune, s’écria : « Maintenant plus de paroles, à l’action ! » L’action consistait simplement à déployer les bannières maçonniques sur le talus des fortifications, et à obtenir une suspension d’armes afin de faire une dernière démarche auprès de M. Thiers. Au moment où le cortège se reformait pour se mettre en route, on enleva un ballon en baudruche sur lequel on pouvait distinguer les trois points maçonniques et lire : La Commune à la France.

 

C’est ainsi que les hommes de l’Hôtel de Ville espéraient apprendre au pays tout entier que la maçonnerie parisienne, représentée par un nombre infime d’individus, venait de mettre sa main dans leurs mains sanglantes. Le cortège s’en alla faire un petit tour sur la place de la Bastille pour saluer le monument des martyrs de la liberté, puis descendit les boulevards, prit la rue Royale et s’engagea dans les Champs-Elysées.

 

Si les francs-maçons qui ont cru devoir se mêler à cette manifestation derrière laquelle se cachait une déclaration de guerre adressée au gouvernement légal se sont imaginé qu’ils ont produit une impression sérieuse sur la population de Paris, ils ont eu de grandes illusions. On en a ri, et plus d’un quolibet les a salués au passage. On a parlé de leur nombre ; on a dit qu’ils étaient cinq mille. Ce chiffre est extraordinairement gonflé ; en le réduisant au moins de moitié, on fera encore une large part à l’exagération. Ce n’était point un cortège, comme on l’a dit ; ce n’était même pas une troupe, c’était une cohue. Les gamins les regardaient et disaient : « En voilà des marchands de rubans ! » Les uns étaient à pied, les autres en voiture ; autour des bannières, il y avait cependant quelques groupes compacts. Sur la place de la Concorde et dans les Champs-Elysées, ils trouvèrent une nouvelle foule de curieux qui, marchant dans les contre-allées ou se mêlant à eux sur la chaussée, les escorta jusqu’aux environs de l’Arc-de-Triomphe. Un obus vint éclater à l’entrée de l’avenue d’Eylau ; la panique fut générale, tous les curieux décampèrent et quelques francs-maçons aussi. On eût pu croire que cet obus était un signal, car un combat d’artillerie terrible s’engagea immédiatement.

 

Les batteries françaises de Courbevoie, les batteries fédérées de la porte Maillot et de la porte des Ternes ne ralentissaient pas leur feu. Les pièces voisines se mirent de la partie ; de Montrouge à Saint-Ouen, les fortifications faisaient rage.

La place était un peu chaude. Avec une sage prudence, la manifestation se dirigea vers l’avenue de Friedland et se groupa, loin de tout danger, à la hauteur du n° 59. Le temps s’était gâté. Il tombait une petite pluie fine peu propice aux actes d’héroïsme. Au lieu de s’en aller planter bravement ses bannières sous le feu de l’ennemi et de l’arrêter par la seule « force morale, » ainsi que l’on en avait eu l’intention, on expédia des estafettes aux postes fédérés pour faire cesser le feu et l’on arbora le drapeau parlementaire sur la barricade élevée en avant de l’Arc-de-Triomphe. Le général Leclerc savait à quoi s’en tenir, car le gouvernement de Versailles n’ignorait aucun des projets que l’on devait, ce jour-là, tâcher de mettre à exécution. Sur son ordre, la batterie de Courbevoie se tut. La délégation, composée des vénérables accompagnés des porte-bannières, défila dans l’avenue de la Grande-Armée. Depuis la porte Dauphine jusqu’au-delà de la porte Maillot, de cent mètres en cent mètres, les bannières maçonniques, flottant au vent, furent fichées sur les remparts. Les fédérés battaient des mains et criaient : « Vivent les francs-maçons. »

 

Les principaux délégués, — environ une quarantaine, — franchirent les défenses de la porte Maillot et s’avancèrent avec calme dans l’avenue de Neuilly, précédés par une bannière qui, je crois, était blanche et portait la devise : Aimons-nous les uns les autres, écrite en lettres rouges. Au pont de Neuilly, le général Leclerc accueillit les délégués et en conduisit trois, les yeux bandés, au général Montaudon, qui commandait en chef.

 

Celui-ci était franc-maçon ; on échangea les saluts d’usage et les signes de reconnaissance. Le général fut très net. Il était soldat, il obéissait à des ordres qu’il n’avait pas le droit de discuter. A la vue des bannières maçonniques qu’il était accoutumé à respecter, il a pu prendre sur lui de faire momentanément suspendre le feu, mais c’était là une sorte de trêve courtoise qui, à moins d’instructions supérieures, ne pouvait se prolonger. Il engageait donc les T.*. C.*. F.*, à envoyer une députation à Versailles, et à cet effet il mettait une voiture a leur disposition. Pendant qu’un des trois vénérables retourne à Paris porter les nouvelles de l’entrevue, et que les deux autres partent pour Versailles, les porte-bannières s’installent comme ils peuvent sur les fortifications pour y passer la nuit près de leurs étendards. Le général Montaudon avait du reste promis qu’il ne rouvrirait son feu qu’après le retour des délégués. Les autres francs-maçons rentrèrent simplement chez eux, sauf une centaine qui se constituèrent en permanence, avenue de Wagram, dans le salon d’un bal public.

 

Les délégués qui parvinrent jusqu’à M. Thiers ne se présentaient plus comme les mandataires d’un groupe de citoyens animés d’intentions pacifiques et cherchant une base de conciliation possible ; ils arrivaient en quelque sorte avec le caractère usurpé d’ambassadeurs d’une puissance médiatrice, imposant la paix et se préparant à la guerre si leurs conditions étaient rejetées. C’était intempestif, pour ne pas dire plus, et si M. Thiers n’avait été doué d’une longanimité à la fois naturelle et politique, il est fort probable que ces parlementaires irréguliers ne seraient pas rentrés coucher chez eux. M. Thiers les reçut, et fut hautain : « Que Paris mette bas les armes, et j’écouterai alors toute proposition raisonnable ; sinon, non. »

 

Les délégués, qui avaient compté sur la manifestation et sur l’exhibition des bannières pour inspirer quelque respect et peut-être même quelque crainte au président de la république, se trouvèrent assez déconfits. L’entrevue n’avait pas duré cinq minutes, mais elle avait suffi à leur prouver une fois de plus, une dernière fois, que le chef de l’état était résolument décidé à ne reconnaître, sous aucun prétexte, les droits que Paris révolté s’arrogeait de vouloir disloquer la France à son profit. Les délégués se retirèrent. Ils ne se sentaient pas en sûreté à Versailles ; ils s’imaginaient, bien à tort, qu’on allait les arrêter. On dit qu’ils cherchèrent vainement une voiture et que, n’en trouvant pas, ils se dirigèrent modestement à pied vers Paris, où ils arrivèrent à six heures du matin très fatigués et fort mal satisfaits. On a prétendu que parmi les délégués il y avait un membre de la commune ; c’est une erreur.

 

Les francs-maçons qui, au nombre d’une centaine, s’étaient établis en permanence dans une maison de l’avenue Wagram furent les premiers avertis de la déconvenue de leurs délégués. On discuta, et les avis furent partagés ; les uns voulaient retirer immédiatement les bannières exposées sur les remparts ; les autres disaient : Non, il faut les laisser, et prendre les armes si une seule d’entre elles est atteinte par « les projectiles versaillais. » Il me semble que l’on adopta un moyen terme afin de contenter tout le monde. La majeure partie des bannières fut enlevée le jour même, vers cinq heures du soir, peu d’instants avant la reprise des hostilités. Quelques-unes restèrent plantées sur les fortifications jusqu’au 2 mai. Alors on les fit disparaître, et il n’en fut plus question. Le major commandant la place Vendôme, Simon Mayer, qui fut, sur les buttes Montmartre, un des mieux méritants de la journée du 18 mars et qui, le 16 mai, devait précipiter le drapeau français du haut de la colonne de la grande armée, escorta la manifestation et fit son rapport au « général commandant la place de Paris : » — « J’ai constaté la présence des citoyens et frères Jules Vallès et Ranvier, ainsi que celle des citoyens Bergeret et Henry Fortuné (le vrai nom de celui-ci était Sixte Casse), tout s’est bien passé. Comme impression universelle, je dois dire à la gloire de la franc-maçonnerie que cette journée sera la plus belle page de son histoire. »

 

La vraie franc-maçonnerie ne partagea point l’opinion du citoyen Simon Mayer, et elle protesta vigoureusement contre le rôle impie que l’on avait essayé de lui faire jouer. Quelques hommes considérables n’attendent pas que l’assemblée générale soit réunie ; ils ne craignent pas, à cette heure où tout est péril pour les modérés, de flétrir les maçons qui ont compromis l’ordre tout entier, MM. Jules Prunelle, Malapert, Ernest Hamel, Beruniau, dans des lettres très fermes et de bon style, rappellent les dissidents au sentiment du devoir. Plus tard, aussitôt que les communications seront rouvertes entre la France et Paris délivré, dès le 29 mai, le suprême conseil du Grand-Orient adressera à toutes les loges de l’obédience une protestation formelle et motivée contre les actes coupables commis par des révolutionnaires qui ont tenté de rendre la maçonnerie solidaire de la commune.

 

La sotte fin de cette manifestation n’arrêta point les meneurs ;

 

Jules Vallès, dans le Cri du peuple, invitait les maçons à la révolte. Le 2 mai, il établit tout un plan de campagne : « On voulait, dit-il, se former en légion sacrée et se faire tuer au pied des bannières ; mais il a été résolu, comme plus sage, de répartir dans les bataillons les quinze aux vingt mille frères de bonne volante. Les autres iront dans la province prêcher la croisade maçonnique, marchant bannière au vent, soulevant les populations devant l’autel de la fédération. »

 

Il est inutile de dire, je pense, que les quinze ou vingt mille frères de bonne volonté dont parle Vallès n’existaient que dans son imagination. Si la manifestation si piteusement avortée donna deux cents nouveaux insurgés, c’est beaucoup, mais c’est beaucoup trop. Non-seulement on avait essayé d’entraîner la maçonnerie dans la commune, mais on s’adressa aussi aux bons cousins frères charbonniers, c’est-à-dire aux carbonari.

 

Ce fut en vain : ni ce qui reste du carbonarisme, ni les différents rites de la maçonnerie ne répondirent à ces appels d’une cause désespérée. La commune le comprit et ne rechercha plus des alliances qui la fuyaient ; mais avant de renoncer à soulever en sa faveur des sociétés dont le but doit être la bienfaisance, et qui ne pouvaient se rapprocher d’elle que par quelques rares individualités abusées ou égarées, elle trouva moyen encore de commettre une mauvaise action. Elle fit partir deux ballons sans aéronautes chargés d’une proclamation extraordinairement violente : « Les francs-maçons et les compagnons de Paris à leurs frères de France et du monde entier, » Les ballons furent lancés sur la place de l’Hôtel de Ville ; autant en emporta le vent !

 

Un mot prononcé par le frère Thirifocq ne fut pas perdu. Le 3 mai, Paschal Grousset, qui présidait la séance de la commune, déclare, en qualité de délégué aux relations extérieures, qu’il a reçu d’excellentes nouvelles ; que l’Europe commence à comprendre la commune et que l’on doit s’attendre à recevoir prochainement du gouvernement de Versailles des propositions acceptables ; il ajoute : « Je demande à la commune d’en finir avec les négociations… » Un autre dit : « Nous ne sommes pas des belligérant, nous sommes des juges » Des juges ? — Non ; mais des bourreaux, ce qui n’est pas la même chose.

 

° Pour aller plus loin :

 

° GLDF : Marc Henry au mur des fédérés le 1er mai 2014 et à Levallois pour célébrer Louise Michel, sur ce site.

 

° GLFF : 1er mai 2014, célébration de Louise Michel à Levallois, sur ce site.

 

° GODF, 1er mai, Commune et Père Lachaise , sur ce site.

 

° La Grande Loge de France et le politique , sur ce site.

 

 

° La franc-maçonnerie et sa relation avec le monde politique, par henri-Tort Nouguès, Grand-Maître de la GLDF, sur ce site.

 

° Henri Tort-Nouguès : La Franc-Maçonnerie et le Politique , sur ce site. Extraits de PVI, journal de la GLDF.

 

° Gustave Mesureur, Franc-Maçon et homme politique exemplaire, sur ce site.

 

° Pierre Brossolette entrera au Panthéon , sur ce site.

 

° GLDF : Marc Henry pour l’entrée de Pierre Brossolette au Panthéon, sur ce site.

 

° Colloque « Pierre Brossolette au Panthéon » à l’Assemblée Nationale, sur ce site.

 

° Pierre Brossolette doit entrer au Panthéon, sur ce site.

 

° Jean Jaurès et la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° "Guide de l'Orient éternel", de Maurice Lévy, sur ce site.

 

° Madeleine Pelletier, une combattante. Franc-maçonne, féministe, socialiste et… libre !, sur ce site.

 

° Louise Michel franc-maçonne, sur ce site.

 

° La Loge « Diderot » Madeleine Pelletier, Louise Michel … et la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° La « Jérusalem Ecossaise » va réunir la famille du REAA le samedi 8 décembre 2012, sur ce site.

 

° La Grande Loge Symbolique Ecossaise, ou les avant-gardes maçonniques (1880-1911), de Françoise Jupeau Réquillard, sur ce site.

La Commune à l’Hôtel de Ville : La Manifestation des francs-maçons
La Commune à l’Hôtel de Ville : La Manifestation des francs-maçons
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La Commune à l’Hôtel de Ville : La Manifestation des francs-maçons

GODF : 1er mai 2014 au Père Lachaise en images.

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J'avais annoncé la traditionnelle manifestation en hommage aux morts de la Commune de Paris - 1871 organisé par le Grand Orient de France (GODF) au cimetière du Père Lachaise à Paris le 1er mai 2014.

 

De plus, cette année, le GODF avait souhaité également rendre hommage à Pierre Brossolette.

 

Fait exceptionnel, Marc Henry, le Grand-Maître de la Grande Loge de France était présent à cette manifestation pour être là lors de l'hommage à Pierre Brossolette.

 

Catherine Jeannin-Naltet, Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France (GLFF), Michel Meley, président de la fédération Française du Droit Humain (DH) , Didier Ozil, Grand Maître de l'Ordre Initiatique Traditionnel de l'Art Royal (OITAR) étaient également présents.

 

C'est Daniel Keller, le Grand-Maître du Grand Orient de France qui a dirigé l'ensemble de la cérémonie avec le talent que tout le monde lui connaît.

 

De très nombreux dignitaires ainsi que des anciens responsables étaient présents. Ronan Loaëc (conseiller de l'Ordre du GODF chargé de la Communication) , Philippe Guglielmi (ancien Grand-Maître du GODF), Patrick Kessel (ancien GM, pdt du Comité Laïcité-République) ou Denise Oberlin (passée Grande-Maîtresse de la GLFF) étaient présents.

 

Vous reconnaîtrez aussi au fil des photos Olivia Chaumont, Cyrille A et bien entendu mon "duettiste" préféré sur internet, Gérard Contremoulin.

 

Cette manifestation a rassemblé plusieurs milliers de franc-maçonnes et de francs-maçons venus de toute la France.

 

Plutôt que de grandes phrases, je vous propose de vous présenter cette manifestation à travers un reportage photos que vous trouverez ci-dessous.

 

Vous pourrez ressentir, je pense, la très grande fraternité que toutes et tous ont ressenti ce 1er mai 2014 au père Lachaise.

 

Bon visionnage !

 

Jean-Laurent Turbet

1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.
1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.

1er mai 2014 : Au père Lachaise à Paris. Cérémonie en Hommage aux morts de la Commune de paris (1871) et hommage à Pierre Brossolette.

GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014 à Levallois. Reportage.

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Pour la troisième année consécutive, la Grande Loge Féminine de France (GLFF) , première obédience féminine du monde, organisait - le 1er mai - une manifestation en hommage à Louise Michel au cimetière de Levallois-Perret où elle repose.

 

Denise Oberlin, passée Grande-Maîtresse de la GLFF, qui fut à l'initiative de cette manifestation, était présente.

 

C'est l'actuelle Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminien de France, la très dynamique Catherine Jeannin-Naltet, qui a présidé cette cérémonie, accompagnée d'une délégation du Conseil fédéral de la GLFF.

 

Des frères et soeurs de plus en plus nombreux d'année en année ont assisté à cette commémoration, notamment de Levallois et des environ (merci à Jean-Pierre C, dit "le Hibou" pour la photo finale).

 

Marc Henry, le Grand-Maître de la Grande Loge de France, accompagné d'un conseiller fédéral, était présent en personne.

 

Jean-Victor Hereté (qui a prit la parole) et Ronan Loaëc, conseillers de l'Ordre du Grand Orient de France, représentaient le Grand-Maître Daniel Keller.

 

L'histoire de Louise Michel fut évoquée, celle de la Grande Loge Symbolique Ecossaise Mixte et Maintenue (où fut initiée franc-maçonne Louise Michel en 1904), un conte très émouvant de Louise Michel fut lu ainsi qu'un p^ème de Victor Hugo.

 

Puis l'assemblée a chanté d'un seul coeur "le Temps des Cerises" la chanson emblématique de la Commune écrite par Jean Baptiste Clément à quelques centaines de mètres de la rue Castérès (à Clichy-la-Garenne) où se trouve la loge des "Rénovateurs" (aujourd'hui "Les Précurseurs") de Clichy du Grand Orient de France où Clément fut initié franc-maçon.

 

Une très belle et émouvante cérémonie, très bien organisée par les soeurs de la Grande Loge Féminine de France. Rendez-vous est d'ores et déjà prit pour l'année prochaine.

 

Là encore, mieux que des phrases, vous trouverez ci-dessous l'album photo de cette manifestation.

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

 

 

 

 

 

° Pour aller plus loin :

 

° Le site de la Grande Loge Féminine de France.

 

 

° Louise Michel Franc-Maçonne , sur ce site.

 

° GLFF : 1er mai 2014, célébration de Louise Michel à Levallois, sur ce site.

 

° La Grande Loge Féminine de France célèbre Louise Michel, (1er mai 2012), sur ce site.

 

° La GLFF a rendu hommage à Louise Michel, (1er mai 2013), site de la GLFF.

 

° La Loge « Diderot » Madeleine Pelletier, Louise Michel … et la Grande Loge de France, sur ce site.

 

° Madeleine Pelletier, une combattante. Franc-maçonne, féministe, socialiste et… libre! , sur ce site.

 

° La Grande Loge Symbolique Ecossaise, ou les avant-gardes maçonniques (1880-1911), de Françoise Jupeau Réquillard, sur ce site.

 

° La « Jérusalem Ecossaise » va réunir la famille du REAA le samedi 8 décembre 2012, sur ce site.

GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.
GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.

GLFF : Hommage à Louise Michel 1er mai 2014. Cimetière de Levallois-Perret.

Poursuite de la CMF votée au Convent 2014 de la GLDF.

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C'était une décision historique attendue.

 

Les députés de la Grande Loge de France, réunis en Convent dans les salons de l'Aveyron à Paris ont voté massivement (78% pour, 22% contre) pour la poursuite du processus de la Confédération Maçonnique de France (avec la GL-AMF et la GLIF).

 

Cette Confédération maçonnique de France représente 48 000 frères qui pratiquent un maçonnerie régulière traditionnelle et spiritualiste.

 

Les députés ont donné mandat au Grand-Maître, Marc Henry, pour poursuivre la constitution en France d'un pôle maçonnique traditionnel, initiatique et Humaniste et pour engager sans délai les démarches nécessaires à l'établissement de liens avec les cinq obédiences européennes signataires de la déclaration de Bâle.écrire aux Cinq Grandes Loges signataires de la déclaration de Bâle.

 

Voici le texte qui a été voté :

 

°

Il faut noter que le débat a été conduit de main de maître par le président du Convent Jean-Raphaël Notton. Les députés ont réaffirmés préalablement de façon solennelle les Grands Principes de la Grande Loge de France.

 

En effet, Jean-Raphaël Notton a laissé tous les députés qui le souhaitent, poser toutes les questions qu'ils souhaitaient poser.

 

Aucun sujet n'a été éludé ni évacué.

 

Les députés ont pu, après près de 3 heures de débats intenses, voter en toute connaissance de cause pour la poursuite de la Confédération Maçonnique de France et la prise de contact immédaite avec les 5 grandes loges régulière européennes.

 

Le Grand-Maître Marc Henry, comme le Grand Chancelier Jean-Jacques Zambrowski et le passé Grand-Maître Alain Graesel ont pu donner toutes les explication s possibles aux députés.

 

Chacun s'accorde à reconnaître qu'après la campagne d'intoxication à grande échelle menée depuis des mois par des "frères des obédiences amies" le score de 78% des frères qui approuvent la poursuite de la CMF est particulièrement remarquable ! 561 députés ont en effet voté pour et 161 contre.

 

Le score aurait d'ailleurs être plus important encore car des frères ont dit au micro avoir des mandats impératifs de leurs loges pour voter contre (ce qu'ils ont fait) alors qu'à titre personnel ils avaient été pleinement convaincus par les explications données après le débat riche intense et franc qui a eu lieu.

 

Nul doute que cette décision des frères de la Grande Loge de France devra ravir Alain Juillet et les frères de la Grande Loge de l'Alliance Maçonnique de France, qui tient son Convent à Lyon samedi et dimanche.

 

Une nouvelle page de l'histoire de la Franc-Maçonnerie française s'ouvre définitivement.

 

La suite demain pour l'élection des Grands Officiers et du Grand-Maître de la Grande Loge de France. La réélection de Marc Henry ne fait pas de doute.

 

Jean-Laurent Turbet

 

° Pour aller plus loin :

 

° Le site de la Grande Loge de France.

 

° GLDF 2014 : Un Convent de Liberté, sur ce site.

 

° Exclusif, la GLUA reconnaît de nouveau la GLNF, sur ce site.

 

° Exclusif : Alain Graesel défend la GLDF attaquée avant son Convent de juin 2014, sur ce site.

 

° Histoire maçonnique : Louis Trébuchet répond à Gérard Contremoulin, sur ce site.

 

° Visites vous avez dit visites, sur ce site.

 

° La Circulaire Générale N° 35 , sur ce site.

 

° GLIF, régularité, tradition et recherche de la reconnaissance internationale, sur ce site.

 

° RPMF : La Grande Loge de France a son destin en main après Vienne et Baltimore, sur ce site.

 

 

° GLTSO : Pourquoi nous quittons la Confédération, sur le site de La Lumière de François Koch.

 

 

° Baltimore 2014 : Extraits du rapport de la commission de reconnaissance, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Déclaration de Vienne, des 28 et 29 janvier 2014, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Avenir de la GLNF : Plusieurs articles dans Nice-Matin, sur ce site.

 

 

° CMF : La Grande Loge de France adopte à plus de 86% les statuts et règlements de la Confédération Maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° Les règlements et statuts de la Confédération maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° CMF : Les règlements et statuts sont signés, sur ce site.

 

 

° RPMF : Les 5 GL européennes accueillent la Confédération Maçonnique de France avec enthousiasme !, sur ce site.

 

 

° La ballade irlandaise des frères français, sur ce site.

 

 

° Le courrier des 5 GL européennes du 10 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° RPMF : « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013. La CMF va de l’avant ! , sur ce site.

 

 

° Le texte de la « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° Le traité fondateur de la Confédération Maçonnique de France et le protocole d’Intervisites, sur ce site.

 

 

° Convent 2013 historique de la Grande Loge de France. La Confédération Maçonnique de France créée, sur ce site.

 

 

° Première tenue « confédérale » à la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le prétexte LNF, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le Pari Confédéral, sur ce site.

 

 

° RPMF : Des réponses aux rumeurs qui font peur ! , sur ce site.

 

 

° RPMF : Tenues communes pour les frères des cinq Obédiences Régulières françaises, sur ce site.

 

 

° RPMF : Conférence de presse de Marc Henry et des Grands-Maîtres des obédiences régulières françaises, sur ce site.

 

 

° Marc Henry (GLDF) : « La Confédération aura une direction à 5 têtes. »,sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° La Grande Loge Indépendante de France est consacrée, sur ce site.

 

 

° GLTSO : le Grand-Maître Jean Dubar parle de la recomposition du paysage maçonnique français, sur ce site.

 

 

° RPMF : La Confédération des Grandes Loges Traditionnelles Régulières est en marche, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Françaises du 18 décembre 2012, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Régulières du 12 septembre 2012, sur ce site.

 

 

° GLNF : Le texte de la GLUA qui enlève la reconnaissance (explications), sur ce site.

 

 

° GLNF : La reconnaissance anglaise, c’est fini, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France confirme que les négociations sont engagées avec les 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France accepte d'ouvrir des discussion avec les 5 grandes loges régulières européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France en pleine forme et très convoitée avant son Convent, sur ce site.

 

 

° Après l'appel de Bâle des grandes loges réagissent, sur ce site.

 

 

° Le communiqué de Presse officiel de la Grande Loge de France, sur l'élection de Marc Henry, sur ce site.

 

 

° Marc Henry élu Grand-Maître de la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° La GLDF répond officiellement aux 5 obédiences européennes, sur ce site.

 

 

° La déclaration de Bâle du 10 juin 2012, sur ce site

 

 

Il faut noter que le débat aété conduit de main de maître par le président du Convent Jean-Raphaël Notton.

 
Poursuite de la CMF votée au Convent 2014 de la GLDF.Poursuite de la CMF votée au Convent 2014 de la GLDF.

Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité et dynamisme.

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Le Convent (assemblée générale annuelle) de la Grande Loge de France s’est poursuivi samedi 14 juin 2014 dans les Salons de l’Aveyron, près de Bercy à Paris.

 

Le climat de ce second jour de Convent était, comme pour vendredi, un climat de sérénité, d'unité mais aussi de dynamisme pour continuer de faire avancer la Grande Loge de France, à l'image de la progression qu'elle a connu ces dix dernières années.

 

Comme je vous l’avais indiqué, la Confédération Maçonnique  de France sera poursuivie. par décision du Convent du vendredi 13 juin.

 

Il convenait maintenant de procéder aux bilans et élections. La Grande Loge de France a plus de 33 000 frères répartis en plus de 850 loges.

 

La Journée de samedi s’est donc poursuivie par le bilan de l’action des Grands Officiers. Il faut noter le quitus donné à l’action de Jean-Jacques Zambrowski, le Grand Chancelier, adopté à 97%. Les députés ont souhaité par-là remercier tout particulièrement Jean-Jacques Zambrowski (qui ne peut se représenté après 3 ans de mandat, un avec Alain-Noël Dubart et deux avec Marc Henry) pour son action importante dans cette période intense et passionnante de recomposition du paysage maçonnique français né de la déclaration de Bâle et de création de la Confédération maçonnique de France.

 

Ce samedi était surtout une journée d’élections.

 

Il y eu d’abord l’élection des nouveaux conseillers fédéraux (ils sont renouvelés par tiers chaque année) de la Grande Loge de France.

°

°

Cette année il y avait 12 (11+1) conseillers fédéraux à élire.

 

Ont été élus :

 

- Pascal Delannoy (Nord-Picardie).

- Roland Gauvin (Ouest).

- Philippe Prats (Sud-Ouest).

- Guy Roussel (Méditerranée).

- Thierry Zaveroni (Méditerranée).

- Thierry Pigelet (Est).

- Marc Pélissier (Paris-IDF-Orients éloignés).

- Joseph Sanelle (Paris-IDF-Orients éloignés).

- Renaud Mormesse (Paris-IDF-Orients éloignés).

- Denis Sellem (Paris-IDF-Orients éloignés).

- Perry Wiley – pour 2 ans - (Paris-IDF-Orients éloignés).

- Henri Hauteville (Paris-IDF-Orients éloignés).

 

Vint ensuite l’élection du Grand-Maître de la Grande Loge de France. Il n’y avait qu’un seul candidat, le Grand-Maître sortant, Marc Henry.

 

Après une allocution extrêmement brève du Grand-Maître, les frères députés sont passés au vote et ont réélu (pour sa troisième et dernière année) Marc Henry avec 630 voix pour (83%) et 132 voix contre (17%). C’est un score tout à fait important, surtout dans la période.

 

Le point suivant à l’ordre du jour du Convent était l’élection des Grands Officiers de la Grande Loge de France.

 

Ont été élus :

 

- 1er Grand-Maître adjoint: Dominique Mantion.

- 2nd Grand-Maître adjoint: Philippe Mislin.

- Grand Orateur: Pierre-Marie Adam.

- Grand Secrétaire: Jacques Gagnon.

- Grand Chancelier : Jean-Pierre Velleyen.

- Grand Trésorier: Thierry Sarrasin.

- Grand Hospitalier: Bernard Bentz.

- Grand Expert: Michel Gosselin.

 

Marc HenryMarc Henry sort indubitablement renforcé de ce Convent pour sa troisième année de Grande-Maîtrise, tant par le score de vendredi en faveur de la Confédération Maçonnique de France (78%) que par le score de sameci pour sa réélection (83%).

 

De plus tous les cassandres (voire les oiseaux de mauvais augure) qui prévoyaient de l’extérieur un Convent agité en ont été pour leurs frais. J’avais pronostiqué que ce Convent 2014 serait « un Convent de Liberté » et fort heureusement c’est ce qui s’est passé.

 

Le Convent, présidé par Jean-Raphaël Notton, a pu, par des votes solennels, réaffirmer l’identité et les principes fondamentaux de la Grande Loge de France - après des débats de qualité - tout en poursuivant la CMF et en prenant directement contact avec les 5 Grandes Loges Régulières Européennes pour avancer à créer des liens fraternels entre ces obédiences.

 

Le tout dans un climat à la fois intense et serein, avec beaucoup de compréhension et de fraternité.

 

En bref un très bon Convent pour la Grande Loge de France !

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes les autres photographies sont visibles dans le diaporama en bas de l'article, après les liens...

 

°  Pour aller plus loin :

 

° Le site de la Grande Loge de France.

 

° Poursuite de la CMF votée au Convent 2014 de la GLDF, sur ce site.

 

° GLDF 2014 : Un Convent de Liberté, sur ce site.

 

° Exclusif, la GLUA reconnaît de nouveau la GLNF, sur ce site.

 

° Exclusif : Alain Graesel défend la GLDF attaquée avant son Convent de juin 2014, sur ce site.

 

° Histoire maçonnique : Louis Trébuchet répond à Gérard Contremoulin, sur ce site.

 

° Visites vous avez dit visites, sur ce site.

 

° La Circulaire Générale N° 35 , sur ce site.

 

° GLIF, régularité, tradition et recherche de la reconnaissance internationale, sur ce site.

 

° RPMF : La Grande Loge de France a son destin en main après Vienne et Baltimore, sur ce site.

 

 

° GLTSO : Pourquoi nous quittons la Confédération, sur le site de La Lumière de François Koch.

 

 

° Baltimore 2014 : Extraits du rapport de la commission de reconnaissance, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Déclaration de Vienne, des 28 et 29 janvier 2014, sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° Avenir de la GLNF : Plusieurs articles dans Nice-Matin, sur ce site.

 

 

° CMF : La Grande Loge de France adopte à plus de 86% les statuts et règlements de la Confédération Maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° Les règlements et statuts de la Confédération maçonnique de France, sur ce site.

 

 

° CMF : Les règlements et statuts sont signés, sur ce site.

 

 

° RPMF : Les 5 GL européennes accueillent la Confédération Maçonnique de France avec enthousiasme !, sur ce site.

 

 

° La ballade irlandaise des frères français, sur ce site.

 

 

° Le courrier des 5 GL européennes du 10 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° RPMF : « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013. La CMF va de l’avant ! , sur ce site.

 

 

° Le texte de la « Déclaration de Paris » du 3 juillet 2013, sur ce site.

 

 

° Le traité fondateur de la Confédération Maçonnique de France et le protocole d’Intervisites, sur ce site.

 

 

° Convent 2013 historique de la Grande Loge de France. La Confédération Maçonnique de France créée, sur ce site.

 

 

° Première tenue « confédérale » à la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le prétexte LNF, sur ce site.

 

 

° RPMF : Le Pari Confédéral, sur ce site.

 

 

° RPMF : Des réponses aux rumeurs qui font peur ! , sur ce site.

 

 

° RPMF : Tenues communes pour les frères des cinq Obédiences Régulières françaises, sur ce site.

 

 

° RPMF : Conférence de presse de Marc Henry et des Grands-Maîtres des obédiences régulières françaises, sur ce site.

 

 

° Marc Henry (GLDF) : « La Confédération aura une direction à 5 têtes. »,sur le site La Lumière de François Koch.

 

 

° La Grande Loge Indépendante de France est consacrée, sur ce site.

 

 

° GLTSO : le Grand-Maître Jean Dubar parle de la recomposition du paysage maçonnique français, sur ce site.

 

 

° RPMF : La Confédération des Grandes Loges Traditionnelles Régulières est en marche, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Françaises du 18 décembre 2012, sur ce site.

 

 

° Déclaration des cinq Grandes Loges Régulières du 12 septembre 2012, sur ce site.

 

 

° GLNF : Le texte de la GLUA qui enlève la reconnaissance (explications), sur ce site.

 

 

° GLNF : La reconnaissance anglaise, c’est fini, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France confirme que les négociations sont engagées avec les 5 Grandes Loges européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France accepte d'ouvrir des discussion avec les 5 grandes loges régulières européennes, sur ce site.

 

 

° La Grande Loge de France en pleine forme et très convoitée avant son Convent, sur ce site.

 

 

° Après l'appel de Bâle des grandes loges réagissent, sur ce site.

 

 

° Le communiqué de Presse officiel de la Grande Loge de France, sur l'élection de Marc Henry, sur ce site.

 

 

° Marc Henry élu Grand-Maître de la Grande Loge de France, sur ce site.

 

 

° La GLDF répond officiellement aux 5 obédiences européennes, sur ce site.

 

 

° La déclaration de Bâle du 10 juin 2012, sur ce site.

Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.Convent GLDF 2014 : Marc Henry réélu. Unité, sérénité  et dynamisme.

Le GODF célèbre Jean Jaurès le 16 juin 2014.

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Le Grand Orient de France propose une représentation exceptionnelle du spectacle "Jaurès, le Bal Républicain".

 

Cette représentation exceptionnelle aura lieu le lundi 16 juin 2004 à 19 heures 30 au Temple Arthur Groussier, en l'Hôtel du Grand orient de France, 16, rue Cadet 75009 Paris.

 

Le spectacle qui mêle musique, chant et poésie permet de (re)découvrir la profondeur et la richesse de la pensée républicaine de Jean Jaurès

 

Réservation obligatoire

 

Un spectacle à ne pas manquer !

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

° Programme complet en format pdf.

Le GODF célèbre Jean Jaurès le 16 juin 2014.

Alain Bernheim membre d'honneur du Suprême Conseil de France.

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C'est Alain Bernheim lui-même qui nous l'apprend sur sa page Facebook : Le Suprême Conseil de France vient de lui décerner la qualité de membre d'Honneur.

 

Le Suprême Conseil de France du Rite Ecossais Ancien et accepté, créé en octobre 1804, est le second Suprême Conseil du monde en activité, après le Suprême Conseil créé à Charleston en 1801 (aujourd'hui Suprême Conseil Juridiction Sud des Etats-Unis).

 

Le Suprême Conseil de France est le gardien et le conservateur du Rite Ecossais Ancien et Accepté sur toute l'étendue de la République Française.

 

Le Suprême Conseil de France est présidé par Claude Collin, qui en est le Très Puissant Souverain Grand Commandeur.

 

C'est une très belle disctinction reçue par Alain Bernheim et qui couronne des dizaines d'années de recherches et une expertise à nulle autre pareille concernant le Rite Ecossais Ancien et Accepté. Seul un petit noyau de chercheurs en France (comme Louis Trébuchet, Claude Gagne, Pierre Mollier et quelques autres) est au niveau de connaissance d'Alain Bernheim.

 

Pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Alain Bernheim est né à Paris le 23 mai 1931 et réside en Suisse à Montreux.

 

 

Membre de la Grande Loge Suisse Alpina, il est le seul Français qui est membre de la célèbre loge de recherches Quatuor Coronati, de la Grande Loge Unie d'Angleterre.  Mieux, il en a été nommé 1er  Surveillant pour l'année 2013-2014.

 

Alain Bernheim est également  33ème degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté au sein du Suprême Conseil Juridiction Sud des États-Unis d'Amérique.

 

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Alain Bernheim et Arturo de Hoyos, Grand Archivist et Grand Librairian du Suprême Conseil Juridiction Sud des Etats-Unis d'Amérique.

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Il est également CBCS, Visiteur Général d'Honneur du Grand Prieuré de Belgique et membre du Royal Order of Scotland.

 

En 2009, la Scottish Rite Research Society (Washington, D.C.) lui a accordé sa plus haute distinction, l'Albert Gallatin Mackey Award for Lifetime Achievement, et le Suprême Conseil de France lui avait déjà décerné le Prix Caroubien 2011.

 

« Le rite en 33 grades - De Frederick Dalcho à Charles Riandey » (publié aux éditions Dervy) a reçu le prix littéraire de la Maçonnerie française en novembre 2011.

 

« Ramsay et ses deux Discours », est paru également en 2011 en édition limitée aux Éditions Télètes.

 

Son dernier livre, « Les deux plus anciens manuscrits des grades symboliques de la franc-maçonnerie de langue française », (Dervy), vient de sortir en novembre 2013.

 

Il a publié nombre d’ouvrages qui font autorité dont je vous recommande la lecture et notamment « Une certaine idée de la Franc-Maçonnerie », « Le rite en 33 grades, de Frederick Dalcho à Charles Riandey », un livre majeur sur le Rite Ecossais Ancien et Accepté, « Ramsay et ses deux discours » etc...

 

Ne manquez pas une conférence d'Alain Bernheim si vous avez l'occasion de l'entendre, et surtout, lisez le !

 

Encore bravo à Alain et merci à lui pour tout ce qu'il apporte dans la compréhension et la promotion du Rite Ecossais Ancien et Accepté, en France et dans le Monde.

 

Jean-Laurent Turbet

 

 

 

° Pour aller plus loin :

 

° Alain Bernheim, « régularité et reconnaissance » , sur ce site.

 

° Alain Bernheim et la censure, sur ce site.

 

° Les livres d’Alain Bernheim, sur Amazon.

 

° Le site internet d’Alain Bernheim.

Page Facebook d'Alain Bernheim

Page Facebook d'Alain Bernheim

« Initiation et vivre ensemble ». Conférence publique annuelle de Marc Henry, Grand-Maître de la Grande Loge de France le 19 juin 2014.

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Il est désormais de tradition que le Grand-Maître de la Grande Loge de France, Marc Henry, donne une conférence publique pour clore l’année maçonnique.

 

Le jeudi 19 juin prochain, Marc Henry traitera du thème : « Initiation et vivre ensemble ».

 

Marc Henry vient d’être réélu Grand-Maître de la Grande Loge de France lors du dernier Convent qui s’est tenu les 14 et 15 juin.

 

Il a choisi le thème du vivre ensemble et de l’initiation afin de pouvoir mieux cerner les implications nécessaires entre les deux termes. Le vivre ensemble est-il menacé en France aujourd’hui ? Quelles sont les conséquences du processus initiatique pour tenter un meilleur vivre ensemble ?

 

C’est à toutes ces questions et à bien d’autre que répondra Marc Henry. Le public présent pourra également lui poser des questions à la fin de sa conférence.

 

Les qualités oratoires de Marc Henry sont désormais bien connues et ses conférences sont suivies par un public toujours plus nombreux.

 

Une conférence à ne pas manquer évidemment, avant les deux mois de l’été.

 

Jean-Laurent Turbet

 

° Le site de la Grande Loge de France.

 

 

 

° La Conférence Publique :

 

« Initiation et vivre ensemble ».

Par Marc Henry, Grand-Maître de la Grande Loge de France.

 

19 juin 2014 à 19 heures 30 précises.

 

Grand Temple de la GLDF, 8, rue Puteaux, 75017 Paris.

Métro : Rome.

 

Conférence publique gratuite, ouverte toutes et à tous.

La qualité de franc-maçon(ne) n’est pas nécessaire pour assister à cette conférence.

 

Attention : Compte-tenu de l’affluence toujours constatée lors des conférences publiques de Marc Henry, je vous suggère d’être présent(e)s dès 19 heures dans le Grand Temple.

 

Une connexion vidéo est prévue avec le Temple Franklin Roosevelt si le Grand Temple est complet. Vous pourrez donc ainsi suivre la Conférence dans un temple maçonnique dans les mêmes conditions que dans le Grand Temple.

 

° Le site de la Grande Loge de France.

 

 

°  Pour aller plus loin :

 

° Le site de la Grande Loge de France.

 

° Convent GLDF, Marc Henry réélu, Unité, Sérénité, Dynamisme, sur ce site.

 

° Poursuite de la CMF votée au Convent 2014 de la GLDF, sur ce site.

 

° GLDF 2014 : Un Convent de Liberté, sur ce site.

« Initiation et vivre ensemble ». Conférence publique annuelle de Marc Henry, Grand-Maître de la Grande Loge de France le 19 juin 2014.

GLAMF : Convent 2014, bilan et prochain nouveau Grand-Maître, Claude Beau.

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La Grande Loge de l'Alliance Maçonnique Française (GL-AMF) a tenu son Congrès national à Lyon, le dimanche 15 juin 2014.

 

Pour rappel, la GL-AMF s’est constituée en avril 2012, après la terrible crise qui a meurtri la Maçonnerie française, sur un retour aux valeurs originelles de la Franc-maçonnerie traditionnelle, plaçant les Loges au centre de l’Institution et privilégiant résolument une Maçonnerie de l’« être » sur une Maçonnerie du « paraître ». 

 

Consacrée le 28 avril 2012 à Tours, la GL-AMF compte 680 Loges actives et accueille 14 680 Frères ; en deux ans, elle a donné la Lumière à 1880 Frères.

 

Elle s’est engagée aux côtés de la Grande Loge de France (GLDF) et de la Grande Loge Indépendante de France (GLIF) dans la mise en œuvre de la Confédération Maçonnique de France qui porte l’ambition de rassembler la famille spiritualiste de Franc-maçonnerie française.

 

C’est Claude Beau, actuellement assistant-Grand Maître chargé de la Maison du Rite Français, qui vient d’être élu Grand Maître. Il succèdera officiellement au Grand Maître actuel, Alain Juillet, en janvier 2015 pour un mandat de trois ans non renouvelable.

 

Sa candidature qui respecte le principe d’alternance des rites à la tête de la Grande Loge, a reçu l’adhésion de 96 % des délégués des Loges présents.

 

Claude Beau a 68 ans, il est  retraité et vit près de Cognac. 

 

Judoka et professeur de judo (7ème dan), il a exercé au sein du Ministère des Sports de nombreuses responsabilités tant régionales que nationales.

 

Il a été initié en 1991 à la Loge « Charles Martel » à l’Orient de Poitiers avant de progresser au sein des Grades de Sagesse du Rite Français où il a occupé d’importantes fonctions.

 

Les Assistants-Grand Maître chargés des Maisons de Rite ont été élus, par leur Convent respectif, :    

 

 

- Jean-Claude Persoons pour le Rite Ecossais Ancien et Accepté

- Jean-Pierre Laget pour le Rite Ecossais Rectifié

- Franck Fauquembergue pour le Rite Emulation

- Claude Moisan pour le Rite Français

- Philippe Sol pour le Rite Standard d’Ecosse

- Alain Viod pour le Rite York.

 

Le rapport moral du Grand-Maître Alain Juillet a été adopté à 100% des voix ! Alain Juillet a annoncé le vote favorable de la Grande Loge de France à la prise de contact officielle avec les 5 Grandes Loges Europénnes pour créer avec elles des liens fraternels.

 

Chacun a pu rendre évidemment un hommage appuyé à Alain Juillet pour son rôle moteur dans la création et l'administration de la GL-AMF depuis sa création.

 

Une très bonne ambiance très fraternnelle et très chaleureuse à Lyon pour ce Convent de la GL-AMF.

 

Bonne et longue vie à la Grande Loge de l'Alliance Maçonnique Française.

 

Jean-Laurent Turbet

 

° Le site de la Grande Loge de l'Alliance Maçonnique Française.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GLAMF : Convent 2014, bilan et prochain nouveau Grand-Maître, Claude Beau.
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